TRAVAUX- 80 voiries bientôt refaites
Tous programmes d'investissements confondus, l'année 2016 devrait donner lieu à la rénovation d'un moins 80 voiries partout dans l'entité de Charleroi pour un montant total de 14 millions d'euros. Vous lisez bien: quatre-vingts! Un programme de réfection de nos routes exceptionnel que la Ville espère (re)mettre sur les rails de manière pérenne. La rue du Chênois à Lodelinsart, la rue François Reconnu à Montignies-sur-Sambre, la rue Edmond Leburton à Monceau-sur-Sambre, etc... Les exemples de voiries en très piteux état sont malheureusement légion dans l'entité de Charleroi. - See more at: http://www.charleroi.be/plan-routes-2016-cap-sur-les-quartiers#sthash.qAdcCX6b.dpuf
« Forte de ce constat, la Ville de Charleroi a adopé, dès le début de cette législature, une politique volontariste en matière d'amélioration du cadre de vie et en particulier de l'espace public. Cet objectif s'est matérialisé par l'augmentation des crédits alloués au réseau routier (notamment) ainsi que par la mise en oeuvre de marchés financés entièrement sur fonds propres. Cette double mesure, tant budgétaire que méthodologique, ainsi que le soulignait, ce mardi, lors d'un point presse l'échevin des Travaux, Eric Goffart, c'est elle qui a donné lieu à la mise en place d'un Plan Routes innovant et ambitieux.
Un Plan routes qui n'est nullement un effet d'annonce insiste l'édile. « Nous sommes en capacité de lancer les chantiers que nous préparons depuis des mois avec l'administration. Et si on nous a parfois fait le reproche d'investir de manière privilégiée dans le centre ville, ici, le cap est franchement mis sur les quartiers ».
Et de fait, chacun des cinq districts y trouvera son compte : huit rues sont concernées dans le district Centre, 21 dans le district Est, 18 dans le district Ouest, 13 dans le district Sud et 21 dans le district Nord.
Au-delà des critères objectifs (dégradation de la voirie, sécurité routière, présence d'école, passage de bus ou de véhicules de secours, etc),qui ont permis d'opérer le choix des voiries à traiter, de manière douce par un simple lifting du macadam ou en profonfeur « la répartition des rues par district démontre la volonté d'investir sur l'ensemble de l'entité, essentiellement sur des voiries en dehors de l'intraring ». Chose que confirme le bourgmestre en titre Paul Magnette: "L'amélioration de l'espace public, c'est une priorité de la législature. En 2012, le taux d'exécution de notre budget extraordinaire était de 12%; il est aujourd'hui remonté à 50%. La réorganisation du territoire en districts, c'est une refonte importante. La logique de la réorganisation en districts permet de faire les choses de manière plus organisée, de s'assurer qu'il y a un équilibre dans la gestion des investissements publics ».
Alors on l'a dit, ce ne sont pas moins de 14 millions d'euros qui seront consacrés à ce Plan Routes 2016. « Il s'articule autour de deux axes, précisait encore l'échevin Eric Goffart. Le premier vise les opérations de lifting (remplacement de la couche d'usure) et le second des opérations de chirurgie lourde dans les rues les plus dégradées et parfois dépourvues de raccordement à l'égouttage.
Concrètement, deux enveloppes de 6 millions et de 8 millions d'euros devraient être affectées dans l'un ou l'autre cas. Attention, il ne s'agit pas uniquement de deniers sortant des caisses communales. La Région, par exemple, intervient à hauteur de 18 millions d'euros dans l'opération sur toute la durée de la législature et consacrera quelques 17 autres millions à la rénovation des routes dont elle a la gestion et qui traversent le territoire carolo.
Un Plan routes, c'est bien, mais c'est encore mieux s'il peut être réédité surout quand on sait que Charleroi compte quelques 2500 rues sous gestion communale. « C'est l'objectif en effet, souligne Eric Goffart. « C'est la seule manière d'avancer et de se doter d'un réseau acceptable sur le long terme ». Qui plus est, à moindre coût (environ 4 millions d'euros annuels) par rapport à celui qui est nécessaire, on le voit, une fois que tout est à vau-l'eau.
Histoire aussi de ne pas faire et défaire systématiquement pour toutes sortes de raisons, à l'avenir, décision a été prise d'intégrer les interventions préalables des impétrants de manière à éviter que des interventions aient lieu sur des voiries fraîchement rénovées. « La collaboration fructueuse avec des opérateurs s'intensifie proportionnellement au volume d'investissements consentis et a nécessité dès lors de mettre en place une méthode systématisée. Elle s'est matérialisée par un phasage des travaux en fonction du degré d'intervention des impétrants; il pourrait arriver que certains travaux planifiés cette année doivent être postposés de quelques mois pour permettre à ces derniers de réaliser leurs opérations ».
Sinon, de manière générale, on entrera très vite dans le vif du sujet.
Cette semaine déjà, les asphalteuses et autres avaleuses de goudron usé entreront en action à la rue du Chênois (Lodelinsart), la rue Marie Hélène (Gilly), la rue François Reconnu (Montignies/Sambre), dans les rues Victor Corbier, Edmond Leburton (Monceau/sambre), Arthur Decoux, de l'Ecluse (Marchienne-au-Pont), la rue de Brouckère (Roux), dans les rues du Mayeuri, Pierre et Marie Curie (Mont/Marchienne), la rue Tahon (Gosselies). Elles ne devraient y rester que quelques jours. Par contre, elles devraient y séjourner, vu leur état, bien plus longtemps à la rue César de Paepe (Jumet), des Hayettes (Jumet), de l'Abbaye (Jumet), Draily (Jumet), allée des Promeneurs (Jumet) et Jean Jaurès (Montignies/Sambre).
Enfin, notons qu'indépendamment de ce fameux Plan Routes, des travaux sont actuellement en cours dans l'une des routes les plus dégradées de l'entité: la rue Sart-les-Moulins, à Roux. « Elle offrait un spectacle qui faisait le cauchemar des automobilistes; il n'est pas étonnant qu'elle figure d'ailleurs à la première place des voiries pour lesquelles des plaintes pour dégâts liés aux excavations sont adressées au service Assurances de la Ville.
Vu l'urgence, la Ville a décidé de financer les travaux sur fonds propres (1,590 millions d'€). « Une attention particulière sera portée auxs aménagements de sécurité routière avec la création de zones de vigilance en tarmac rouge aux endroits marquants et la pose de coussins berlinois ».
Dans le cadre du Plan triennal, notons également que 2016 verra se clôturer un important chantier actuellement en cours (2,5 millions d'€) dans les rues Séraphin Antoine, du Cerisier et du Cimétière à Mont/Marchienne.
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