CHARLEROI- La Biennale de danse jusqu'au 30 octobre
Boris Charmatz
Ce week-end, les Ecuries, le PBA et l'ancien Centre de Tri postal ont été investis pour le lancement de la Biennale de Charleroi danse. Quatre pièces, reportées à cause du Covid, y ont été présentées.
Assez incroyable ! L'ancien Centre de Tri postal a été reconverti en salle de danse, pour les besoins du spectacle : « La Ronde » inspirée par l'œuvre de l’auteur autrichien Arthur Schnitzler. Dans une version inédite proposée par le chorégraphe Boris Charmatz. plusieurs couples évoluent sur une immense piste. Les spectateurs se trouvent aux extrémités. La distance avec les danseurs évite toute forme de voyeurisme, le premier duo étant entièrement nu. Les « couples dansants » sont enchaînés les uns aux autres dans une sorte d’inventaire d’amours illégitimes.
Le principe ? Chaque tableau comprend un interprète du précédent. Assez surprenant : certains danseurs venaient de l'extérieur du bâtiment (derrière la vitre!) ou se fondaient avec le public ! Le spectacle brasse différents genres : littérature, théâtre et danse, où le corps tient toujours le premier rôle.
"La ronde"
Le public a pu assister également aux représentation de -« Collapse », dans lequel Julien Carlier, artiste accompagné à Charleroi danse, part à la recherche de nos points d’équilibre et de chute, intéressé comme toujours par une exploration des limites, de -« Simple », une création de Ayelen Parolin, en compagnie de trois zozos fidèles et bons à tout faire (danseurs, acteurs, clowns, hommes-machine, hommesdécor,…), et de - Lovetrain2020 d'Emanuel Gat, chorégraphe qui aime à mettre en scène la vie commune.
Trois zozos dans "Simple"
La Biennale se poursuit jusqu'au 30 octobre. Infos et réservations : www.charleroi-danse.be- 071/20 56 40.
J.C.HERIN