Décompresser  après les examens de fin d’année … Voilà l’idée qui a conduit quelques scouts des   4ème et 14ème unités marcinelloises à monter, en 1995, le premier festival dans le cadre verdoyant et boisé de la  plaine du MâtNoir ( d’où le nom du Festival !).  Aujourd’hui,  le temps de l’amateurisme semble loin. Le festival s’est professionnalisé.  Et cela, tout en gardant son aspect convivial, décontracté,  et abordable.  Plus de 2000 participants assistaient aux différents concerts, samedi soir.  L’affiche était une fois de plus attrayante,  dans  des styles différents : musique disco-pop mélodique avec les  Anges gardiens , chansons à texte avec Antoine Hénaut, sonorités balkaniques avec la Fanfare du Belgistan,  hip hop avec Clan d’Estime,… Des groupes de la région  étaient aussi invités, comme Aeryx de Thuin. Les  morceaux évoluent avec des influences rock, hard rock et électro.  Ce groupe a pris du terrain en 2009 grâce au concours « Next  Stage » qui  lui a permis de jouer dans des grandes salles comme l’Ancienne Belgique ou le Coliseum.  La soirée se terminait par la prestation de DJ Qweerts,  qui commence à se faire un nom dans la région.  Le festival du Mât Noir est vraiment le premier rendez-vous musical de l’été en Wallonie !

Pour terminer la saison de l’Ancre, Le Rockerill était le théâtre d’un bien étrange spectacle intitulé « Voyage en bordure du bord du bout du monde ».  Têtes coupées,  corps catapultés ( avec une véritable catapulte !), cascades acrobatiques,  chant, magie noire,  maléfices… ponctuaient le tout. Dans un vieux théâtre de bric et de broc, les frères Grimox,  échoués récemment sur terre, évoquent leur aventure et le chemin qui les a menés jusque-là .  Au bord du bout du monde,  ils possédaient un  théâtre flottant dans lequel ils présentaient divers personnages et animaux monstrueux.  Inspiré des films d’épouvante des années 50 et du théâtre forain,  ce spectacle véritablement déjanté  a fait un véritable tabac auprès des spectateurs !

Jean-Mi est le héros d’une nouvelle bande dessinée intitulée  ( modestement ) : « Les aventures de Jean-Michel Saive » ! Quelques semaines avant les JO de Londres, le champion de tennis de table était venu présenter l’ album n°1 intitulé « Le coach »,  à la distillerie de Biercée,  à l’occasion de l’inauguration d’un nouvel espace d’entraînement de golf, non loin de là.  D’entrée de jeu, Santi Ruigi,  initiateur du projet, et sponsor de la Villette, a tenu à préciser : « Cette bande dessinée n’est pas une biographie exhaustive de Jean-Michel. Il  existe des sites spécialisés pour cela.  Notre parti était  d’impliquer notre sportif dans une histoire pleine de sport et d’aventure ».   Dans cet album,  Jean-Michel décide de prendre une personne qui l’a agressé sous son aile,  afin de le remettre sur le droit chemin, en lui inculquant des valeurs par la pratique du sport. Il découvre alors chez ce jeune un talent naturel pour le tennis de table. « Me retrouver dans une bd est à la fois honorant, amusant, … et un peu perturbant » note Jean-Michel Saive. « Je l’avais pris au Maroc la semaine passée, et je l’ai lu dans l’avion ». Dommage que cette bd ne soit pas un chef d’œuvre. En effet, le  dessin n’est pas très convaincant… Sortie de l’album début juillet.

Les aventures de Jean-Michel Saive . n°1 : « Le coach » . Dessin : Le Marck. Editions Ballon.