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  • LODELINSART- Un suspense à la Hitchcock!

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    Les  Molières et Mocassins se sont lancé un fameux challenge:  porter sur la scène : "Le crime était presque parfait " . Mission réussie !  

    Elle était inoubliable,  Grace Kelly,  dans "Le crime était presque parfait" ( 1954),  le premier de ses trois films avec Alfred Hitchcock!   Mais avant d'être un film, l'oeuvre était une pièce de théâtre écrite par Frédérick Knott.  La troupe lodelinsartoise  a suivi l'adaptation de Denis Berner.  Dans le spectacle,   Patricia Wendice est l'épouse de Toni, un ancien champion de tennis.  Craignant d'être ruiné si sa femme le quitte pour Max Halliday,  un auteur de roman policier, Toni  échafaude un plan machiavélique.  Il engage Charles Alexander Swan, un escroc qui a changé plusieurs fois d'identité, pour tuer Patricia. Mais, les choses ne  se passent pas comme prévu: "la cible" tue son agresseur à l'aide d'une paire de ciseaux.  Son  mari, changeant les éléments compromettants de place,  fait tout pour lui faire porter le chapeau.  Patricia,  se voit accusée du meurtre. La jeune femme plaide la légitime défense, mais tout l'accable, et elle pourrait encourir la peine de mort... . 

    Un petit air de Columbo !

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    Un huis clos angoissant

    La salle affichait "sold out" pour la première représentation, vendredi soir. Parmi le public, se trouvait Georges Lini. Le metteur en scène bruxellois, qui collabore pour la première fois avec les Molières et Mocassins, nous confiait:  " J'ai travaillé principalement sur  le rythme.  Le but: que les  spectateurs  soient constamment tenus en haleine. La parole  des comédiens doit coller à celle de l'autre: il ne doit y avoir aucun temps mort".  Très belle distribution:  Valérie D'Hane est authentique et très touchante dans le rôle de Patricia,  une  femme brisée.  Jean-Charles Van Antwerpen, convaincant en Charles Swan.  Jacques Delmeire incarne bien Toni, un personnage sans foi ni loi, que vient contrarier Alain Lackner, dans le rôle de l'amant. Avec sa gabardine , et ses " J'ai encore quelque chose à vous demander",  Salvatore Vullo ( inspecteur Hubbard )  a des petits côtés de Columbo ! Le suspense à la Hitchcock  ( plus dans la suggestion que dans la démonstration)  est bien rendu sur scène:  pénombre,  bruits de clefs dans la serrure, halètements lors de la tentative de meurtre,... Tout y est !  Des frissons en perspective... et un spectacle bien maîtrisé et captivant ! JCH

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    Georges Lini assistait à la première

    "Le crime était presque parfait"  jusqu'au 30 novembre,  les vendredis et samedis à 20h et les dimanches à 16h,  le jeudi 27 à 20h, ( séances supplémentaires possibles le samedi après-midi et dimanche soir) , au Petit Théâtre de la Ruelle à Lodelinsart.  15, 13 et 8 euros. Renseignements et infos: 0474/388 032- http://molmoc.blogspot.com/

  • CHARLEROI: Une tour éphémère dans les chantiers !

    Le chantier de la Ville Basse, le Passage de la Bourse et le Coliseum sont  les trois lieux d'ancrage de "Hôtel Charleroi 2014".  Vendredi soir, une tour-monument était érigée sur le site du futur centre commercial  Rive Gauche.  

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    Les trois organisateurs

    Le  Palais des Expositions et la Brasserie des Alliés avaient été investis en  2012 et 2013,  pour  "Hôtel Charleroi ",  mené en partenariat  avec l'Eden.  Cette année, le décor est planté  dans l'important chantier que  connaît actuellement la Ville Basse.  Suite à l'appel lancé par Adrien Tirtiaux, Antoine Turillon  et Hannes Zebedin, membres fondateurs du  collectif, 4 à 5 personnes,  venues  de Belgique,  d'Autriche, d'Allemagne,  de Turquie,...  ont travaillé, chaque jour,  pendant une semaine, au Coliseum,  à la construction d'une tour en bois, amenée à devenir un lieu social du festival.   Vendredi soir, une première structure était posée.  Durant tout le week-end, des artistes, en résidence,  viendront  y ajouter des éléments. Un signal éphémère pour et par les habitants de Charleroi, défiant le site ravagé, la ville, et le climat de novembre. " Alors que les projets en cours annoncent  un avenir dédié à la consommation, les enjeux pour une Ville sans université, ni enseignement supérieur artistique semblent liés à la production:  est-ce  qu'à l'instar de Glasgow, Düsseldorf et Détroit,  une scène culturelle active internationalement peut émerger des ruines de l'industrie? " se demande Antoine Turillon.  

    peinture participative !

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    L'inauguration de cette tour créait une animation assez inhabituelle, à cet endroit de la Ville. Benoit Felix, artiste plasticien, y présentait une performance:   de la peinture participative ! Munis de pinceaux,  les gens étaient invités à tracer,  d'un trait rouge,  une ligne de la largeur de leur corps,  sur une  bande de papier synthétique, laquelle était découpée par la suite. La bouquinerie  Fafouille, au Passage de la Bourse,  est  le centre d'accueil du festival.  Divers ouvrages sur Charleroi y sont présentés par le collectif.  Vendredi soir, un cireur de chaussures officiait, devant la porte d'entrée !  Différentes oeuvres et objets y sont exposés, dont les fameux grands-bi  ( bicyclettes des années 1870), du bouquiniste Etienne Grandchamps.  Pendant trois jours, un programme dense constitué d'une trentaine de projets artistiques et d'une quarantaine d'artistes rassemblera à nouveau le monde de l'art et le public de Charleroi, en posant la question des futurs possibles pour la Ville.  JCH

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    Les grands-bi décorés d'Etienne

    La tour, terminée ce dimanche, puis détruite!

    Rendez-vous, ce  dimanche 16 novembre, à partir de 12h, pour de nombreuses animations artistiques , au Passage de la Bourse et au Coliseum.  A proximité,  les  promeneurs pourront y voir la tour-monument  finalisée,  avec une structure  pouvant tourner sur elle-même !  A  noter,  à 16h30,  une autre performance de Benoît Felix:  "Je tire un trait, action pour chantier de fin ( dessin de  gravité). ":  un performer sera couché dans une benne de camion. Avec son poids, celui-ci sera entraîné vers le bas. La chute lui permettra de tracer un trait.  A 18h, le match Belgique/Pays de Galles sera retransmis à l'auditorium du Coliseum,  en présence du "Montegnet Street Quintet". Après toute l'énergie déployée,  lors du weekend,  par les différents participants, la tour, sorte de "page blanche d'un chantier éphémère ",  sera détruite ! JCH

  • FOLKLORE- Chiens et des chevaux aspergés par le buis

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    Dans la localité d'Ham-sur-Heure, dimanche dernier,  on comptait 140 chevaux,   120 chiens,  et une vingtaine de calèches,  pour la 8ème édition de la  Saint-Hubert.  Plus de 500 personnes s'étaient déplacées pour cet événement. La plupart  étaient venues de communes environnantes ( dont Gerpinnes).   D'autres  venaient même d' Allemagne et  des Pays-Bas!  Cette année,  il faisait beau, contrairement à l'année passée, où il avait plu des cordes ! Pour rappel,  Saint-Hubert est le patron de la chasse et de la nature.   Une légende raconte que le seigneur Hubert  ( 7ème siècle après JC )  était parti chasser,  sans aucune compagnie,  et se trouva face à un cerf extraordinaire, portant une croix lumineuse au milieu de ses bois...  En début de matinée,  les participants se rassemblaient  à la Cowarte,  en face du Château d'Ham-sur-Heure ,  puis prenaient la direction du Ry Piron, où se déroulait la messe, suivie de la bénédiction des animaux  par l'abbé Bruno Delavie.  Au passage, chiens et chevaux recevaient quelques friandises... en guise de récompense !

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    La queue est longue !

    " Initialement, la Saint-Hubert avait lieu à l'abbaye d'Aulne.  Puis elle s'est interrompue, pendant quelques années, et  nous l'avons reprise à Ham-sur-Heure.  Aujourd'hui, elle fait partie intégrante de nos festivités " explique  Yvonne Toussaint, échevine de la Culture.  Après la bénédiction,   les cavaliers remontaient vers le Château pour la remise des cocardes.  Le tout se terminait par un dîner Saint-Hubert,  agrémenté d’intermèdes musicaux par le Mississippi Jazz Band.  Cette manifestation était encadrée  par les "Veneurs de Sainte Marie-Madeleine", groupe de musiciens de Jumet créé en 1968 par quelques anciens membres d’une fanfare,  passés de la trompe de chasse à la vénerie…  Pascal Folie, animateur musical de cette société , soulignait: " Cette période  de l'année est propice au retour des chasses. Notre instrument est pratiqué en France, lors des chasses à courre. Notre répertoire musical y est intimement lié. " JCH

     

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    Diego, un Tinkrt ( 4 ans )

    Les poneys aussi de la partie !  

    De nombreux chevaux et chiens faisaient la queue.  Pour la deuxième année consécutive,  Pauline Roulet ( 16 ans ) de Thuillies venait faire bénir Diego   ( 4 ans ), un Tinker: "Ca fait 1 an que je possède ce cheval. Je le monte en balade et en dressage. Une de ses particularités?   Il est têtu par moment,   câlin, et parfois un peu pot de colle"!  Une quinzaine  de personnes provenaient  du Poney Club de Baconval. Beauty ( 13 ans), un poney shetland,  s'était mis sur son 31 !  Le plus jeune cavalier est Martin  ( 4 ans et 1/2). " C'est vraiment la fête de tous les cavaliers! " s'exclamait Marie-Hélène, une cavalière du club.  " Nous sommes particulièrement fiers de venir avec nos chevaux, en pareille circonstance!   C'est un moment que je ne manquerais pour rien au monde! " Tao, un petit Shitzu confortablement installé dans une calèche, était prêt également à être aspergé par le buis !  

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     Un membre des veneurs de la Sainte-Marie Madeleine

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