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  • MARCINELLE- BOIS DU CAZIER- Créations carbonifères de Michel Bocart

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    Peintures, photos, installations, reliefs, sculptures,… autour du charbon

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    Les larmes de sang

    Conçue spécifiquement pour le Bois du Cazier, l’expo «Vers le jour» de Michel Bocart explore toutes les facettes du charbon. Un matériau noble,  qui a malheureusement coûté la vie à tant de mineurs…

    Sous le regard de l’artiste Michel Bocart, un simple morceau de charbon devient tout de suite extraordinaire. «Regardez ce charbon anthracite qui provient de la mine d'Ibbenbüren en Allemagne.   C’est un des plus beaux  et brillants charbons du monde. Il ne lui manque que 10% pour être un diamant !» lance-t-il.

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    Dans l’espace réservé aux expos temporaires du Bois du Cazier, ce charbon se trouve en grande quantité sous des «larmes de sang», des gouttelettes en verre réalisées par la prestigieuse cristallerie du Val Saint Lambert. «Cette installation m’a été inspirée par William Churchill, quand il parlait de sang, de labeur, de larmes et sueur… » poursuit Michel Bocart.                  

    Mais pas question pour le plasticien bruxellois de sombrer dans le désespoir. Le titre « Vers le jour » est porteur d’optimisme. Après la noirceur, apparaît une lumière bleue - la même que l’on observe sur ses photos lorsqu’il photographie de très près des morceaux de charbon - qui tire les hommes des entrailles vers le jour…

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    "Vers le jour"

    en hommage aux mineurs du Cazier

    Michel Bocart multiplie les techniques et les supports. Pour ses peintures sur les mineurs ( de véritables « Gueules Noires »), il utilise de la toile de jute et des pigments naturels.

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    Pour une de ses installations, il a répandu du charbon réduit en cendres, pour une autre, il a dressé des barres en titane de la Sonaca, afin d’évoquer l’avenir de l’industrie… Dans le «Suaire du Pays Noir», il a tendu un drap (le même qu’utilisaient les femmes pour faire sécher le linge), maculé de poussières de charbon.

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    Le Suaire du Pays Noir 

    D’autres œuvres sont réalisées à base de collages   de charbon de bois et de houille. Quelques aphorismes parsèment l’ensemble : «La charbon connait sa victoire», «Les cendres sont des souvenirs »,…                

    Sa technique consiste à déstructurer l’image classique du charbon pour donner à voir une métamorphose, en mettant en exergue un aspect poétique, décalé, voire mystérieux. Très marqué par la catastrophe du Cazier, Michel Bocart veut rendre hommage, dans son exposition, aux mineurs disparus le 8 août 1956.

    La vocation artistique de Michel Bocart, ex-enseignant de français/histoire, remonte au début des années 1980. Une autre rencontre avec le charbon remonte à 2010 à l’occasion de l’expo « Matières noires ».

    L’expo « Vers le jour-Créations carbonifères » est accessible jusqu’au 18 novembre au Bois du Cazier, du mardi au vendredi de 9h à 17h et les samedis et dimanches de 10h à 18h. www.leboisducazier.be- www.michelbocart.be JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- BD days: La voiture de Gaston !

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    Membre de «Star Cars Passion», Jean-Pierre Bodnar a exposé, à l’entrée du Centre commercial, la voiture de Gaston ( 1933), une Fiat 508 qui a servi de modèle à Franquin.  Cet habitant de l’Aube a patiné le véhicule au cirage pour qu’il soit plus authentique. Pour sécuriser la mécanique, le freinage a été refait et le moteur remplacé. Durant les BD Days, Jean-Pierre faisait monter les visiteurs dans la voiture.  La photo était offerte par Rive Gauche aux usagers ! J.C.HERIN

  • Emile Bravo, père de Spirou, dans le berceau de "l'école de Marcinelle"

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    Emile Bravo donne vie à un Spirou dans les années 40 

    Autour de Spirou : « Le journal d’un ingénu »( 2008)  et du tout récent «L’Espoir malgré tout» ( premier tome d’une série de 4),  Emile Bravo se livrait à une séance de dédicaces à la librairie Slumberland.

    C’est la toute première fois que l’auteur parisien venait à Charleroi, le «berceau de l’école de Marcinelle ». Il a d’ailleurs apprécié la nouvelle statue de Spirou, à la sortie de la gare.    

    Emile Bravo situe son Spirou pendant la seconde guerre mondiale. « J’ai été très sensibilisé à cette période par mon père » confiait-il. « Il a combattu pendant la Guerre d’Espagne dans le camp des Républicains puis, après la victoire de Franco, il s’est réfugié en France, où il a rencontré ma mère ». J.C.HERIN