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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 366

  • BD "AVEC KOENIG" DESSINEE PAR LES CAROLOS PH.GLOGOWSKI ET L.PALMISANO

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    Après la Seconde Guerre mondiale, quatre généraux ont été élevés à la dignité de maréchal de France, dont Pierre Koenig (1898-1970).  Dans l’album BD : «  Avec  Koenig », les dessinateurs carolos Philippe Glogowski et Leonardo Palmisano ainsi que l’historien Patrick de Gmeline rendent hommage à ce Compagnon de la Libération.  Rencontre avec Philippe Glogowski.

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    -Pierre Koenig est moins connu que les trois autres maréchaux Leclerc, De Lattre de Tassigny ou encore Juin…

    P.G. ( Philippe Glogowski) :  En effet, et pourtant, le parcours de cet Alsacien (dont les ancêtres ont choisi le nom de Koenig pour faire plus couleur locale) est assez incroyable… Fils d’un facteur d’orgue, parti de simple soldat sorti du rang, il a gravi tous les échelons, jusqu’à occuper des postes politico-militaires de responsabilité et de confiance auprès du général de Gaulle à Londres. Ce dernier l’a nommé commandant en chef des Forces françaises de l’intérieur en mai 1944. Pierre Koenig a aussi mené une carrière politique, en tant qu’élu du Bas Rhin et président de la Commission de la Défense nationale.

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    - Un véritable héros de guerre aussi…

    P.G. : Oui,  lors de la bataille de Bir-Hakeim (1942), au milieu du désert de Libye, Pierre Koenig a permis à la brigade française libre qu’il dirigeait de freiner l'avancée du général Rommel, permettant aux troupes britanniques de se replier et de vaincre quelques semaines plus tard à El Alamein. J’ai beaucoup d’attachement envers cet homme qui a permis de sauver de nombreuses vies. Un véritable humaniste.

    -La BD historique, c’est vraiment un genre qui vous convient ?

    - P.G. Cela fait presque 20 ans que je dessine pour « Le Vent de l’Histoire » aux Editions du Triomphe, une maison d’édition française qui vend principalement des albums en ligne. Et ma collaboration n’est pas prête de s’arrêter,  vu le succès rencontré ! J’ai commencé par le 1er Tome de la Légion étrangère.

    Prochainement sortira le tome 2 des Hussards parachutistes de Bercheny, qui sera le 17ème titre de la collection. De grands historiens apportent leurs connaissances, comme Patrick de Gmeline pour « Avec Koenig ».

    - Le sport est aussi votre domaine de prédilection…

    P.G. Oui, j’ai moi-même été footballeur. Et d’ailleurs, j’ai un scoop à vous annoncer : la sortie du tome 2 d’ «Arsenal » chez Dupuis, dont le titre est « The Choice ». Cette BD alterne la fiction avec l’Histoire de ce club mythique anglais.

    PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CLAUDE HERIN

    « Avec Koenig » - contact@editionsdutriomphe.fr

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  • LIVRE- "Féminicides 2/0": un récit poignant par Daniel Stoclet

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    Constanza Gonzalves Torres, la femme d’Albert Ferrer, a été massacrée à son domicile.  Très vite, les soupçons de l’inspecteur Dan Galinno et de sa collègue Mélanie Duponchelle se portent sur le riche entrepreneur  de A.F.C. Consulting à Gosselies, d’autant plus que sa première épouse est morte également dans d’étranges circonstances. 

    Cette intrigue nourrit le roman : « Féminicides 2.0 ». Rencontre avec Daniel Stoclet, auteur de Gosselies et enseignant à la retraite.

    - Votre roman est une fiction. Mais une sombre affaire vous a inspiré…

    D.S.  Les faits remontent à la nuit du 10 au 11 mai 1990. Carine Bogaerts (18 ans), une de mes élèves au Centre Scolaire Saint-Joseph Notre-Dame de Jumet Gohyssart, ainsi que sa fille Laetitia (20 mois), ont été sauvagement assassinées dans un home pour femmes en détresse à Wanfercée Baulet. Philippe Robert, ex-compagnon de Carine, a commis l’irréparable,  parce  qu’il ne supportait pas la nouvelle liaison de la jeune fille avec un de ses amis. Plus de trente ans plus tard, ce crime continue de me bouleverser.

    - Au-delà de l’histoire, votre livre dénonce toute forme de féminicides.

    D.S.  Je fais part de mes opinions à travers les réflexions de l’enquêtrice Mélanie : « L’auteur d’un féminicide choisit la force, la contrainte, les sévices pour obtenir ce qu’il estime lui revenir de droit, il veut contrôler la vie de sa conjointe et prendre le pouvoir. Souvent dans l’impossibilité de réagir, la femme s’enferme dans un cercle vicieux, devenant de plus en plus vulnérables face à leur agresseur ».

    Je pense ici tout particulièrement à  l’affaire « Wesphael ». De nos jours,  que ce soit pour juger des meurtres perpétrés par impulsion ou prémédités, les vices de procédure sont trop rapidement invoqués par les avocats pour blanchir les auteurs de ces actes odieux.  Malheureusement, avec le confinement que nous impose le Covid, je crains que le phénomène s’amplifie…

    - L’action commence à Gosselies. Cet ancrage local était-il important ?

    D.S. : Tout à fait. Je suis le petit-fils d’Emile et le fils d’Albert, grands colombophiles dans la région. Fleurusien d’origine, j’habite aujourd’hui à Gosselies. Déjà tout gamin, je faisais beaucoup de vélo. Je me souviens d’un passage à niveau aéronautique qui s’actionnait lorsqu’un avion décollait !

    Depuis les années 60, les choses ont bien changé, avec un trafic aéroportuaire qui a véritablement explosé… La faillite de Caterpillar est une véritable catastrophe économique. Je tenais à en parler dans le livre. Très attaché à Charleroi  et à sa périphérie, j’évoque aussi le Dôme et les Spirous, le nouvel hôtel de police, la course de côtes et l’ex « Eveil des Sens » à l’M de Bomerée,… Je suis particulièrement content du redressement de Charleroi et de l’image qu’elle nous (r)envoie aujourd’hui.

    - Ce roman sera-t-il suivi d’autres ?

    D.S. C’est bien mon intention. Le deuxième est déjà terminé, et s’intitule « Plongée en enfer de Charleroi à Marseille ».  On y retrouvera le même duo d’enquêteurs,  Max, féru d’informatique, ainsi que la journaliste Marie Cardinal (inspirée de ma femme).  Ce sera de nouveau un polar, alternant passages lourds et légers. En effet, j’aime parsemer mes romans d’un peu d’humour...

    J.C.HERIN

  • HACKATHON: We d'ateliers en ligne à MédiaSambre

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    Implantée à Médiasambre, Charlewood, la nouvelle antenne de MolenGeek, a mis sur pied, ce week-end, la première édition du Hackathon : un concours  100% en  ligne, au cours duquel les participants ont présenté des projets audiovisuels. Le Carolo Jean-Michel Lamy a défendu « C-prévu », une ASBL qui lutte contre les fractures sociales.

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    Jean-Michel Lamy 

    Sur le plateau du 5èmeétage de Médiasambre, plusieurs bureaux ont été décloisonnés pour faire place à un local très spacieux qui accueillera très prochainement Charlewood et toute son équipe. « Le principe de cette nouvelle structure,  antenne de MolenGeek (espace de coworking à Bruxelles), est de concevoir, en partenariat avec la RTBF Charleroi et Télésambre, un écosystème technologique en rapport avec des thématiques audiovisuelles. Cette belle synergie se traduira aussi par la mise en place d’événements, d’ateliers, de formations,…» précise Ibrahim Ouassari,  qui en est le fondateur.                             

    « Une des ambitions est de mettre aussi à l’emploi de jeunes Carolos aux métiers technologiques et de marketing digital, dans le contexte des médias » poursuit Valérie Druitte, chef de projet Médiasambre Factory.  Le Hackathon, organisé ce week-end,  était la première concrétisation de la collaboration entre le pôle Médiasambre et MolenGeek.

    rompre les préjugés sur la précarité

    Coordonné par Sara Lou, l’évènement en ligne, entièrement dédié au développement numérique d’un projet vidéo, a rassemblé 140 participants, ce week-end. Mais à cause du Covid, les participants étaient priés de rester chez eux ! Sur 60 projets, 13 projets ont été retenus, dont celui de Jean-Michel Lamy            (40 ans).

    L’aventure de C-Prévu » (C pour Charleroi et Prévu pour « message d’espoir et de changement ») a débuté en août 2017, lorsque cet habitant du Centre Ville de Charleroi  s’est retrouvé dans la rue avec deux de ses amis : Sandra et Maurice.  L’ASBL a été fondée en 2018.  «  Notre objectif est de rompre la fracture sociale auprès des personnes précarisées » précise-t-il.     

    Pour ce faire, ce collectif citoyen met à disposition des ordinateurs à Montignies-sur-Sambre, apporte son aide dans des recherches administratives, dans la rédaction de courriers,…

    « Les vidéos réalisées permettront de rompre les préjugés sur la précarité » précise-t-il. Dimanche,  les projets étaient présentés à un jury.  Et pour alimenter cet événement en ligne, des vidéos étaient réalisées par les représentants de Charlewood, dans le bâtiment de Médiasambre. 

    JEAN-CLAUDE HERIN