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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 315

  • MONT-SUR-MARCHIENNE Blind photo

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    Comment un(e) déficient(e) visuel(le) peut-il (elle) aborder la photographie ? Jusqu'au 16 janvier 22, l'expo « Blind photo», menée par le Musée de la Photographie conjointement avec Les Amis des Aveugles de Ghlin, sensibilise le public à cette question.

    Une expression populaire dit qu'« on ne croit ce que l'on voit ». Alors, dans notre société, où l'image conditionne quasi toute notre existence, comment une personne peut-elle « voir » la réalité quand elle perd la vue ? C'est la question que le visiteur peut se poser en parcourant : l'expo « Blind photo ».

    « Si j'étais une photo, je serais un parmi des nuages qui dansent, et voyagent dans un ciel entre éclaircies et pluie » signale Françoise (76 ans) de Montignies-sur-Sambre. « Pour moi, ce serait une plage de sable fin, avec une eau bleue, où l'on voit les poissons au travers » dit Adeline (28 ans) de Mouscron. Pour Isabelle (51 ans) de la région namuroise, ce serait des vagues frappant une falaise, et pour Laurence (31 ans) de Feluy, ce serait un grand espace sauvage où des chevaux galopent en toute liberté.

    Sous l’œil photographique de Boris Spiers, et avec l'accompagnement de Sophie Hamaide, ergothérapeute, ces quatre malvoyantes ont réalisé 25 photos, exposées au Musée de la Photographie, jusqu'au 16 janvier 22. Outre des cours théoriques, des conseils pratiques ont porté sur la lumière, les ombres, l'utilisation d'un appareil numérique, sur l'I Phone,...

    dépasser les préjugés...

    L’aventure débute en 2015 lorsque le musée se lance le défi de rendre accessible la photographie aux malvoyants. Mettant en place dans un premier temps des dispositifs pour rendre la lecture photographique multi-sensorielle, le service de médiation va plus loin en adaptant la découverte du laboratoire photographique.

    En mars 2019, une étape supplémentaire est franchie lorsque quelques malvoyants et aveugles décident de prendre en main l’appareil photo dépassant ainsi tous les préjugés. Le contenu du catalogue de l'exposition « Blind photo » est accessible aux personnes non et malvoyantes, via une page web contenant des fichiers textes et des audiodescriptions. Un QR Code permet d'être dirigé vers le site Blind Photo. Infos : Visites du mardi au dimanche de 10h à 18h, Avenue Paul Pastur, 11 à Mont-sur-Marchienne, en collaboration avec les Amis des Aveugles. mpc.info@museephoto.be – 071/43 58 10.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • THEATRE DE L'ANCRE Kévin: un certain regard sur l'enseignement

    A travers leur création : « Kevin », Arnaud Hoedt et Jérôme Piron, linguistes de formation, s'interrogent sur l'école, ses valeurs et ses enjeux.

    Au cours de leur précédent spectacle : « La Convivialité », les deux enseignants belges Arnaud Hoedt et Jérôme Piron tiraient le constat que certaines règles d'orthographe de la langue française - notamment celles régissant les accords des participes passés, toutes plus compliquées voir tordues les unes que les autres au regard des autres langues - pouvaient être une source d'inégalités et de fractures sociales. Sur leur lancée, les deux linguistes poursuivent leur réflexion sur l'apprentissage scolaire dans « Kevin ». Ce titre leur vient du nom de l'un de leur élève en 2ème secondaire différenciée dans l'établissement technique et professionnel, où ils ont donné cours pendant 15 ans. Les deux auteurs-performeurs jettent un regard naïf et (forcément) partial, tantôt amusé tantôt sérieux sur l'école. Comment cette dernière se définit-elle ? A quoi sert-elle ? Et à qui ? Arnaud Hoedt et Jérôme Piron ont entrepris un travail de recherche - toujours en cours- avec le soutien de sociologues, pédagogues et avec le Groupe Interdisciplinaire de recherche sur la socialisation, l'éducation et la formation. « Il y a les pédagogues compétents, les profs qui aiment leurs élèves et dont la personnalité est une leçon à elle seule, les directeurs d'école qui luttent jusqu'à l'épuisement, les parents compliqués, les élèves inspirants. Mais aussi les autres... » soulignent les deux enseignants. «  Qu'est-ce qu'on fait si on perd l'école ? Entièrement. Complètement. Qu'on fait table rase. Qu'on passe les chars et qu'on répand le sel. Pour que rien ne repousse à cet endroit. Jamais. Et ensuite on verra »...

    « Kevin », une proposition de L'Ancre, est à voir le 2 octobre à 19h, au Centre de Délassement, Avenue des Muguets, 16 à Marcinelle. Prix Plein 15€ | Réduit 12€ | Abo 10€  Réserver par téléphone au 071/31 40 79, par mail ou à la billetterie vendredi à l'Ancre de 9h à 12h30 et de 14h à 17h. info@ancre.be

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • MARCINELLE- Dames de carreau au Bois du Cazier

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    Le Bois du Cazier a réalisé une exposition-parcours en extérieur intitulée : « Dames de carreau ». Le public a pu voir les bustes lors des journées « Tout feu, tout flamme ». A voir jusqu'au 5 décembre.

    Elles s'appellent Eulalie Desmanet de Virelles, la fondatrice du Bois du Cazier, Barbe, la sainte patronne des mineurs, Andrée Grandjean, avocate des veuves et des orphelins,... Elles sont épouses et filles de mineurs ( veuves et orphelines doublement victimes) ou encore occupent la fonction de soeur, d'infirmière, de hiercheuse, de glaneuse,...

    « Lorsque l’on évoque les charbonnages, on voit des cohortes de gueules noires, et l’on en oublie bien souvent le rôle des femmes » signale Jean-Louis Delaet, directeur du Cazier.  « Bien qu’elles soient de moins en moins présentes sur le carreau de la mine au fil du temps et des progrès de la législation sur le travail, elles appartenaient bien au monde du travail ». Au Bois du Cazier, ces figures féminines trop méconnues sont celles qui ont jalonné l’histoire du charbonnage, de la propriétaire de la première concession minière en 1822 aux veuves et orphelines des mineurs décédés lors de la catastrophe de 1956. L’exposition se présente sous la forme de 12 totems placés à des endroits symboliques qui se trouvent sur le parcours de la visite classique. Ils sont aussi reconnaissables par leur graphisme rappelant une carte à jouer.

    Dans le cadre de l' événement « Tout feu, tout flamme », le public Dans le cadre de « Tout feu, tout flamme », le public a pu assister aux nombreux processus de soufflage à la canne qui permettent de former le verre à 1200°, en compagnie d'animateurs de l’association VerriBelGlass. Infos pour l'expo : 071 88 08 56.

    J.C.HERIN

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