photos: J.C.Hérin

Les accros du chemin de fer ne manqueront pas d’assister, à la Ruche Théâtre, au spectacle du «Grand Paranoïa Express», une comédie qui sent le vécu de Nancy Vilbajo, d’après son ouvrage «SNCB, mon amour». Tout est fait pour recréer une ambiance ferroviaire sur la scène, avec un panneau lumineux signalant un passage à niveau, une immense horloge, quelques banquettes  en simili cuir,…où vont s’asseoir une galerie de personnages truculents.  Dans le même compartiment, les discussions des uns et des autres s’entrecroisent, c’est inévitable ! C’est un des ressorts comiques de la pièce.

Les comédien(ne)s incarnent souvent plusieurs personnages : un voyageur affamé  et un fervent moine tibétain (Jean-François Luyckx), un contrôleur qui aime les gaufres, un curé bienveillant, un ouvrier du rail au gilet jaune (Arnaud Lixon), le conducteur du Paranoïa Express, Pépé le retraité et un autre contrôleur (Guy De Hainaut), une contrôleuse, une guichetière et Mémé, l’épouse-à-Pépé-qui-a-des billets gratos (Odette Dauchot), Chaton, une nymphomane à paillettes (Alexandra Verbelen), ou encore deux jeunes filles un peu fofolles (Alizée Vandemergel et Amalia Dewitte). Et au beau milieu de ce petit monde, Monsieur Labeille (Marc Vande Broeck), un obsédé du poinçon. Un jour, ce dernier casse sa modeste tirelire de fonctionnaire, et s’offre un fantasme quotidien : un abonnement ! Tout ce qu’il veut, c’est être navetteur! Mais s’imaginait-il un jour que son quotidien serait pourri par des enfumés du rail ? «Le Grand Paranoïa Express» par la troupe de la Ruche Théâtre, dans une mise en scène de Thierry Piron, est à voir les 1 et 2 février à 20h30 et le 3 février à 16h30 à la Ruche Théâtre, Avenue Marius Meurée, à Charleroi. Tél : 0473/ 39 00 82- info@laruchetheatre.be. Prix : 15 €. Le bureau et la billetterie sont ouverts les lundis, jeudis et vendredis de 10h à 12H30.

J.C.HERIN

La troupe du Cercle Wallon de Couillet. Photo: J.C.Hérin

La vie est douce à Chalèrwè qui devient piétonne, mais les nouvelles technologies sont difficiles à faire admettre aux personnes âgées face à l’administration… Donald Trump vient à Charleroi pour convaincre le nouveau mayeur de mettre les Chinois à l’huche de Caterpillar. Il découvre la ville de Charleroi et ses habitants… La 7^èmeCompagnie de Couillet est aux abois… Les premiers cours de wallon intègrent les Flamands, les Arabes, les Chinois et les Sénégalais…

Pas facile d’être un SDF à Charleroi… Ajoutez à cela des bons mots, des chansons, la danse (de Rabbi Jacob),… et l’on obtient la revue en 3 parties du Royal Cercle Wallon de Couillet, fondée en 1903. La mise en scène est signée Pierre Jandrain et Pascal Héringer. Avec la participation des «Losses», jeunes comédiens (9 à 14 ans) de la troupe. « Béfé et lèyî dîre » (qui est aussi la devise de la Société) est à voir au Centre Culturel de Couillet, rue Vandervelde, les 2,3,8 ,9 et 10 février. Infos et réservations : www.cerclewalloncouillet.be

J.C.HERIN