CHARLEROI- Des petits bobos à soigner...
Pour soigner les petits bobos de nos écoles, la Ville peut désormais compter sur une équipe spéciale d'intervention. Des peintres, des électriciens, des maçons ou encore des plombiers, engagés dans le cadre du Programme de Transition Professionnelle (PTP), forment cette brigade scolaire chargée exclusivement de la réalisation de travaux d'entretien et de maintenance dans plus de 80 implantations de l'enseignement fondamental. Une véritable bouffée d'oxygène pour le service des Bâtiments. Mais pas seulement!
Avec 7800 demandes annuelles, notre cher service des Bâtiments doit souvent être au four et au moulin. Difficile, dès lors pour lui, de pallier toutes ces petites ou grandes urgences que sont une chasse d'eau qui fuit, un interrupteur qui ne fonctionne plus, un muret qui menace de s'écrouler dans une cour de récré.
En ce qui concerne les écoles justement, il peut désormais compter sur l'aide de cette brigade d'intervention en place depuis quelques semaines. « Cette brigade ( composée de 20 ouvriers compétents dans différents corps de métier), permet d'augmenter la capacité d'intervention dans plus de 80 implantations de l'enseignement fondamental et ainsi d'améliorer le cadre de vie des enseignants et des écoliers » expliquent les échevins Serdar Kilic et Eric Goffart, dont les efforts conjoints ont permis le lancement et la concrétisation de ce projet. Qui fait coup double: Il apporte non seulement une grosse bouffée d'oxygène à un département débordé mais aussi ce +, en terme de conditions de vie, propices à favoriser, comme le fut le renfort récent d'inspecteurs et personnel administratif, la qualité de notre l'enseignement.
« Les enseignants ne peuvent mener à bien leur mission pédagogique que dans de bonnes conditions de travail; en ce sens, le travail de ces ouvriers est primoridial » ajoute Serdar Kikic à l'initiative duquel la demande d'aide à l'emploi dans le cadre du Programme de Transition Profesionnelle a été introduite et acceptée par la Région wallonne. « Ces ouvriers sont à l'oeuvre depuis la fin du mois de janvier et l'efficacité de leur service sur le terrain est également due à la parfaite collaboration entre les services communaux de l'enseignement et des bâtiments » se réjouit-il.
En parlant de bâtiments, l'échevin Eric Goffart rappelle quant à lui que cette bouffée d'oxygène apportée par cette brigade scolaire est à considérer dans un cadre plus global qui est celui de la priorité consentie aux bâtiments scolaires: « Nous investissons prioritairement dans nos écoles; à elles seules, ces infrastructures scolaires constituent un cinquième de notre patrimoine public ». Qu'il faut préserver au quotidien, donc: « Nous avons voulu, au-delà de ce qui est déjà réalisé par les agents du service des Bâtiments (ou, le cas échéant, par des sociétés externes cela voit de soi), une équipe plus souple pour des remplacements d'interrupteurs, des réfections de murets, des poses de carrelages ou encore des réparations de fuites d'eau, de portes et fenêtres, ou des remises en peinture des classes ».
Bref, généralement le genre de travaux de très haute utilité pour la collectivité. Côté souplesse toujours, on pourra compter aussi, ajoute l'édile, sur ce marché stock travaux d'1 million d'euros qui devrait bientôt sortir ses effets dans le même esprit que ce qui a été fait pour la réfection des trottoirs de la ville haute.
Alors bien-sûr, le temps que cette brigade passera dans nos murs est limité. « A 36 mois, renouvelable 1 fois normalement ». Mais, qui sait, si les contraintes budgétaires le permette, au bout du compte la possibilité d'une carrière à la Ville pour eux. A tout le moins, avec la formation et l'expérience qu'ils auront acquises, l'espoir de reprendre contact avec le monde du travail. C'est tout le mal qu'on leur souhaite... Source: Charleroi.be