Louka Minnella    D.R. 

Trois dimanches d’affilée, Louka Minnella (20 ans) s’est fait remarquer par son excellent jeu de comédien en scout dans la série télévisée : « Coyotes ». « Les 4 mois de tournage sont une expérience qui marquera ma vie à tout jamais », note l’ex-étudiant de l’Athénée Vauban à Charleroi. « Durant cette longue période, j’ai vraiment constaté que j’étais fait pour ce métier. En plus, j’ai porté mon personnage qui faisait figure de « jeune loup solitaire » au sein de sa troupe. Et j’en ai bavé… Jusqu’à me retrouver la tête dans la m…, poussé dans les feuillées par mes camarades ! ». Peu avant « Coyotes », Louka avait tourné dans « Harcelés ». « Les producteurs m’ont rajeuni de quelques années. J’y joue, aux côtés de mes parents (Claire Keim et Bruno Salomone), Hugo, un adolescent qui, contrairement à Kevin dans Coyotes, ne vit pas dans une famille fracturée, mais plutôt normale », explique-t-il.

Le piratage informatique est destructeur

Véritable thriller psychologique, le téléfilm raconte l’histoire d’une famille, victime de cyberattaques. Une photo d’Isabelle, la maman, en petite tenue, va circuler sur la toile. Des messages lancés par un pirate informatique vont remettre en question l’identité du père biologique du père d’Hugo, ce qui va mettre le jeune homme en émoi. « Bien sûr, « Harcelés » a une mission pédagogique, en mettant en lumière les dangers et les dérives d’Internet », souligne Louka Minnella. « Chaque acte, chaque écrit sur les réseaux sociaux laisse des traces. Pirater un engin informatique n’est pas très compliqué, mais le résultat peut être destructeur. »

Le jeune habitant de Merbes-le-Château avait déjà joué dans « Ceux qui travaillent », « La fille inconnue » (par les frères Dardenne), La Stagiaire (sixième saison)… On le verra bientôt sur grand écran dans le long-métrage : « Sans soleil ». « Mes personnages sont généralement assez sombres… », reconnaît Louka. « Mais je me verrais bien un jour dans une comédie », pourquoi pas ? »

J.C.HERIN

C'est au Parc Reine Astrid que Charleroi danse a mis sur pied, samedi, sa quatrième journée de danse « extra muros ».

A l'initiative de Charleroi danse, une quinzaine de participants ont investi la pelouse du Parc Reine Astrid pour un atelier de danse participative intitulé  : « Slow Move Morning Training ». Cette activité, qui s'inscrit dans le projet Corps &Anticorps, se traduit par un désir de se sentir bien dans son corps et en harmonie avec les autres et l'environnement . «  Nous proposons des séquences de mouvements personnels (et parfois inattendus), dans un principe d'action en continu. La démarche se veut à la fois artistique et citoyenne » note le chorégraphe Mauro Paccagnella, coordinateur, accompagné de Lisa Gustone et de Monia Montali.

Au programme de l'après-midi : un atelier pour enfants avec Colline Etienne à la découverte du parc, puis des représentations : - « The Magnificent 4 » de Mauro Paccagnella, - « Farmer Train Swirl » (étude), un solo de Cassiel Gaube et - « Twice #2 » de Aïcha M’Barek, Hafiz Dhaou et Alexander Vantournhout.  Habituellement, Charleroi danse accueille ses activités aux Ecuries. Mais pour répondre aux normes sanitaires, cette institution carolo a privilégié les espaces verts (parcs, bois et jardins), en mettant sur pied 5 journées d'activités à l'extérieur : « Charleroi danse au vert », avec des propositions chorégraphiques simples et accessibles. Samedi prochain, rendez-vous à l'abbaye d'Aulne. La saison 21-22 s'annonce déjà bien remplie, avec notamment la Biennale du 14 au 30 octobre.

J.C.HERIN

A travers les clichés de jeunes photographes du Collectif « Carolographie », les 5 districts de Charleroi se révèlent plus intéressants et surprenants que jamais... Une expo « réelle et virtuelle », à voir tout l'été sur le site de l'Ancienne Abbaye de Soleilmont. Le vernissage se déroulait samedi.

Les Quais de Sambre vus par Augustin Collie ( au centre )

« Il devait être environ 9 heures du matin... Je me poste sur le toit de l'ancien centre de tri postal. Et là,  directement sous mes yeux, j'admire les Quais de Sambre sous un ciel gris mais avec une lumière magnifique... qui fait exploser les couleurs ! Je prends mon appareil photo, et j'immortalise ce paysage hors du commun » raconte Augustin Collie. Ce dernier fait partie, avec 6 autres Carolos (Alexis Barbarin, Martin Adam, Louna Delwarte, Naomi Dalle Molle, Tim Merlonghi et Augustin Pirard) de l'équipe de Carolographie.

Le projet est né dans la tête des trois premiers, en juin 2017 , par la création d'une page Facebook et un compte Instagram. « La Ville de Charleroi était souvent décriée, et nous voulions réagir » poursuit Augustin Collie. « Notre objectif était de donner envie aux gens (et surtout aux jeunes) de découvrir la Ville autrement ».

photos et ruines : un certain charme...

Durant tout l'été, une vingtaine de photographies, capturées dans les 5 districts de la Ville de Charleroi (sites industriels, cadres boisés, nouveaux pôles économiques,...), sont exposées à l'Ancienne Abbaye de Soleilmont. La juxtaposition des ruines et des photos confère un certain charme à l'ensemble. Dommage que le site, en dehors des balades contées, soit si peu ouvert aux visiteurs...

Le vernissage de l'exposition, organisé samedi en fin d'après-midi, rassemblait un public très intéressé de (re)découvrir le patrimoine local. Parmi les personnes personnes, Thomas Dermine, secrétaire d'Etat pour la Relance : «  J'ai fêté un anniversaire mémorable sur le site du Martinet ! » se souvient-il.

Thomas Dermine et sa maman

JEAN-CLAUDE HERIN