Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • ROMAN DE BERNARD MOLLET: "Turbulences estivales" ou l'Effet papillon !

    turbulences.jpg

    L’action se déroule dans notre région. Deux paisibles familles sont fortement ébranlées par des événements tragiques, à quelques années d’intervalle.

    La suite, addictive et stupéfiante, est racontée dans « Turbulences estivales », un roman/ thriller signé par l’auteur carolo Bernard Mollet. Rencontre.

    - Dans votre premier roman, vous mettiez une grande part de vous-même. Ce qui n’est plus le cas dans le deuxième…

    Bernard Mollet (BM) : Il est vrai que dans « J’avais promis »,  je me projetais dans le récit par mon attachement à la nature et à la montagne,  ainsi qu’aux années 70 à 90, traversées dans ma jeunesse. Cette fois, j’ai changé de cap en m’intéressant au registre de l’intrigue, tout en restant  très attentif à la psychologie des personnages,  afin de permettre à chacun de plonger émotionnellement au cœur des évènements.

    Le pitch : deux familles tranquilles, des drames, des rebondissements et en parallèle, un personnage très mystérieux, une femme semblant séquestrée qui vient tout remettre en question, faire douter, voire manipuler le lecteur. Quels liens établir, quelle issue à cette fiction déroutante ?

    - Une bonne partie de l’histoire se passe entre Châtelet et Gerpinnes ainsi que dans la vallée de la Molignée…

    B.M.  Oui, dans le joli petit village de Sosoye exactement. Je tenais à ancrer le roman dans des lieux que je connais parfaitement, où je me situe avec facilité. C’est aussi le village qui a vu naitre le premier tueur en série belge,  un des pires criminels de notre pays qui a perpétré de nombreux meurtres. Lui et d’autres figures sombres traversent insidieusement le récit.

    - Pourquoi ce titre « Turbulences estivales » ?

    B.M. A l’instar de ce que l’on nomme « l’effet papillon », un petit événement anodin peut avoir d’importantes conséquences en cascade, même à distance. Ces turbulences ne sont peut-être pas toujours catastrophiques. Au contraire, elles peuvent remodeler positivement des destins, faire retrouver des chemins oubliés !

    - Qu'est-ce qui vous fait écrire, en général? D'où l'inspiration vous vient-elle ?

    B.M. Ce qui me fait écrire c’est l’amour de la langue et sa richesse, l’envie de raconter des histoires, le souhait de partager des idées. C’est le plaisir vibrant dans l’agencement des mots, dans la recherche de la bonne formulation pour transmettre un fait, une pensée, une émotion voire une atmosphère. C’est le bonheur de concrétiser, de mettre en forme le cortège d’idées et de réflexions qui s’entrechoquent dans mon esprit, de les poser et les observer avec recul. C’est aussi le délice de jouir du pouvoir absolu de l’auteur face à la fiction, celui de décider de tout, des personnages, des lieux, des ambiances et d’en changer à son gré, selon le cours qu’il veut donner à son récit.

    L’inspiration se trouve partout autour de nous, pour peu que nous soyons curieux des autres et du monde qui nous entoure, que nous observions et cherchions à comprendre, à envisager les choses à travers différents prismes. J’aime appréhender la personnalité des gens, les trajectoires de vie, les relations interpersonnelles, mais aussi les environnements qui nous façonnent.

    « Turbulences estivales » par Bernard Mollet, 15 , 230 pages. Disponible sur le site de « Le livre en papier » www.publier-un-livre.comou dans les Librairies : Molière à Charleroi, Grand’rue à Trazegnies, du Perron et Franco-Belge à Châtelet.

    PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CLAUDE HERIN