Après avoir exploré Charleroi et son agglomération « au fil de l'eau », le
troisième tome nous fait découvrir sa métropole, à travers 13 communes.

                                                                              Philippe Glogowski, scénariste. 

Le château-fort de Solre-sur-Sambre, la réserve naturelle d'Erquelinnes et de
Merbes-le-Château, la tour Salamandre à Beaumont, le pont « romain » à
Montignies-saint-Christophe, la marche du Saint-Sacrement de Boussu, les lacs
de l'Eau-d'Heure, le souterrains de Philippeville,... sont autant de joyaux à
découvrir dans la BD « Charleroi et sa métropole ».

Le récit débute sur l'esplanade de la gare de Charleroi-Central, par une visite explicative du centre A6K/E6K, un des plus grands atouts au niveau enseignement/formation de la région.

Des étudiants de terminale, venus des quatre coins du monde, sont accueillis par un guide du Rotary Club de Charleroi, pilote d’un programme dont
les jeunes seront les acteurs. « Nous avons pensé qu'il serait intéressant pour les
Carolos du Centre et de la périphérie de voir leurs communes au travers d'un
regard venu d'ailleurs » explique Philippe Glogowski, scénariste.

Un vaste bassin de vie.

L'occasion pour les auteurs (avec Balsa au dessin) de "balader" les lecteurs à travers les 13 communes restantes sur les 30 qui forment le territoire de Charleroi
métropole. La répartition se fait en cinq zones : la première comprend Seneffe,
Pont-à-Celles, Les Bons Villers,... la seconde : Fleurus, Aiseau-Presles, Sambreville,... la troisième : Lobbes, Thuin, Walcourt, Beaumont,...la quatrième : Sivry, Rance, Chimay,... et la cinquième : Momignies, Couvin, Viroinval.

« Ces communes limitrophes sont le plus souvent agricoles, forestières et touristiques. Moins densément peuplées, elles comptent néanmoins un tiers des 600 000 habitants du vaste bassin de vie carolorégien » poursuit Philippe Glogowski.

Cet album, très documenté, intéressera tous les férus d’Histoire locale, les amoureux du patrimoine, ainsi que tous les autres qui désirent en savoir plus sur Charleroi.
"Charleroi et sa métropole" Tome 3 par Glogwski et Balsa. 64 pages (BD+ dossier
documentaire ) chez TJ Editions. Prix: 20 euros.

JEAN-CLAUDE HERIN

La réserve naturelle de Merbes-le-Château

Le 29e Salon des Produits Normands proposait de nombreuses recettes et dégustations, dans une ambiance conviviale.

Lors de cette nouvelle édition, François Vilain, président du Comité de Jumelage Châtelet – Vimoutiers et la Ville de Châtelet donnaient rendez-vous au public dans la grande salle de l'école Destrée, autour de produits 100% « made in Normandie » (comme le chantaient Stone et Charden!).

Un rendez-vous convivial au cours duquel les meilleurs produits de bouche venus tout droit du Pays d'Auge pouvaient être dégustés et achetés par un public toujours impatient de rencontrer ces artisans français. Tout au long des différents stands, les papilles des gourmets ont frétillé à la dégustation du camembert, du pont-l'évêque, du livarot, du fromage de chèvre, du beurre, du Calvados, du Pommeau, du cidre, de la gelée de coing, du miel, des huîtres, des saucissons, des galettes normandes sucrées ou salées autres spécialités de terroir.

La Ville de Châtelet et son comité de jumelage ont célébré, en juillet 2024, le 30e anniversaire du jumelage Châtelet-Vimoutiers, en recevant une délégation de 34 personnes, dont faisait partie le maire vimonastérien Guy Romain. Créé en 1994, le jumelage a depuis permis de nombreux échanges scolaires, culturels et folkloriques et a aussi vu naître ce traditionnel Salon Normand.

JEAN-CLAUDE HERIN

Dimanche dernier, plus de 200 animaux ont été aspergés lors de la traditionnelle bénédiction Saint-Hubert. Cette cérémonie a attiré un nombreux public dans et autour du château. 

JEAN-CLAUDE HERIN

Début novembre voit le retour de nombreuses bénédictions d’animaux où l’on se recommande à Hubert, patron des chasseurs. Qu'on y croie ou pas, cet événement a été très suivi, cette année encore, à Ham-sur-Heure ! Devant le parc du Château, les compagnons à quatre pattes, de tailles très diverses, étaient presque aussi nombreux que leur(s) maître(s) ! « Nous avons donné les noms d'Ohana, Peter et Anita à nos trois Boxers, en référence aux dessins animés de Walt Disney : Lilo et Stitch, Peter Pan et aux 101 Dalmatiens » confiaient Tiphanie et Lilian de Gozée.

Ohana, Peter et Anita. photo: J.C.Hérin 

Un peu plus loin, Annick, une éleveuse qui organise régulièrement des marches canines, est venue avec Ulysse, un imposant Leonberg (90 cm au garrot et 84 kilos!), rapidement rejoint par quatre femelles pleines d'énergie.

Des léonbergs impressionnants.

Les chiens et les chevaux n'étaient pas les seuls à être présents. On ne comptait pas de rat(s) ni d’oie(s) - qu'on a pu voir les années précédentes! - mais un adorable petit chat, répondant au nom de « P'tit loup », qui attendait, lui aussi, son tour.

P'tit loup

" Une cavalière nous a demandé d'y prendre soin, pendant qu'elle effectuait la promenade" expliquait une personne dans le public.

Un caractère familial. 

La cérémonie suivait un ordre bien précis: la prestation des Sonneurs de trompes de chasse par le groupe Vol-ce-l'Est des Fagnes, le départ d'une balade pour les chevaux et calèches ainsi que pour les petits poneys jusque Marbaix-la-Tour, ainsi qu'une célébration et la bénédiction dans le parc du Château par le curé Karim Haddad.

Chiens et chevaux recevaient ensuite un petit cadeau : une cocarde et un bonbon.

Parmi les spectateurs, Adrien Dolimont, ministre en charge du Bien-être animal et bourgmestre empêché d'Ham-sur-Heure, revenait sur l'importance de cette bénédiction: " Aujourd’hui, cet évènement, auquel j'assiste depuis de nombreuses années, s’est élargi, et adopte surtout un caractère familial. Il crée essentiellement du lien dans la population". 

Axelle Peppe, attachée de communication, poursuivait: « Les gens veulent bénir leurs animaux, car ils font partie intégrante de leur vie ". 

Cette bénédiction, qui était aussi une première pour Olivier Leclercq en tant que bourgmestre, était mise sur pied par Laurence Roulin-Durieux, échevine de l'Environnement, et par le Comité Saint-Hubert.

photos: J.C.Hérin 

Le public a répondu présent. photo: J.C. Hérin