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  • PORTRAIT- Jean-Loïck Michaux, entrepreneur à succès: SerendipiaLife: mettre Charleroi sur la carte du monde des startups

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    Jean-Loïck Michaux avec Mathieu Demaré, directeur de Co-Station, dans les bureaux de Co-Station 

    Des Etats-Unis,  où il a vécu quelques années, Jean-Loïck Michaux ramène chez nous le concept de coliving et de coworking Serendipia.  Ce jeune Carolo dynamique est en train d’étendre ses activités commencées dans la  Silicon Valley,  en Belgique et  dans le reste du monde.

    Alors qu’il vient d’avoir 30 ans, Jean-Loïck Michaux peut déjà être fier d’un beau parcours... Le jeune homme, originaire de Jamioulx, a fait des études secondaires de sciences économiques à l'IND Loverval.

    Puis, bardé de son diplôme en entreprenariat sociétal, développement économique et administration des affaires, il a pris, depuis 7 ans, la direction des États-Unis,  du Zimbabwe, de la Thaïlande, de Dubaï,... lors d’événements rassemblant entrepreneurs et étudiants sortant d'écoles de commerce et d’innovation sociale du monde entier, dans le cadre de SerendipiaLimitless, un groupe permettant des échanges d'idées et de soutiens mutuels.

    Jean-Loïck a créé aussi Simba, une entreprise sociale qui crée un accès à l'éducation de qualité, basée sur des standards internationaux, pour des enfants défavorisés dans le monde.  

    Séjournant régulièrement aux Etats-Unis (7 ans à San Francisco),   Jean-Loïck développe une plateforme globale de coliving. Né dans les années 2000,  aux États-Unis, ce concept se veut une forme de cohabitation,  réunissant une communauté centrée sur les mêmes intérêts. En quelque sorte,  les habitants d’un logement en coliving partagent des espaces communs pour vivre et travailler et disposent chacun de leur espace privé.

    l’idée est venue d’un matelas​

    Depuis la crise du Covid, Jean-Loïck est revenu dans ses terres natales. Il  se rend régulièrement au Co.Station de Charleroi, au Quai Verlaine, pour travailler et rencontrer l’écosystème startup de Charleroi. L’endroit se veut un espace   de rencontres et d'échanges, avec pour principal objectif  d’accueillir les startups en quête d'infrastructures et/ou de coaching.

    « Au départ, cette idée de coliving est venue de matelas que je voulais revendre sur Craigslist en tant qu’entrepreneur étudiant, durant mon Masters à San Francisco. Je me suis rendu compte que la création d’une communauté pour entrepreneurs dans mon appartement et la location de mes matelas 900$ par mois seraient rentables et allaient me permettre de me construire un réseau dans une ville où je me trouve à nouveau.» signale Jean-Loïck.

    « Lancer un coliving à Charleroi signifierait concrètement faire partie d’un réseau global de coliving ».

     le plus jeune entrepreneur du bitcoin

    Le public cible regrouperait  des jeunes entrepreneurs, ingénieurs, designers,  et artistes, locaux  ou en mission à l’étranger en recherche de logements flexibles pour des durées variant de 1 mois à 2 ans. «  Nous attendons maintenant avec impatience le lancement de Serendipia Nest à Jamioulx. Et voir l’expansion globale de Serendipia.Life: une plateforme globale de communautés de coliving et coworking. Affaire à suivre ! » poursuit le jeune entrepreneur. 

    Jean-Loïck Michaux est aussi devenu expert en crypto-monnaies et en blockchain (mode de stockage et de transmission de données).  Depuis lors, il a donné des conférences expliquant l’importance de ces nouvelles technologies avec la Commission Européenne, au gouvernement chinois et dans la capitale des startups: San Francisco. Il a aussi un projet de gestion de bitcoins et crypto-monnaies : « Le but est de rendre  un rendement positif sur l’épargne alors que les banques ne donnent plus rien comme  intérêt » fait-il remarquer. 

    Chez lui, Jean-Loïck  a reçu le plus jeune entrepreneur de l’histoire du bitcoin, Louison Dumont, 17 ans à l’époque, qui  avait reçu un investissement de Tim Draper, un milliardaire californien.  Ce dernier a vécu dans le premier coliving de Jean-Loïck en 2014 et lui a expliqué ce qu’étaient le bitcoin et sa technologie révolutionnaire.

    JEAN-CLAUDE HERIN

    J.L.Michaux: 0489/90 64 32- adresse mail: jlo@serendipia.life

  • AXEL TEDESCO: musicien, chanteur, danseur, mannequin,... What else ?

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    Crédit- Dolero Dom Leruth 

    Pour aider les salles de spectacles ainsi que les bars et restaurants à ramener du public, Axel Tedesco (20 ans) se produira gracieusement en concert, dès que les mesures sanitaires le permettront. Cet artiste polyvalent de Jumet fait aussi des shootings en collaboration avec divers photographes.

    Des plus gros tubes classiques disco/funk/soul/rock des années 60 à 2000, Axel Tedesco aime se donner à fond dans divers genres musicaux et artistiques.

    Cela fait presque 10 ans que cet habitant de Jumet baigne dans le milieu artistique, notamment initié par son père.  A l’âge de 11 ans et déjà très grand de taille, Axel a commencé à se produire sous le nom de Michael Jacksel, en tant que sosie/performer de Michael Jackson. 

    «  Je dois tout au king of pop. Sans lui, je ne serais sûrement ni danseur, ni chanteur, ni modèle.. Juste pas dans le monde artistique. Avant le confinement, j’ai encore fait une prestation/ hommage à Michael.  Bien qu'aujourd’hui, j’essaie de m’en détacher au maximum. Je m’inspire plus de Prince, David Bowie, Steven Tyler, Axl Rose  ou Freddie Mercury pour créer mon propre personnage».

    Le  répertoire d’Axel est en anglais, mais il peut aussi y incorporer des chansons françaises. « J'écris mes propres chansons au piano ou à la guitare, ensuite j'arrange les morceaux pour faire des démos et j’enregistre tous les instruments » signale Axel. «  Je veux faire carrière dans la chanson. J’attends de trouver LE bon manager et pour se faire, je partirai sans doute à Londres ».

    Faire passer des émotions !

    Actuellement,  Axel poursuit ses études supérieures comme bachelier à l’IMEP (Institut de Musique et Pédagogie) à Namur. 

    « Quand j'aurai terminé, je compte me consacrer à la composition à plein temps » poursuit le jeune Jumétois. « Dès que les salles de spectacle et bars rouvivront, j’offrirai mes services « au chapeau », en solidarité avec le secteur HoReCa qui souffre tout particulièrement. » 

    Un autre projet d’Axel est d'entrer dans  le mannequinat.  Il entretient régulièrement son corps par des exercices physiques, et est même devenu coach sportif.

    Il pense aussi éventuellement au cinéma.

    Axel attend d'avoir un book bien fourni pour postuler dans une agence.

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    Crédit: Daniel Meyers 

    «  Tout comme dans mes chansons, je veux faire passer à l'image des émotions et des sentiments, comme la tristesse, la joie, la colère,… Je suis particulièrement content du travail réalisé par le photographe Daniel Meyers.  Sur un cliché, enveloppé dans un grand  drap rouge, tout mon corps semble s’abandonner à « l’élue de mon cœur ». J’apprécie beaucoup cette forme de théâtralisation dans la photo ».  Axel montre son actualité musicale et photographique sur sa page Facebook et Instagram : Axel Tedesco.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    Crédit: JN Doumont 

  • FRASNES-LEZ-GOSSELIES Hommage au para-commando Marc Uyttebroeck

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    Des membres de la famille de Marc étaient présents

    Le 7 avril 1994, le Caporal et para-commando Marc Uyttebroeck, habitant des Bons Villers, était assassiné à Kigali, en 1994.  Une cérémonie à sa mémoire - sans oublier les autres soldats belges tombés ce jour-là-  s’est tenue au cimetière de  Frasnes-lez-Gosselies,  samedi matin, en présence d’un petit comité.

    Ce samedi, au cimetière de Frasnes-lez-Gosselies, là où est enterré Marc Uyttebroeck, les visages sont graves et tirés. Une pluie battante ne fait que renforcer la tristesse et l’émotion.

    Bien qu’elle ait hésité à maintenir une commémoration en raison de la pandémie,  la commune des Bons-Villers  a décidé de manifester son égard envers les familles des 10 Casques Bleus, tombés à Kigali, en 1994.

     La cérémonie, qui s’est déroulée dans le respect des mesures sanitaires, réunissait des membres de la famille de Marc Uyttebroeck, dont ses sœurs Arlette et Marie-Thérèse, son frère Léon, sa belle-sœur Béatrice, ainsi que sa petite fille Ashley.  

    « Nous gardons de Marc l’image d’un véritable boute-en-train » signalait Arlette. « Mon frère était parti en mission au Rwanda notamment pour financer l’achat d’une maison à Mellet.  Sa disparition laisse un vide immense».  

    Mettre un nom sur les visages

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    Etaient présents également à la cérémonie des membres du Comité de l’Amicale Para-Commando de Charleroi, sous la direction de Hector Vanden Bossche,  des porte-drapeaux, des représentants d’associations d’Anciens Combattants, la Royale Harmonie Communale, ainsi que Mathieu Perin, bourgmestre  des Bons Villers, et les échevins Bruno Patte et Philippe Jenaux.              

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     « Le 7 avril est la date traditionnelle de l’armée pour rendre hommage aux soldats belges morts en opération depuis 1945. Cette date a été choisie en 1998 par le Gouvernement belge comme jour d’anniversaire de l’assassinat  des dix para-commandos de Flawinne  » rappelait Mathieu Perin. «  Plus que jamais, il est important de mettre un nom sur ces 10 visages, dont nos amis proches Marc Uyttebroeck et Alain Debatty, pour que ce terrible génocide ne se reproduise plus. Aujourd’hui, nous célébrons l’espoir. Malheureusement, des exemples dans l’actualité comme la répression des Rohingya(s) en Birmanie, l’oppression des Ouïghours en Chine, la pression de la Turquie sur les Kurdes,… montrent que la paix est toujours  fragile ».

    JEAN-CLAUDE HERIN