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  • GOZEE- Des armes impressionnantes aux Scottish Days !

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    Pipe bands, kilts, whisky, highland games,... ont pimenté la 2ème édition des Scottish Days. Un énorme succès, puisque plus de 8000 personnes se sont rassemblées sur un week-end à la Ferme de l'Abbaye d'Aulne !

    les armes de la Compagnie française Terra Crom, dont certaines sont hautes de 2 mètres !

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    Que ce soit le tir à la corde, ou encore le lancer de pierres, de haches, de troncs,... Aucune de ces épreuves très physiques n'a résisté à « Douf », samedi après-midi. «  J'étais déjà venu avec mes copains, l'an passé. J'adore me dépasser aux Highlands Games » signalait le jeune homme de Fosses-la-Ville.

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    "Douf", 4ème à gauche 

    Durant tout le week-end, les Scottish Days, mis sur pied par la société thudinienne Art &Smiles, ont battu leur plein, sous un magnifique soleil, que ce soit à travers le village d'artisans (couteliers, forgerons, tourneurs sur bois,...), le Village écossais des « Petits Poids » conçu spécialement pour les enfants, le dressage de poneys, les gibets de potence (eh oui, la torture était fréquemment pratiquée!), les Celtic Brothers, groupe spécialisé dans les reprises de musiques celtiques, bretonnes et irlandaises, les Pipe Bands, les mariages clandestins, les spectacles des carolos Yann et Youri Lejeune, les dégustations de produits locaux,... L'amusement était partout et surtout familial !

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    En musique ! 

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    Des groupes de reconstitution étaient venus en nombre. C'était le cas de « Terra Crom », une Compagnie de Picardie. Parmi les pièces exposées dans leur stand: des goupillons, des langues de boeuf, des poinçons, des fléaux,... « Vers l'an mille, les cavaliers n'étaient pas très bien protégés. Ils étaient facilement déstabilisés, blessés ou tués par des hommes à terre portant des armes de 2 mètres de haut, terminées par des crochets ou des vouges, lames très larges à tranchant arrondi » expliquait Laurent Vantecombreux, l'un des membres.

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    Au pilori ! 

    « Nous nous intéressons particulièrement à l'Ecosse durant le Moyen Age. A l'époque, ce n'était pas le kilt qui était porté (il date seulement du 18ème siècle), mais le tartan. Mais notre groupe, folklorique, mélange différentes époques. Nous ne craignons pas quelques anachronismes ... pourvu que ce soit écossais ! ».

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    Le carolo Youri Lejeune 

  • CHARLEROI: Expo Napoléon et 1er Empire à l'Impromptu Théâtre

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    Jérôme Roose en uniforme de général de Division 4 étoiles ( chef de corps d'armée), copie conforme de celui du Prince Eugène de Beauharnais

    Reconstitueur, Jérôme Roose expose des pièces d'exception en rapport avec la période du 1er Empire. Puis le Carolo se rendra à Borodino, lieu de bataille opposant la Grande Armée commandée par Napoléon à l'armée impériale russe.

    A la fin du mois d'août, Jérôme Roose rejoindra Borodino. Pour rappel, ce village lié à la Campagne de Russie marquera, en 1812, un coût d'arrêt sévère aux ambitions de domination européenne de Napoléon. « Quand un pays est impliqué dans un conflit armé, comme c'est le cas de la Russie actuellement, on ressent plus encore les affres de la guerre » note le comédien et auteur carolo. « Bien sûr, ce déplacement comporte des risques, mais je serai escorté. Par contre, je n'irai pas à Moscou, ce serait trop dangereux ».

    Cette passion remonte à l'enfance. « Je collectionnais déjà à l'époque des soldats de plomb » raconte Jérôme Roose. « Par contre, je ne voue pas véritablement une admiration sans bornes pour Napoléon qui restera pour moi un personnage assez controversé. Je suis plutôt fasciné par le 1er Empire (1804-1815) et par ses uniformes ».

    Jérôme Roose est reconstitueur, fait partie du Souvenir Napoléonien, et collabore avec le Musée de Ligny, le Mémorial Waterloo 1815 et des associations qui recherchent l'authenticité des habits durant la période napoléonienne.

    Un véritable service de vaisselle

    Une cinquantaine de pièces, privées ou en prêt (notamment provenant de Cristina Barreto-Lancaster, historienne et couturière), seront présentées à l'Impromptu Théâtre, lieu où Jérôme Roose se produit lors de ses spectacles. Dans la 1ère salle, sera reconstituée la vie de camp lors d'un bivouac, avec une vitrine contenant des sabres et des épées ayant réellement servi. Dans le salon, seront exposés un service original de vaisselle (verres, assiettes, couverts,...) d'Eugène de Beauharnais, fils de Joséphine, ainsi que des armes à feu : pistolets, mousquets, boulets de canon, baïonnettes, balles retrouvées à Waterloo,... La vie civile féminine (toilettes, écritoires, bijoux,... ) sera mise l'honneur dans le bar. « La plupart de mes objets ont été achetés dans des brocantes ou chez des particuliers » note Jérôme Roose. L'exposition se tient les 18, 19 et 20 août, de 10h à 18h, à l'Avenue de l'Europe, 68, à Charleroi. Entrée : 5 euros. Pour tous contacts : 0476/52 74 57 - 0499/34 39 06.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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  • CHARLEROI: Dernier week-end Dupuis au Musée des Beaux-Arts

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                à gauche : Morgan Di Salvia et Thierry Tinlot. Dessinateur : Benoît Féroumont.

    En 8 mois, 21 000 visiteurs ont parcouru l'expo sur les éditions Dupuis, leader de la BD dans le monde entier. Lors de ce dernier week-end, le public pouvait assister à un match d'impro, se laisser guider, obtenir une dédicace, voir une mise en couleurs,...

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    Par un dessin spontané, Benoît Féroumont, auteur de la BD : « Le Royaume » aux éditions Dupuis, lançait, samedi, un match d'impro BD mis sur pied par la Ligue d'Impro. Devant un public familial, et sous le regard amusé des commissaires Thierry Tinlot et Morgan Di Salvia, ancien et actuel rédacteur en chef de Spirou, le comédien Sébastien Hébrant et Jean-Marc Cuvelier, membre de la Ligue d'impro, laissaient libre cours à leur imagination. Le premier thème de la journée ? « L'engrenage fantôme » !

    Ce week-end clôturait l'expo inaugurée le 17 novembre 2022 par le musée des Beaux-Arts, à l'occasion des 100 ans des éditions Dupuis. Un beau succès, puisque, depuis ce jour, celle-ci a été fréquentée par 21 000 personnes, 128 groupes scolaires, 102 groupes adultes, et par des plaines de jeux à partir de la mi-juillet. « Parmi les éléments positifs, citons l'émerveillement pour le réaménagement architectural du nouveau musée très lumineux, aéré » signale Eve Delplanque, directrice du musée.

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    Morgan Di Salvia 

    tous les publics touchés

    « Ensuite, l'expo a touché de multiples publics. Les jeunes sont entrés dans l'univers des héros et la manière dont ceux-ci voient le jour. Les bédéphiles ont pu admirer de magnifiques planches de Jijé, Franquin, Will, Waltéry, Morris, Roba,... Ce qui a retenu l'attention aussi : la grande bibliothèque mise à la disposition des lecteurs, ou encore le parcours d'exposition : comment on fait une BD, les techniques utilisées, les ateliers, ainsi qu'une installation en réalité virtuelle qui faisait plonger dans un webtoon. Cette expérience a demandé une constante maintenance en vue de l'engouement suscité : il nous a parfois manqué de casques ! ».

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    A droite Thierry Tinlot 

    Après le 18 août (dernier jour de l'expo pour le grand public!), les pièces retourneront auprès des prêteurs privés et publics. Au sein du projet développé par le PBA, une expo permanente Dupuis intégrera certainement l'apport Dupuis à la BD.

    « Le sport, tout un art »

    Le 24 novembre 2023 débutera l'expo : « Le sport, tout un art » (jusqu'au 21 avril 2024), montée par l'équipe scientifique du musée. Un thème rarement traité, puisque la dernière expo de ce genre en Belgique a eu lieu dans les années 80. Deux axes la parcourront : - le sport comme sujet au travers d'oeuvres du 19ème siècle à partir de différents courants artistiques : réalisme social, impressionnisme, photographie, cubisme, attraction,... à partir d'oeuvres de Navez, Van Rysselbergh, Donnay, Carte,... - le sport local : le cyclisme, la boxe, la balle pelote, le football, le basket ball, le stade Yernaux,... en pays carolo. « Il n'y a pas de réelle concordance avec les Jeux Olympiques, puisque l'expo était prévue plus tôt, mais la proximité des épreuves est favorable à l'expo sur le sport » poursuit Eve Delplanque.

    JEAN-CLAUDE HERIN