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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 369

  • PLUS PETIT THEATRE DU MONDE- Pont-à-Celles: une croque-mort dans le salon !

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    "Bob Jésus": un croque-mort raconte l'histoire de sa famille depuis 5 générations - Crédit: PPTDM 

    Les salles de spectacles pourront-elles rouvrir cette saison encore, si les mesures sanitaires s’assouplissent ? Didier Gesquière, directeur du Plus Petit Théâtre du Monde, y croit dur comme fer… Quelques dates ont été programmées en mai-juin.  Croisons les doigts !

    En 2015, Didier Gesquière et Céline Charlier inauguraient Le Plus Petit Théâtre du Monde.  Le concept était innovant : accueillir les artistes à  leur domicile, au 11, rue Larmoulin. Comme l’illustre l’appellation de leur théâtre, le nombre de places est limité à 25 debout et à 17-18 assises.

    « Très rapidement, les spectateurs nous ont fait confiance et nous ont suivis dans notre démarche artistique. Dans l’espace de notre living/salon, des personnalités comme Marka, Eric Boschman,  Mister Cover,…ont installé un rapport chaleureux et de proximité avec le public »  signale le directeur. 

    Malheureusement,  la saison 19-20 a été compromise par l’intrusion du Coronavirus. «  En été et fin septembre, nous avons pu quand même ouvrir notre jardin,  afin de respecter au mieux les règles de distanciation sociale. La cuisine a même été investie par les artistes eux-mêmes pour agrandir l’espace scénique ! » fait remarquer Didier Gesquière. «  Mais suite à la « kermesse du grand bazar sanitaire », les spectacles ont été de nouveau reportés, depuis octobre. Mais pas annulés ! »

    Programmation en mai-juin

    A l’instar des salles madrilènes, qui restent ouvertes actuellement malgré le confinement,  les salles belges pourront-elles se relever ?

    « On garde la tête haute et un moral de vainqueur... On verra bientôt si l'Art, celui que nous proposons avec des artistes en vrai, n'est pas essentiel ! » poursuit Didier.                 

    Une programmation a été établie pour les mois de mai et juin.  A commencer, le 30 mai à 15h, par la projection de « Rock And Roll Isn't Only Rock And Roll ». Entre clichés et vraie façon d'exister, les cinéastes Céline Charlier et Didier Gesquière ont aventuré une caméra fureteuse pour tordre dans tous les sens ce que véhicule le mot « rock ».  Ensuite,  du 6 au 8 mai à 21h, «  Bob Jésus », un spectacle théâtral dans lequel Didier Gesquière campe un croque-mort, le dernier d’une lignée de 5 générations ! Avec de nouvelles créations visuelles et sonores de Céline Charlier. Le 5 juin à 20h, concert de Micro B.  Le musicien Benjamin prévoit du tout neuf - qu’il interprétera pour la première fois - des inédits en construction pour un disque et les morceaux de son EP 2019, le majestueux « We were there ». Et le 6 juin à 15h : un quiz 100% belge !  Infos et réservations : 0478 65 91 92. productions@cabotandco.be

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • LIVRE - Un pigeon qui vaut son pesant d'or !

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    Auteure de Gosselies, Marie-Claire Cardinal signe : « L’énigme du pigeon qui valait 2 400 000 euros ».  Aux côtés de Claire, commissaire divisionnaire à Charleroi, la journaliste enquête dans le milieu colombophile, suite à un meurtre commis sur la personne de Philippe Chassart, un passionné milliardaire mondialement connu. Rencontre.  

    - Marie Claire Cardinal, vous jouez votre propre rôle dans le roman.

    MCC : Oui, même s’il s’agit d’une fiction, je tiens à le préciser. Mais, hormis l’enquête, les explications scientifiques sur les pigeons, sur le milieu colombophile et ses pratiques, ainsi que le déroulement des compétitions sont au plus proches de la réalité. J’appartiens à une catégorie très particulière de journaliste colombophile.

    Je collabore d’ailleurs très régulièrement à la revue « La Colombophilie belge ». Pourrais-je, par la même occasion,  faire remarquer aux lecteurs de la Nouvelle Gazette et d’autres journaux, qu’une rubrique spécifique alimentait autrefois les pages des quotidiens ?  Tout comme dans « Meurtre au Colombier » (en 2017), je pimente le récit de mon dernier roman avec une affaire d’empoisonnement (un meurtre maquillé ?),  du sexe, des trafics internationaux, pour attirer le lecteur sur une passion un peu oubliée…

    - Les chiffres de ventes donnent le tournis…

    MCC : Un peu « Marseillaise » sur les bords,  j’ai tapé un peu fort à 2 400 000 la vente d’un pigeon que je cite dans le roman. Mais je me dois de préciser que la réalité dépasse mon titre : la dernière vente d’une femelle championne New Kim en 2020 (1,6 million d'€ pour 450 gr soit 3.555,5€  le gramme !!!!), de ses frères et sœurs de nid et de sa mère et de la colonie complète se clôturait le 16 novembre dernier à 9 551 200  ! Ces données sont tout à fait officielles, il s’agit de la vente de HOK Van de Wouwer en Belgique. Les plus forts pour faire monter les chiffres sont actuellement les Chinois.

    - Charleroi a généré et génère encore de grands champions…

    MCC : Bien sûr. Tout le monde a encore en mémoire les noms de Raymond Cobut d'Anderlues (1948- 1992), super champion colombophile avec 27 victoires nationales et internationales, du jamais vu !!!), de Marcel Englebienne de Forchies-La-Marche (on retrouve encore des descendants dans les très bons colombiers de Charleroi), d’Emile Stoclet (le grand père de mon  mari Daniel ), qui a gagné le plus prestigieux concours international le Barcelone en 1933 ,…

    Dans le milieu ouvrier, et plus particulièrement les charbonnages, la colombophilie était la seule source d’évasion…

    Parmi les « mordus » actuels, citons Thierry et Thomas Sibille de Courcelles, père et fils aussi doués l'un que l'autre.  Bien sûr, la relève n’est pas toujours facile, surtout auprès des jeunes. Mais nombreuses sont les dynasties wallonnes qui performent encore et toujours depuis deux, trois ou quatre générations…

    - Charleroi rend aussi hommage au « pigeon-soldat ».

    MCC  En effet, Charleroi est la seule ville au monde qui peut s’enorgueillir de posséder le seul monument au pigeon-soldat sans aucune allégorie patriotique. Les villes de Bruxelles et de Lille sont plus axées sur les généreuses poitrines des patries respectives ! Le monument à Charleroi, fort discret et joli, est installé en bordure du parc Astrid. La statue a été inaugurée à l’occasion du 11 novembre 1951,  en mémoire du pigeon transmetteur de messages en période de guerre. Ce pigeon a même été volé en 2008, peut-être pour s’assurer qu’il n’était pas dopé (rires), mais depuis une copie a été faite et remise en place ! 

    Même si je suis Bruxelloise d’origine, j’aime beaucoup Charleroi. Dans le roman, je décris plusieurs lieux incontournables de la Ville, comme un petit guide touristique…

     « L’énigme du pigeon qui valait 2400 000 euros ». Prix : 18, 30 . Editions du Lys bleu.

    Propos recueillis par JEAN-CLAUDE HERIN

  • LIVRE- Les bons mots de Bernard Suin

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    « Dé-lis dé-criture » est un véritable régal linguistique. L’homme de spectacle et auteur carolo Bernard Suin s’en donne à coeur joie pour détourner les mots ou faire part de ses réflexions sur le monde qui l’entoure.

    « Maintenir la paix n’est guerre facile », « La pluie s’arrête quand elle n’en pleut plus », « L’anorexie conduit à se retrouver avec son baise-personne»,  « La maison de retraite est le lieu où on laisse la pension en famille», «  Facebook développe la capacité d’être en désaccord avec les autres », «  Le système, soit tu le combats, soit tu fais avec, soit tu le contournes »,…                 

    Dans son dernier ouvrage « Dé-lis dé-criture», Bernard Suin fait se bousculer textes (qui font rire et/ou font réfléchir), aphorismes, jeux de mots,  et autres calembours.  « Ce livre se mange sans faim, se regarde, se dé-vore… Le lecteur y  reviendra souvent, la nuit même peut-être, pour en reprendre une tranche  en cachette » signale l’humoriste.

    Textes et illustrations

     L’idée de ce livre lui est venue en collectant des bouts de papier qu’il colle à son ordinateur. «  Je reste rarement plusieurs jours sans qu’une idée me passe par la tête ! » fait-il remarquer.  Notons que l’auteur a apporté un soin tout particulier aux illustrations (en couleurs) et à la qualité du papier (glacé). Quelques photos lui  rappellent aussi de bons moments. Aujourd’hui, Bernard Suin a recommencé à compiler de nouvelles phrases dans un prochain ouvrage où il constituera un dossier textes et un dossier images.  Humoriste, dramaturge, comédien, musicien, Bernard Suin a été le directeur du Poche Théâtre de 2000 à 2019. Il a écrit aussi de nombreux spectacles. « Dé-lis dé-criture » : Prix : 15 €.  Pour tout contact : bsuin@me.com  Tél.: 495 207 209.
    J.C.HERIN