Après s’être rendue au Monument aux morts de la mine, une  délégation composée principalement du ministre wallon Paul Furlan,  d’Isa Palmieri, consul général d’Italie à Charleroi,  de Roberto Bettarini, ambassadeur d’Italie auprès de la Belgique,  et des bourgmestres belges et italiens dont les communes sont jumelées avec la région du Frioul Vénétie Julienne, s’est rendue au Bois du Cazier, samedi matin, à l’occasion du vernissage de l’expo « In Viaggio in Belgio ». L’expo présente des photos et des témoignages prises chez les familles des émigrants du Frioul Vénétie Julienne, de  l’Istrie, de Fiume et de la Dalmatie,  à l’étranger, et des Italiens qui sont retournés par la suite dans leur pays.

«  Nous avons voulu parcourir les moments de la vie des mineurs, des briquetiers, ainsi que d’autres travailleurs italiens.  Les photographies de  la vie quotidienne sont essentielles pour reconstruire le long voyage des émigrants  » notait Antonio Giusa, coordinateur de l’expo.  Les photos proviennent des Archives d’Ammer ( Archives Multi média de la Mémoire et de l’Emigration Régionale)  et des communautés jumelées. Dans le cas de la Belgique, les images numérisées ont été fournies par les familles qui ont accepté de partager leurs archives.  Jean-Luc Borremans, bourgmestre de Fleurus,  tient à souligner:  « Le jumelage de ma commune avec le Frioul est très important. Cela se traduit par de nombreux échanges d’événements culturels et prochainement scolaires. Je reviens d’ailleurs de Racchiuso dans la province d’Udine ». 

 Le bourgmestre de Fleurus Jean-Luc Borremans et Antonio Giusa

 Dans l’expo, on retrouve aussi la mémoire des 7 mineurs frioulans morts à Marcinelle. La séance s’est terminée par un concert  du Chœur Guarnenario del Friuli, ainsi que par la visite du site. 

L’expo « In Viaggio » se tient jusqu’au 13 décembre de  9h à 17h, au Bois du Cazier ( sauf le lundi ). Pour plus d’infos : www.amer-fvg.org

Georges Léglise et Philippe Vincent ont fait recette avec "Le Tourniquet" de Victor Lanoux. Le grenier de la Ruche Théâtre, dans lequel se déroulait la pièce, affichait complet à chaque séance!

La scène pourrait se passer dans une cave ou un bunker... Mais les spectateurs sont loin d'imaginer au départ dans quel lieu se passe l'action, puisqu'on y voit des cartons, des lits, un vélo,... Uniques rescapés de l’espèce humaine après un violent cataclysme, Jean et Jacques, deux quinquagénaires, attendent la fin. Leur survie temporaire se décline en boîtes de petits pois ( de la marque Bonduelle!), impossibles à ouvrir sans tourniquet et quelques gâteaux secs que le plus fort des deux garde pour lui seul. Avec pour thème principal: la faim, une tête pensante (Jean) farcie de philosophie pseudo-intellectuelle et magnifiquement hypocrite, et un estomac (Jacques) qui gargouille de bêtise et de candeur servile.  Avec ce duo qui fonctionne un peu comme le dîner de cons de Francis Véber, la comédie humaine, à la fois féroce et hilarante,  peut se déchaîner.  Malgré une seconde partie peu riche en surprises, la pièce déclenche de francs moments de sourire, même si le propos n'est pas toujours drôle...

             Georges Léglise signait son grand retour sur la scène carolo

Un duo qui fonctionne à merveille !

                             Le public n'a pas boudé son plaisir!