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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 314

  • FONTAINE L'EVEQUE- A petits feux, à voir ce vendredi au Point 9 !

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    Lors de « Fontaine Artisan'Art », les artistes et artisans locaux ont mis à l'honneur le Point 9, un nouveau pôle socio-culturel. D'autres événements suivront...

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    Michel Siciliano, échevin de la Culture, au centre de la photo 

    Samedi soir, le groupe fontainois Philou & The Peacemakers a dépensé  une belle énergie sur des rythmes rock'n'roll des années 60, lors du lancement du 1er événement post-Covid de la Ville : « Fontaine Artisan'Art ». A la tête du groupe, on retrouve Philippe Gustot, ancien politique et véritable initiateur du Point 9 (le projet de ce pôle socio-culturel était dans les cartons depuis de nombreuses années), entouré de ses amis musiciens, sexagénaires bien accomplis. Devenu propriété de la Ville, le lieu, fraîchement rénové, a pour vocation de faire battre la culture, au coeur même de Fontaine l'Evêque.

    Pourquoi « Le Point 9 » ? « Le chiffre a été retenu parce qu'il associe phonétiquement le mot neuf au numéro de la rue Delattre » signale Lorraine Demoulin, directrice du Centre Culturel.

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    « Le but est de se faire côtoyer des artistes issus des univers musicaux, théâtraux, du dessin, de la littérature et de la peinture » poursuit Michel Siciliano, échevin de la Culture. Musique, théâtre et expositions étaient au programme avec le concert de Pierre Vaïana, saxophoniste soprano, un spectacle de l'Académie, une matinée enfantine, le spectacle « A petits feux » de Dominique Bousquet, avec les comédiens fontainois Thomas Gomrée et Céline Robaert.

    D'autres concerts et représentations théâtrales de l'entité se dérouleront régulièrement dans la salle de spectacles, tandis que des expositions d'artistes locaux orneront les murs et les cimaises. Précisons que l'événement était aussi organisé en collaboration avec les services économiques de la Ville.  J.C.HERIN

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    Derry Turla, l'un des exposants 

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    Le spectacle est rejoué le 8 octobre 

    Isabelle et Maxime reviennent au Point 9, à Fontaine-L'Evêque, pour notre plus grand plaisir ce vendredi 8 octobre !
    Quand un anniversaire d'amoureux tourne au règlement de compte ... Avec Céline Robaert et Thomas Gomrée.
    Vous n'avez pas encore réservé ? Foncez sur votre téléphone et appelez le 0455 / 117 007(n'hésitez pas à laisser un message !)
    Ou envoyez un mail à centre.culturel@bib.villedefontaine.be
  • MARCINELLE/MONT-SUR-MARCHIENNE Parcours "décolonial"

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    Quelles étaient les prises de position de personnalités carolos (et autres) face à la colonisation ? Un parcours « décolonial » dans les rues de Marcinelle et de Mont-sur-Marchienne déconstruisait le mythe du « bon » colon blanc...

    C'est une visite pas comme les autres que Maximin Emagna, président d'Europe Belgium Diversity, et Aliou Balde, guide « décolonial », tous deux membres de « Mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations », avaient mise sur pied dans les rues de Mont-sur-Marchienne et de Marcinelle. Une dizaine de personnes (Carolos, montoise et liégeoise) étaient au lieu de rendez-vous. Le Collectif « Mémoire coloniale » s'était déjà fait connaître, le 2 juillet 2020, en rendant un vibrant hommage à Patrice Emery Lumumba, modèle d’engagement et de défense des idées de liberté, d'indépendance et de tolérance. Pour rappel, la rue Paul Pastur à Charleroi Nord avait été débaptisée au profit du nom de l'ancien Premier Ministre congolais, assassiné à l’âge de 35 ans. Le parcours de dimanche dernier, en collaboration également avec l'Observatoire de la Négrophobie en Europe (NOE), revenait sur les liens entre le monde ouvrier et la colonisation belge, le recrutement des ouvriers pour les colonies, les liens entre lutte des classes et la colonisation. Charleroi et les communes de l'entité possèdent un patrimoine colonial dans son espace public.

    A.Defuisseaux s'est opposé aux prêts coloniaux

    La visite commençait à l'angle de l'Avenue du roi Albert 1er et de l'Avenue Elisabeth, à Mont-sur-Marchienne. « Ce n'est pas un hasard si nous sommes ici » signalait Aliou Balde. « Le Roi Chevalier, si respectable qu'il soit, a participé néanmoins à la création de l'Union Coloniale, une espèce de Fédération des associations coloniales de Belgique qui prônait la propagande coloniale, légitimant le système de domination coloniale comme un projet d'apport civilisationnel, dont la Ligue du Souvenir Congolais ». Autres rues en lien avec des personnalités favorables ou défavorables à la colonisation: la rue Albert Defuisseaux (rebaptisée récemment rue Erasme), avocat et homme politique qui s'est opposé aux prêts accordés à Léopold II, la rue Jules Bordet, médecin immunologiste et directeur du Conseil d'hygiène du Congo (Prix Nobel de physiologie en 1919), la rue Paul Janson, homme de droit, adepte de l'anthropométrie (il a offert des crânes à la société d'anthropométrie à Bruxelles),... « Le nom des rues a été bien pensé par les autorités locales» poursuivait Aliou Balde. «  De façon générale, le système colonial (ou la « mission civilisatrice ») n'a jamais été conçu(e) pour le bien-être de la population colonisée, mais pour sa domination et l'exploitation des ressources naturelles. Des parcours comme ceux-ci déconstruisent des mythes coloniaux. D'autres visites et activités seront organisées par Europe Belgium Diversity et le CMCLD ( via page Facebook).

    JEAN-CLAUDE HERIN  

  • MARCHIENNE-AU-PONT Le retour du Pardon

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    Placée sous le patronage de la Ville de Charleroi et du Cercle Royal Mars et Mercure (Club de Charleroi), la 26 édition du Pardon de Marchienne s'est déployée ce week-end, en bord de Sambre. Cet événement festif a rassemblé bateliers, plaisanciers, marins et autres utilisateurs de la voie d'eau.

    Il faisait particulièrement chaud, samedi après-midi, lors du défilé nautique de la Flamme de l’Amitié, mené par la vedette fluviale Libération, et lors de l’allumage de la Flamme du Pardon. Il y avait du beau monde sur les quais: la Musique Royale de la Marine, qui accompagnait l'événement, ainsi que les autorités politiques (avec Alicia Monard, échevine carolo du Protocole), militaires et administratives. Ouvert au grand public, le Pardon Batellerie-Plaisance-Marine est un rassemblement festif et une occasion de contacts informels et amicaux entre navigants de toutes catégories et de toutes classes sociales. L'événement était aussi l'occasion de célébrer, de manière conviviale, les 75 ans d’existence de la Marine et de présenter aux jeunes, dans le cadre des « Job Days », la diversité des carrières offertes par la Marine.

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    Cette année, la Flamme du Pardon était allumée par la nouvelle ASBL Spes Nostra, qui a repris la gestion du Bateau-Chapelle et qui permet ainsi de pérenniser ce symbole de la Batellerie. Le dimanche, la Messe du Pardon était célébrée à bord du Bateau-Chapelle, suivie de la bénédiction des bateaux. Pour les amateurs, une brocante et divers stands marins animaient aussi le site de la place Kennedy, avec une exposition consacrée aux 75 ans de la Marine (Bibliothèque Yourcenar - Château de Cartier).

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