JUMET- Une pensée pour nos Poilus
Pierre Arcq, historien jumétois: " En ce jour de commémoration, ayons une pensée pour ces sept soldats français qui ont donné leurs vies pour nous défendre en août 1914 et sont inhumés dans le cimetière de Jumet Chef-Lieu. Les mentions figurant sur leurs fiches de décès sont parfois approximatives et ces soldats ont été soignés dans les deux hôpitaux jumétois servant d’ambulances de campagne : l’Institut du docteur Dogniaux et l’Hôpital civil."
Maurice-Ernest VAULTIER, caporal au 5e Régiment d’Infanterie Coloniale, né le 25 janvier 1893 à Maisy dans le Calvados, « tué à l’ennemi » (probablement grièvement blessé, et décédé à Jumet des suites de ses blessures) le 13 septembre 1914. Il avait 21 ans.
Alfred-Paul ORANGE, soldat de 2e classe au 38e Régiment d’Infanterie, né le 3 novembre 1893 à Bolbec en Seine Inférieure (Normandie), décédé « à l’ambulance de Jumet », des suites de ses blessures de guerre le 4 septembre 1914. Il n’avait pas 21 ans.
Francis Jules GUILLERMOND, soldat de 2e classe au 4e Régiment de Zouaves, né le 1er octobre 1889 à Roybon dans l’Isère, « tué à Tarcienne » (probablement grièvement blessé, et décédé à Jumet des suites de ses blessures à Jumet) le 23 août 1914. Il avait 25 ans.
Alfred Désiré LETHIAIS, soldat de 2e classe au 5e Régiment d’Infanterie, né le 23 juin 1893 à Coudray, département de l’Eure, « tué » (probablement grièvement blessé, et décédé à Jumet des suites de ses blessures) à Jumet, le 28 août 1914. Il avait 21 ans.
Claude BRAYARD, soldat de 2e Classe au 4e Régiment de Zouaves, né le 12 mars 1888 à Sauvigny-en-Révermont, en Saône-et-Loire, décédé « à l’hôpital de Jumet » des suites de ses blessures de guerre reçues aux armées le 27 août 1914. Il avait 26 ans.
Maximilien-Hector GIRARD, 2e canonnier-conducteur au 43e Régiment d’Artillerie Coloniale, né le 27 juin 1888 à La Londe en Seine Inférieure (Normandie), décédé à Jumet des suites de ses blessures de guerre le 26 août 1914. Il avait 26 ans.
Ainsi qu’un tirailleur algérien dont le nom nous restera à jamais inconnu.
Ne les oublions pas !