Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 76

  • LIVRE- "L'envol des rêves" par Robert Reumont

    rêves.jpg

    En évoquant les années 1968 à 2000, le dernier ouvrage du fleurusien Robert Reumont : « L'envol des rêves » est une ode à l'amitié.

    Marqués par la révolution estudiantine de Mai 68, le festival de Woodstock, les premiers pas de l'homme sur la lune,... des jeunes, inséparables au lycée, avaient fêté leur réussite au bac sur l'île d'Oléron en juillet 1971. Lequel d'entre eux a proposé cette semaine de retrouvailles, au même endroit, 30 ans plus tard ? Passé, présent, et futur s'entrecroisent... dans le dernier roman de Robert Reumont : « L'envol des rêves ». Ce 9ème ouvrage fait exception au genre « polar » de l'auteur fleurusien,  même s'il est construit de la même manière avec des intrigues qui ne trouvent leur dénouement que dans les dernières page. Des indices, anodins en apparence, sont semés tout au long du récit.

    Le rêve d'une génération, mais aussi de chacun sert de fil conducteur, comme l'indique le titre. « Si j'évoque toutes les créations artistiques des 30 dernières années du 20ème siècle en matière de cinéma, de chansons, de spectacles,... je ne suis pas un nostalgique pour autant, mais quelqu'un qui est agacé, voire ulcéré par les excès du « politiquement correct » qui étouffe aujourd'hui la créativité, la liberté d'expression, la joie de vivre, notre liberté. Je fulmine contre le sectarisme qui sévit dans tous les domaines. Nous assistons de plus en plus à l'exclusion d'idées et de façons d'être par ceux qui ne les partagent pas et prétendent agir au nom de l'inclusion » note l'auteur fleurusien.

    un roman aux accents aussi rabelaisiens

    Des sujets de société sont abordés, avec beaucoup d'humanisme, comme l'écologie, le féminisme, la violence faite aux femmes, le sort des femmes musulmanes,...« Si les coups de gueule sont nombreux, l'humour omniprésent évite au roman de plonger dans l'amertume et rend la lecture divertissante, voire émouvante, ne serait-ce que grâce aux trois poignantes histoires d'amour. L'un d'elles rend très présente dans le roman une héroïne absente : une particularité littéraire peu banale et parfaitement réussie, m'assure-t-on.

    « Mon roman est d'abord un hymne à l'amour. C'est aussi un roman gourmand, épicurien, rabelaisien, gastronomique. Mes fidèles lecteurs ne seront pas déçus et retrouveront les ingrédients qui font saliver ». L'auteur reprend à présent l'écriture de « Sans Modération ». L'intrigue se situe à Beaune, capitale des vins de Bourgogne. « J'y retravaille sans me presser. Les lecteurs devront attendre une peu. Normalement, cet ouvrage sera publié aux éditions Nombre 7 comme « L'Envol des rêves ». 20,90 euros. 340 pages. Editions Nombre 7. contact@nombre7.fr

    JEAN-CLAUDE HERIN

    envol2.jpg

    Robert Reumont 

  • CHARLEROI- Soumonces en batterie au Centre Ville

    soumonces2.jpg

    Bravant le froid, plusieurs sociétés de gilles carolos étaient de sortie, samedi, au Centre Ville pour les soumonces en batterie.

    Le 13 février sera le jour du Mardi Gras ! Comme il est de tradition, plusieurs sorties carnavalesques se déroulent dans la Cité avant cette date tant attendue. Samedi, la Ville Haute et la Ville Basse résonnaient déjà du tintement des apertintailles et du martèlement de sabots, lors des soumonces en batterie. Certains groupes de gilles mettaient les femmes particulièrement en valeur, comme les Gilles du Charnoy et leurs ladies, habillées de rose. « On est vraiment contentes d'être là aux côtés des hommes. Un esprit de franche camaraderie règne entre nous ! » s'exclamait l'une d'elles. A vos agendas : les soumonces en musique se dérouleront le 27 janvier, les soumonces générales le 10 février, le bal des climbias, le 17 février et le brûlage des Corbeaux le 2 mars.

    JEAN-CLAUDE HERIN

    soumonces1.jpg

  • COMEDIE CENTRALE - "Le Médecin malgré lui' avec Elliot Jenicot

    elliot1.jpg

    Ex-pensionnaire de la Comédie Française, le comédien carolo incarne le personnage de Sganarelle, pour la première fois à la Comédie Centrale. Le spectacle est à voir jusqu'au 28 janvier.

    elliot2.jpg

    Elliot Jénicot 

    C'est lors d'un Festival du Rire de Rochefort que Eliott Jénicot et son ami comédien Didier Boclinville ont eu l'idée de jouer ensemble dans « Le médecin malgré lui » de Molière. « D'entrée de jeu, le personnage de Sganarelle, charlatan, vénal et fainéant, s'est imposé à moi. J'ai pu y ajouter les mimiques et la gestuelle qui constituent mon ADN » signale Elliot.

    « Le clown élastique » comme on l'a parfois surnommé est né à Charleroi, puis a habité Châtelet et à Ham-sur-Heure. Sa première scène, il l'a faite au Poche Théâtre en 1983. A cette époque, cet éducateur de formation mettait à profit ses talents dans le duo burlesque des frères Taquin. Puis les rôles se sont enchaînés avec en 2004 : «  Le Rock Comédy Show », en 2005 : « Elliot on ice », 2007 et 2028 : un best of de ses spectacles, en 2010 : « J'me sens très glad » au Comédie Centrale. Utilisant différentes techniques d'arts martiaux, le comédien y montait sur scène, comme on entre dans une arène.

    Heureux de revoir sa famille

    Engagé ensuite à la Comédie Française de 2011, à la suite d'une prestation remarquable au Théâtre du Gymnase, jusqu'en 2019, Elliot a joué dans 23 pièces. «  Cette expérience a été formidable, car j'ai pu passer du vaudeville au théâtre contemporain, de la tragédie à la comédie,.. Aujourd'hui, je ne regrette pas cette période, mais je me sens plus à l'aise dans des théâtres de proximité, où je serre des mains après les spectacles » confie-t-il. Aujourd'hui, Elliot continue à vivre en France, à Vincennes, et se produit régulièrement sur scène. « J'adore revenir en Belgique et à Charleroi, où j'ai encore des membres de ma famille » poursuit-il. « En 2019, je suis venu au Théâtre Marignan pour « Les fous ne sont plus ce qu'ils étaient », en hommage à Raymond Devos et je suis content d'être actuellement au Comédie Centrale, où j'ai commencé à jouer, il y a 20 ans exactement ! »

                          elliot3.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Médecin malgré lui » est à voir jusqu'au 28 janvier 24, à la Comédie Centrale, 33, rue du Grand Central. Séances encore disponibles le 24 janvier à 20h, le 27 janvier à 17 h et nouvelle séance le 28 à 20h. Infos et réservations au 071/30 50 30. charleroi@comediecentrale.com

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Un transposition dans les années 50.

    « Le Médecin malgré lui » raconte l'histoire de Sganarelle, lequel se retrouve, par une manigance de son épouse, pris pour un médecin. Sous la contrainte, ce dernier utilise des méthodes peu conventionnelles pour soigner ses patients. Il va leur en faire voir de toutes les couleurs... Finalement, grâce à ses ruses, Sganarelle parvient à résoudre les problèmes et à rétablir l'ordre. La pièce met en scène des quiproquos, des malentendus et des situations comiques. « Si nous respectons le texte de Molière à la lettre (avec parfois quelques fantaisies comme le juron Godverdomme!) , par contre, nous avons transposé l'action dans les années 50. avec notamment des musiques d'Elvis Presley, de Line Renaud, de Marcel Amont,... des foulards et des jupes, ainsi que quelques accessoires typiques de cette époque » note Elliot. La mise en scène du « Médecin malgré lui » est signée Sylvain Plouette, avec dans la distribution Elliot Jenicot, Didier Boclinvile, Chloé Petit, Sophie Falier et Sylvain Plouette.

    J.C.HERIN