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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 364

  • CHARLEROI- Comédie Centrale: Vincent lance un "Pagé" dans la mare...

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    Ah, qu'il est bon de retourner au spectacle, et de rire de bon coeur ! Alors que le virus et ses variants sont toujours présents, le Comédie Centrale propose le dernier one-man-show de Vincent Pagé, en respectant toutes les mesures sanitaires, bien sûr !

    Les Carolos connaissent bien cet humoriste aux cheveux ébouriffés et aux lunettes et aux lacets rouges, puisqu'il s'était déjà produit au Poche Théâtre dans « Full Monty » , « La Vie de Chantier »,... et plus récemment au Comédie Centrale dans «  Tronches de vie ".

    Une fois encore l'amuseur public propose une dizaine de tableaux (souvent très visuels) où le citoyen lambda est confronté à des situations de la vie de tous les jours comme la file devant la boulangerie ou encore le contrôle technique ! Avec beaucoup d'intelligence et de finesse, et sans jamais tomber dans la vulgarité ni le misérabilisme, Vincent Pagé parle de la solitude des personnes âgées, des rencontres amoureuses sur Internet, des sans domicile fixe,... ou de phénomènes actuels comme le trail. Il nous fait rire aussi aux éclats quand il imite Chantal Goya dans « Bécassine » ou encore « Pandi Panda » !

    « Un Pagé dans la mare » co-écrit avec Xavier Diskeuve, à voir jusqu'au 18 juillet au Comédie Centrale, 33, rue du Grand Central, à Charleroi. Réservations au 071/30 50 30, en semaine de 10h à 17h , ou au 071/30 50 31, les soirs de spectacle.

    J.C.HERIN

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  • LIVRE-"Parenthèse. Confinement et après?" de José Hubert

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    Dans : « Parenthèse - Confinement et après ?», José Hubert (70 ans) livre 50 réflexions et méditations (illustrées) sur la crise sanitaire. Jusqu'à sa retraite, cet auteur, également galeriste, a dirigé les services de kinésithérapie et de réadaptation du CHU de Charleroi. Rencontre.

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    - Vous utilisez dans votre livre l'image du Boubier, ancien charbonnage en bord de Sambre. Quel lien avec le confinement ?

    José Hubert (J.H.) : Avec ses vestiges industriels fièrement dressés en bord de Sambre, le Boubier symbolise l'exploitation du charbon, donc aussi celui des mineurs. Avec le temps, cette masse grise est devenue un « Everest » boisé : la nature a donc repris ses droits. Il va de même un peu avec le Covid. Après le drame, l'humanité peut espérer des lendemains meilleurs... Pour reprendre les propos du neuropsychiatre Boris Cyrulnik : «  Quand l'épidémie sera terminée, on constatera que l'on aura dépoussiéré d'anciennes valeurs qui nous serviront à mettre au point une nouvelle manière de vivre ensemble ».

     

    - Dans votre vie active, vous aviez prôné un service d'utilité publique, bien avant la pandémie...

    J.H. : Notamment pour soutenir le monde médical en cas de crise. Pendant des années, le service militaire a été obligatoire ; sa suppression a été décidée en juillet 1992. Pourquoi n'a-t-on pas pensé à le remplacer par un service civique d'utilité publique ? Une réserve de citoyens, formés à des tâches d'aide et de soutien destinées à soutenir le monde médical, nous aurait permis de gagner une guerre contre le covid 19, avec moins de dégâts collatéraux. Dès le début de l’attaque insidieuse en mars 20, nous avons cruellement manqué de protection et d’instruments de défense. La réalité vécue au quotidien est devenue tragique pour tous...

    - Vous êtes le père de Marc, un artiste décédé en 2014. Comment aurait-il réagi, à votre avis, face à cette pandémie ?

    J.H. : Marc était très critique par rapport au système. Il aurait certainement dénoncé le capitalisme qui n'a fait que se renforcer avec la crise sanitaire. Récemment, j'ai visité, à la Galerie Deodato Art à Bruxelles, une exposition personnelle dédiée au street artist le plus important et controversé du moment : Banksy. Les prix auxquels s'envolent ses oeuvres dépassent l'entendement ! Le marché de l'Art s'emballe au détriment de la créativité. Mon fils était un artisan au sens noble du terme. Il n'a jamais renoncé à quitter Charleroi et à y revenir, à l'image d'un de ses poètes préférés : Arthur Rimbaud...

    PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CLAUDE HERIN

    « Parenthèse » par Marc Hubert, 82 pages, 12 euros et « Marc Hubert - Un regard libre sur la vie » 86 pages, 20 euros, aux éditions Edipsychart. Pour tous contacts : hubertjose2004@yahoo.fr- 0496/952 413.

  • JUMET - Une Madeleine "de transition" le 18 juillet

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    Une Madeleine, oui, mais sans festivités... C'est la formule retenue pour ce Tour « de transition », qui aura lieu le 18 juillet. Le plus important pour le moral des marcheurs : ils pourront défiler en uniforme(s) !

    « Bén rade el Madl'lène !» s'exclamait, vendredi, Babette Jandrain, échevine du Folklore carolo, à l'issue de la présentation de la Madeleine 2021, réunissant les membres des Amis de la Madeleine, de l'Etat-Major et du Comité des Fêtes, ainsi que Caroline Taquin et Pascal Tavier, bourgmestres de Courcelles et de Pont-à-Celles. Raymond Drygalski, illustrateur de la revue « El Mad'lèneû », leur remettait un superbe calendrier contenant ses aquarelles.

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    Après une édition 2020 officiellement annulée (les marcheurs étaient invités à faire le Tour mais en ordre dispersé), les Jumétois peuvent retrouver le sourire aux lèvres : la Madeleine est la première manifestation des Marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse, reconnue officiellement par l'Unesco, à pouvoir reprendre, ce dimanche 18 juillet. Les 37 sociétés (dont 28 Royales) se donneront rendez-vous à 5 h depuis la place Francq et rentreront à 12h30 à la rue de la Madeleine.

    Le défilé se fera en uniforme, pour le plus grand bonheur des marcheurs. Le parcours sera toujours de 22 km avec deux petites modifications : pas de passage à la Terre al'danse et un petit contournement à Gosselies, à cause des travaux. Les 45 forains (présents sur le champ de foire du 16 au 22 juillet) ainsi que les cafetiers et restaurateurs sont heureux de revoir du public, mais attention : les groupes trop nombreux seront dispersés et une tenue civile est exigée près des attractions.

    2 sociétés centenaires mises à l'honneur

    « Bien entendu, nous sommes vigilants quant à la situation sanitaire, et surtout à l'évolution des variants du virus qui pourraient changer la donne. Mais restons optimistes » faisait remarquer Jean-Philippe Preumont, responsable de la communication.

    Parmi les changements, signalons qu'il n'y aura ni concert(s) au kiosque, ni arrêt durant la parade, ni retraite aux flambeaux, ni feu d'artifice,... La remise des médailles se déroulera le lundi 19 , de 13h 15 à 21h, au parc Bivort. La rentrée se fera par la rue Wattelar et la sortie par la rue Bivort. 90 médailles en tout seront remises, dont 35 (11 en bronze, 12 en argent, 5 en or et 5 spéciales ) pour l'édition 2021. A voir aussi une expo photo jusqu'au 18 juin au Lunch Garden de Jumet. La première porte sur les Tirailleurs Sénégalais, fondés en 1920 à Heigne.

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    Les Tirailleurs Crédit: Daniel Vanderaveroet

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    Les Marins belges- Daniel Vanderaveroet

    La seconde expo porte sur la Marine Belge. Depuis 1975, les membres de cette société défilent à Jumet dans l’authentique uniforme de la Force Navale Belge. « Nous faisons coup double en célébrant les 100 ans des Tirailleurs, qui auraient dû être fêtés l’an passé, et les 100 ans des Marins, qui fêtent 100 ans, cette année » a souligné Maxime Sempo, président des Amis de la Madeleine.

    JEAN-CLAUDE HERIN