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CHARLEROI- Les frères Dardenne sont venus présenter Tori et Lokita en avant-première

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Vendredi soir, « Tori et Lokita », le dernier film des Dardenne, faisait l'objet d'une projection et d'une séance de questions/réponses, au Ciné Le Parc/Quai 10.

Les Dardenne sont des fidèles du Quai 10. En 2019, les réalisateurs belges étaient déjà venus présenter à Charleroi le film « Le jeune Ahmed », qui avait suscité un débat intéressant sur le thème de la radicalisation religieuse. Avec « Tori et Lokita », les frères poursuivent leur réflexion humaniste sur la migration, cette fois. Le pitch : tout commence en Belgique par une audition d'une jeune fille, Lokita, en vue d'une possible régularisation de ses papiers. Elle est venue du Bénin avec le jeune Tori. Dans l’attente de la décision de l’administration, les deux jeunes enfants doivent naviguer entre la clandestinité, la nécessité d’envoyer de l’argent à leur famille restée au pays et la menace du couple de passeurs qui les a fait traverser, et qui leur réclame toujours plus d’argent eux aussi... Le film était suivi d'un débat. Répondant à une personne dans la salle, les cinéastes ont expliqué qu'ils n'avaient pas voulu traiter le racisme en tant que tel pour ne pas se disperser, mais bien des conditions difficiles dans lesquelles vivent les exilés. A une autre question portant sur le moment le plus « magique » du film,  Jean-Pierre a cité la rencontre entre les deux enfants qui se sont mis à chanter, au début du film. « Les frères Dardenne abordent avec beaucoup de sensibilité et d'acuité le phénomène des enfants-sorciers ( comme Tori), abandonnés par leurs parents et placés dans des orphelinats » signalait le reporter-photographe carolo Louis-Philippe Della Valentina, présent lors de la projection. « Je reviens d' Ukraine, et je suis très touché par toute forme de détresse humaine » .

J.C.HERIN

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