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  • CHARLEROI: Exposition au Vecteur: "Pare soleil" de Sylvain Descazot

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    Traces de pneus au sol 

    Designer de formation, Sylvain Descazot sublime les objets récoltés au fil de ses pérégrinations pour les transformer en objets du quotidien.

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    C'est assurément un message écologique que Sylvain Descazot veut faire passer à travers son exposition « Pare-soleil ». En témoignent ses oeuvres où des traces de pneu, qu'on appelle « burn », sont, en quelque sorte, une réappropriation d'espaces abandonnés. Ici, le pneu devient un cercle, comme un appel à retourner à l'essentiel.

    Le plasticien récolte aussi des pare-soleils de voiture et les assemble en luminaires : une façon de recycler des objets du quotidien, et d'éviter de les envoyer à la casse. L'encre de ses sérigraphies provient d'un feu de branches de buddleia. Le spectateur sera surpris par quelques-unes de ses photos, dont des listères à feuilles ovales, proches de silhouettes humaines !

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    La listère à feuilles ovales: une plante aux apparences humaines 

    7 ans après sa résidence au Vecteur avec Mathieu Lautrédoux pour le collectif les Concasseurs, le plasticien brestois Sylvain Descazot revient à Charleroi. Le designer arpente volontiers les terrils de la région et notamment celui du Boubier. Dans un cube de verre, il expose d'ailleurs une chaussure entourée de lichens. «  Il y a plein de vie dans les terrils. Le lichen est d'ailleurs la première plante qui colonise le schiste des terrils, et qui permet à la mousse de se développer » signale l'artiste. Par la poésie des matières et les liens qu’elles tissent dans un environnement proche, Sylvain Descazot nous invite à questionner la forme et ses transformations, à expérimenter notre existence au sein de notre environnement et à partager ce que nous avons en commun. L'expo « Pare-soleil » est à voir jusqu'au 4 juin, me/ve/sa de 14h à 18h, au Vecteur, 30, rue de Marcinelle. Entrée gratuite. Pour toute info : 071/278 678. info@vecteur.be

    J.C.HERIN

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    La chaussure entourée de lichens

  • MONTIGNIES-SUR-SAMBRE: Enfouissement d'une capsule temporelle dans la cour !

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    A l'occasion des 125 ans de l'Institut Saint-Valentin, une capsule temporelle a été enfouie, samedi matin.

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    400 élèves étaient réunis, vendredi matin, dans la cour de récré de l'Institut Saint-Valentin, pour le dépôt d'objets divers dans une capsule temporelle.

    Samedi matin, les directrices Marilyne Di Lutiis (primaire) et Sylvie Cambier (fondamental), Gabriel Colinet, ancien directeur, Angelo Fulgenzi, vice-président du PO, Jean-Claude Haelterman, membre du Comité du 125ème anniversaire, ainsi que l'abbé Marc Leplat, curé de la paroisse Saint-Rémy, conviaient le public au scellement de la capsule.

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    400 élèves rassemblés 

    Au cours de la cérémonie, d'autres éléments ont été déposés dans la fosse comme une bouteille de vin du 125ème anniversaire, un livre de souvenirs, 1 pièce, une fiche d'inscription d'élève, un pin's, des lettres à des anciens, un foulard, un sifflet, des photos de locaux,...

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    « Notre établissement a ouvert ses portes pour la première fois le 7 octobre 1896 , sous la direction du frère Justin, et nous voulions marquer son 125ème anniversaire par un geste adressé aux générations futures » a souligné Guerrino Baltieri, président du PO. « Cette capsule est notre « bouteille à la mer ». Elle est figée dans l'espace, mais elle voguera dans le temps. Son contenu témoigne, par la démarche de nos élèves,  de l'enthousiasme et de notre communauté au grand complet. Par ce relais, nous voulons perpétuer le renom et le souvenir de notre Institut ».

    J.C.HERIN

  • MARCHIENNE-AU-PONT- Mai'tallurgie: Quand Jésus rencontre Saint-Pierre

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                                        Saint-Pierre, l'ange noir, l'ange blanc et Jésus

    Des saynètes ont été jouées, ce week-end, aux stations de métro « Moulin », « De Cartier » et « Providence ». Le public en a appris davantage sur l'Histoire locale.

    Grâce à la créativité débordante de MAI'tallurgie, Jésus, Saint-Pierre, un ange noir et un ange blanc étaient réunis dans des stations de métro à Marchienne-au-Pont !Mais pas de façon très conventionnelle...

    Le Christ était plutôt « strass et paillettes » avec chapeau, étoiles et lunettes de soleil. Saint-Pierre tenait les clés, en chemise et pantalon. Quant aux anges, ils étaient, eux aussi, très différents des représentations bibliques...

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    L'ange noir et l'ange blanc 

    Cette rencontre quelque peu improbable, baptisée « Hors des rails », était l'une des nombreuses surprises du festival. Au départ de la station « Moulin », un peu plus loin que la Maison pour Associations, le public était amené à entonner des chants de l'histoire locale, à écouter des contes, fabliaux ou saynètes « métro-contées » par des citoyens costumés participant au festival, puis à monter dans le métro vers les stations De Cartier et Providence.

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    théâtre de rue pour la vie quotidienne

    Le principe : chaque station était associée à un volet de la vie et du travail dans le quartier. Des activités et des métiers traditionnels de Wallonie étaient évoqués, comme la boulangerie au « Moulin » ou la forge, en plein essor industriel, dans la station Providence. Quelques récits de piraterie (souvent méconnus) étaient également racontés à propos de la Sambre...

    « La forme de théâtre de rue permet de développer un travail sur de courts récits, sans prétention symbolique, qui racontent avec humour les épisodes de la vie quotidienne à travers les siècles » précise Michel Van Loo, metteur en scène. Le festival MAI'tallurgie se poursuit jusqu'au 21 mai avec des spectacles, rencontres, danses, expos, concerts,... Programme complet du festival www.maitallurgie.be ainsi que sur la page Facebook.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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