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Société - Page 8

  • HACKATHON: We d'ateliers en ligne à MédiaSambre

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    Implantée à Médiasambre, Charlewood, la nouvelle antenne de MolenGeek, a mis sur pied, ce week-end, la première édition du Hackathon : un concours  100% en  ligne, au cours duquel les participants ont présenté des projets audiovisuels. Le Carolo Jean-Michel Lamy a défendu « C-prévu », une ASBL qui lutte contre les fractures sociales.

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    Jean-Michel Lamy 

    Sur le plateau du 5èmeétage de Médiasambre, plusieurs bureaux ont été décloisonnés pour faire place à un local très spacieux qui accueillera très prochainement Charlewood et toute son équipe. « Le principe de cette nouvelle structure,  antenne de MolenGeek (espace de coworking à Bruxelles), est de concevoir, en partenariat avec la RTBF Charleroi et Télésambre, un écosystème technologique en rapport avec des thématiques audiovisuelles. Cette belle synergie se traduira aussi par la mise en place d’événements, d’ateliers, de formations,…» précise Ibrahim Ouassari,  qui en est le fondateur.                             

    « Une des ambitions est de mettre aussi à l’emploi de jeunes Carolos aux métiers technologiques et de marketing digital, dans le contexte des médias » poursuit Valérie Druitte, chef de projet Médiasambre Factory.  Le Hackathon, organisé ce week-end,  était la première concrétisation de la collaboration entre le pôle Médiasambre et MolenGeek.

    rompre les préjugés sur la précarité

    Coordonné par Sara Lou, l’évènement en ligne, entièrement dédié au développement numérique d’un projet vidéo, a rassemblé 140 participants, ce week-end. Mais à cause du Covid, les participants étaient priés de rester chez eux ! Sur 60 projets, 13 projets ont été retenus, dont celui de Jean-Michel Lamy            (40 ans).

    L’aventure de C-Prévu » (C pour Charleroi et Prévu pour « message d’espoir et de changement ») a débuté en août 2017, lorsque cet habitant du Centre Ville de Charleroi  s’est retrouvé dans la rue avec deux de ses amis : Sandra et Maurice.  L’ASBL a été fondée en 2018.  «  Notre objectif est de rompre la fracture sociale auprès des personnes précarisées » précise-t-il.     

    Pour ce faire, ce collectif citoyen met à disposition des ordinateurs à Montignies-sur-Sambre, apporte son aide dans des recherches administratives, dans la rédaction de courriers,…

    « Les vidéos réalisées permettront de rompre les préjugés sur la précarité » précise-t-il. Dimanche,  les projets étaient présentés à un jury.  Et pour alimenter cet événement en ligne, des vidéos étaient réalisées par les représentants de Charlewood, dans le bâtiment de Médiasambre. 

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- Une Saint-Nicolas... sans Saint-Nicolas !

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    Les enfants ont pris la place de Saint-Nicolas

    Au Centre commercial Ville 2 et dans les locaux de « La Faim du Mois », la crise sanitaire a obligé les organisateurs à se réinventer complètement pour les fêtes de Saint-Nicolas.  Avec succès !

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    C’est du jamais vu : une Sainte-Nicolas fêtée sans le saint patron à la crosse, à la mitre et à la grande barbe blanche ! A Ville 2, les enfants s’étaient même assis à la place de Saint-Nicolas, derrière un fond d’écran vert virtuel. 

    En trois jours, 3800 sachets de bonbons ont été offerts généreusement par le Centre Commercial, à l’initiative de Marie Falisse, responsable des animations.       

    Les bambins étaient 330 à prendre la pose samedi et mercredi passé, et 200 ce samedi.  Puis ils recevaient une photo avec le grand saint… imprimé !

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    « C’est extraordinaire d’avoir mis en place cette animation, tout en respectant les mesures sanitaires liées à la Covid-19 ! » s’exclamaient Sandrine et Ludovic, un couple du Centre Ville, parents de Lucas (6ans) et Noah (2mois). « Nous avions appris l’événement par Facebook. C’est à coup sûr un événement dont on se souviendra ! ». Assez incroyable : non loin de là, un trône est déjà installé pour une Noël… sans père Noël !

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    Marie Falisse, installée à la place... du Père Noël ! 

    des colis par centaines

    C’est aussi en l’absence du grand saint que l’on célébrait, samedi, Saint-Nicolas à la « Faim du Mois ». Pour rappel, parce que  « fin du mois » rime trop souvent avec « faim de mois »,  cette ASBL carolo offre, deux fois par semaine, à la rue Ferrer, un repas chaud à tous ceux qui en ont besoin. Le coordinateur Hicham Imane avait mobilisé une équipe d’une vingtaine de bénévoles, pour distribuer, tout au long de l’après-midi, des colis composés pour chacun de jouets, de peluches et de bonbons. 

    Les dons avaient afflué, provenant de particuliers et de diverses associations : Les Amis de la Rue, Formidable, les Chefs Solidaires Carolos, le FC Gerpinnes, un club de motos,…

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    Le renard rose et bleu, la mascotte de l’ASBL, accueillait les bénéficiaires. Un bel élan de solidarité, en ces temps bien difficiles !

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    JEAN-CLAUDE HERIN

  • PORTRAIT- Olivier Biard: retour forcé d'Australie pour ce bourlingueur

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    Olivier Biard, un habitant des Bons Villers, avait projeté de passer trois ans en Australie.  Mais le Covid-19 est passé par là… Le jeune bourlingueur est revenu dans sa terre natale,  à la Ferme des Grands Prés.  Il y a effectué  divers travaux comme saisonnier.

    Pendant 5 mois, Olivier Biard (29 ans) des Bons Villers, a travaillé, ainsi  que d’autres saisonniers appelés en renfort par Jean-Yves Vancompernolle et son épouse, à la Ferme des Grands Prés à Liberchies.

    Il faut dire que, dans le contexte de la crise sanitaire, les ventes s’y portent plutôt bien.                   

    Dans l’immense hangar, le jeune homme a trié, pesé, calibré des courges. Les mois précédents, il avait préparé des colis de fraises, d’asperges, de fenouils, de  brocolis,… Tous les légumes sont envoyés dans des grandes surfaces ou dans des magasins bio.

    Le parcours d’Olivier est assez particulier : après ses études secondaires, il a fait un voyage en van dans les pays de L’Est. Puis il a travaillé dans une agence de publicité à Bruxelles.  Mais l’envie de repartir pour de nouvelles contrées est rapidement revenue.  En février 2019, il gagnait l’Australie, où il a aménagé un van, avec le projet de proposer ses services pendant trois ans dans des fermes.

    priorité aux travailleurs australiens

    Arrivé à Barmera et à Renmark, à 4 heures de route d’Adélaïde,  Olivier  a accepté diverses propositions. Par exemple, dans le terrain d’un motel à l’abandon,  il a récolté des pommes de terre. Là, il a pu faire la connaissance d’une vingtaine d’autres « backpackers », littéralement « des porteurs de sac à dos ». 

    Malheureusement, en mars 2020, cette belle aventure a pris fin. « La crise du Coronavirus a amené les habitants des grandes villes qui avaient perdu leur emploi, à se diriger dans les campagnes. Le gouvernement australien a vivement demandé aux travailleurs étrangers de retourner dans leur pays : ce que je peux comprendre » signale le jeune homme.

    Après la crise sanitaire, il caresse déjà d’autres projets : se rendre au Canada ou en Nouvelle-Zélande, toujours avec son van, bien sûr !

    Décidément,  rien n’arrête ce jeune bourlingueur ! Pour tous contacts avec Olivier : 0478/68 76 76.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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