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  • CHARLEROI- PBA: Le Carnaval des Animaux, les 2 et 3 novembre

    Un oiseau chanteur, un lion blagueur, des souris danseuses, un cygne circassien, des musiciens-nuages… voilà un petit aperçu des artistes du Carnaval des animaux !

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    Il n’y a sans doute pas de meilleure entrée en matière pour découvrir la musique classique quand on est enfant que le fabuleux Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns, composé en 1886 pour le Carnaval de Paris.

    Alors, quand cette suite pour ensemble instrumental passe par les baguettes magiques de Luc Petit (collaborateur, entre autres, du Cirque du Soleil et de Disney) et du jongleur de mots Bruno Coppens, avec la complicité des musiciens de l’Orchestre philharmonique royal de Liège, cela devient carrément incontournable.

    Sous un immense miroir et à la lumière des lustres, dix-sept tableaux se succèdent avec des marionnettes, des animaux grandeur nature, des danseurs, des costumes féeriques et une foule de clins d’œil cocasses. On y retrouve la majestueuse Marche royale du lion, les caquètements des poules, le thème lent et lourd à la contrebasse de L’Éléphant, les scintillements cristallins de l’Aquarium, le gracieux solo de violoncelle du Cygne et les gammes de ces animaux singuliers que sont les pianistes.

    Dans une histoire, rondement menée par Bruno Coppens en grand félin, se mêlent fantaisie, éléments biographiques de la vie de Camille Saint-Saëns et préoccupation pour la sauvegarde de la biodiversité menacée.

    Camille Saint-Saëns est un célèbre compositeur et pianiste français, qui s’est illustré par ses nombreux opéras, symphonies et concerti imprégnés par le romantisme de son époque… mais si son nom est encore si populaire aujourd’hui, c’est parce qu’il est associé à son fameux « Carnaval des animaux » ! Cette pièce satirique ayant été composée à la demande d’un ami violoncelliste pour ses concerts du Mardi gras, Saint-Saëns ne la jugeant pas sérieuse ni digne d’être jouée dans un autre contexte décida d’en interdire toute représentation de son vivant. Et pourtant, c’est cette musique que le public redemande encore et encore, un siècle après la mort de son créateur…

    La faune truculente que Saint-Saëns met en musique – le cygne, l’éléphant, les poissons de l’aquarium – sera augmentée de quelques nouveaux animaux imaginés par le jeune compositeur belge Gwenaël Mario Grisi, au style flamboyant et cinématographique. Les animaux du Carnaval prennent vie grâce à l’interprétation des musiciens de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, et malgré ce qu’aurait pu en penser son compositeur, le Carnaval des animaux n’a pas encore fini de faire rêver les amoureux de la musique !

     
    02 novembre à 16h et 20h 
    03 novembre à 11h et 15h 
    Grande salle Durée: 105'
    Âge: Dès 5 ans

    Pack VIP* : 69€ (adulte) | 59€ (enfant)
    Lion d’Or – catégorie 1 : 49€ (adulte) | 39€ (enfant)
    Cygnes d’argent – catégorie 2 : 44€ (adulte) | 34€ (enfant)
    Souris de bronze – catégorie 3 : 39€ (adulte) | 29€ (enfant)
    Éléphants de titane – catégorie 4 : 34€ (adulte) | 24€ (enfant)
    >> Abonnés du PBA : Réduction de 14€ par place

    * Le pack VIP comprend : un emplacement dans le parterre,  un sac en toile « le Carnaval des Animaux », un programme souvenir ou un livret pour enfants, une photo avec des animaux du spectacle

    Contact : PBA billetterie@pba.be071 31 12 12

  • CHARLEROI: 80ème anniversaire du 5ème Bataillon de fusiliers

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    Dans la cour de la caserne Trésignies, une cérémonie avait lieu, samedi, pour célébrer le 80ème anniversaire du 5ème bataillon de Fusiliers.

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Les commémorations se déroulaient en présence de Réginald Moïse (US Army Garrison Bénélux), du commandant Hervé Poskin, de Robert Cuyper, président de l'APRGP (Amicale du Personnel Retraité de la gendarmerie et police de Charleroi), de Roger Deffontaine, président de l'Harmonie Royale Policière de Charleroi, de Philippe Van Der Straeten, président de l'Amicale Nationale des Chasseurs à Pied,...

    Après la mise en place à la caserne Trésignies, la cérémonie comprenait des dépôts de fleurs, la sonnerie aux morts, les hymnes nationaux (US et belge), des discours, ainsi que par la réception dans le musée Mémorial Charleroi.

    À cette commémoration étaient associés les 12e et 22e Bataillons de Fusiliers, également formés dans cette même caserne Trésignies.

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    Un drapeau aux couleurs des USA 

    Petit rappel historique : composé de volontaires et de résistants issus de la province du Hainaut placés sous les ordres de la 1ère Armée Américaine pour la garde des nœuds routiers et des dépôts, le 5ème Bn Fus a été créé et formé dans la caserne Trésignies à Charleroi le 9 octobre 1944. En décembre 1944, les soldats de ce bataillon, qui ont honoré les ordres reçus et portent bien haut les couleurs du beffroi de leur ville de départ, sont les seuls Belges engagés dans la Bataille des Ardennes.

    Salués par les autorités U.S.

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    Dépôt de fleurs devant la plaque commémorative 

    Ayant accompli parfaitement leur mission en mettant le feu à une partie du dépôt de carburant à la Haute Levée à Stavelot, ils poursuivront l’effort de guerre jusqu’aux rives du Rhin et de la Fulda en Allemagne où ils resteront jusqu’au 12 juin 1945. La formation sera dissoute le 31 décembre 1945. Leur engagement a été salué par les plus hautes autorités US. 

    Dans le cadre de la Libération de Charleroi et de sa région : une exposition intitulée: « Les Résistants et les Combattants de la Libération » présente actuellement des uniformes rares des Bataillons de Fusiliers (5e, 10e, 12e), de la Brigade Merkem, des Chasseurs d’Irlande et de la Brigade Piron, des unités US ayant libéré la région de Charleroi,  la Big Red One, le 703rd Tank Destroyer, et du matériel US et GB de la WW2.

    Au monument aux Morts de Stavelot, une plaque commémorative rappelle la participation des unités Américaines à la Libération de Stavelot et ensuite à la Bataille des Ardennes. Parmi les unités reprises sur cette plaque, figure l'écusson du 5ème Bataillon de Fusiliers.

  • PONT-A-CELLES: La bourse de coquillages la plus importante de Wallonie !

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    A gauche sur la photo: Marc Alexandre 

    A l'école du Centre, la 9ème édition a regroupé plusieurs centaines de conchyliophiles, entendez par là, des passionnés de coquillages !

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Attention ! Il ne s'agit pas de confondre la conchyliologie  branche de l'histoire naturelle consacrée à l'étude des mollusques à coquille, et la malacologie qui est l'étude des mollusques sans leur coquille !

    La 9ème bourse internationale regroupait les deux disciplines. Marc Alexandre, ex-technicien en robotique, en est l'initiateur. « Ma passion est née, il y a quarante ans, à la Côte belge » explique cet habitant de Pont-à Celles. « Jean-Luc Van Hassel (présent à l'exposition), un de mes amis, m'a amené à une exposition de coquillages. J'ai acheté une Harpa Amouretta, et depuis lors, cette passion ne m'a plus jamais quitté ». 

    Si le plus grand salon de coquillages eurpéen se trouve à Edegem, en Flandre, la plus grande bourse en Wallonie a lieu tous les ans en octobre à Pont-à-Celles (la 10ème édition aura lieu les 18 et 19 octobre 2025). Lors de cette 9ème édition, 28 exposants étaient répartis sur 220 mètres de table. La rencontre était internationale, avec la présence de Belges, d'Anglais, de Français, d'Italiens,... et même d'Australie ! Hugh Morrisson est venu de Perth pour cette bourse. Il y a exposé plusieurs spécimen de coquillages.

     Jusqu'à 12 000 euros !

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    De 10 euros pour un Gymbolia Aulica à 1000 euros pour un Zoila (West Australia), il y a des coquillages pour toutes les bourses ! Et les prix peuvent grimper encore bien au-delà !

    «  Pour des raisons de sécurité, nous n'avons pas exposé  les pièces qui valent plusieurs milliers d'euros » poursuit Marc Alexandre.  «  Le tarif est fixé selon l'offre et la demande. Ce qui fait grimper le prix d'un coquillage est bien souvent lié à sa rareté mais aussi son accessibilité. Ainsi, le Diego Garcia est très coûteux, car on le trouve sur une base américaine, dans l'océan indien : on peut aller jusque 12 000 euros, car il est interdit de s'y rendre ! " 

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    Magnifiques coquillages !