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Société - Page 21

  • COUILLET- Pour la sauvegarde du Pêchon

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    Hauts de plus de 60 mètres, les deux châssis à molette qui subsistent au Pêchon sont les derniers vestiges du site qui surplombait le  puits numéro 25 du charbonnage de Monceau-Fontaine. Un comité se bat pour leur sauvegarde.

    Bien décidés à se faire entendre, des membres de L’Amicale des Mineurs  des Charbonnage de Wallonie, des Ex-minatori de Marcinelle, de l’Association des Anciens Mineurs de Jumet/Heigne et de l’Amicale des Gueules Noires et Hiercheuses de Wallonie sont descendus sur le site du Pêchon à Couillet, mercredi après-midi. Marcel Opilier, mineur à la lampisterie-chaufferie de 1970-1974, était aussi présent.

    Leur objectif ? Réaffirmer leur attachement  aux deux chevalements (appelés aussi « Belles Fleurs ») qu’ils veulent absolument garder dans le paysage. « Ce sont des vestiges qui témoignent   d’un riche passé industriel » affirme Charles Flohimont, vice-président des Anciens Mineurs de Jumet/Heigne.

    Tout comme le Cazier ou d’autres charbonnages,  le Pêchon est connu pour ses drames humains. Les 7 et 8 novembre 1972,  un éboulement, suite à un  coup de poussier, faisait 6 victimes. Le charbonnage a été fermé en 1975, restauré  en 1985, puis abandonné. « Cela fait donc plus de 30 ans que le site se trouve dans un état de délabrement quasi complet » observe François Dethier, membre de l’AMCW.  « Si nous n’agissons pas aujourd’hui, dans 50 ans, y aura-t-il encore quelqu’un pour parler de notre Histoire ? » poursuivait Sergio Aliboni, président de l’AMCW.

    HF4 et Pêchon : même combat !

    L’état des châssis à molette du Pêchon faisait pourtant craindre  leur destruction.  Heureusement,  le 20 août 2019, Laurence Leclercq, échevine de l’Urbanisme, et Thomas Parmentier, échevin du Tourisme, s’opposaient,  lors du Collège communal, à une demande de permis d’urbanisme pour leur démolition, entamée par la Région Wallonne, propriétaire du terrain. Valérie De Bue, Ministre de la Fonction publique, du Tourisme et du Patrimoine à Gouvernement wallon, a reçu une pétition d’un millier de signatures, et va se lancer dans un inventaire du patrimoine industriel en danger.

    «  Ces chevalements, parmi les plus hauts de Wallonie, sont, avec le HF4, des signaux à l’entrée de la Ville. Ils  doivent  être absolument préservés ! » insistait Jean-Louis Delaet, directeur du Cazier et président du Patrimoine industriel Wallonie-Bruxelles. A terme, les membres souhaiteraient aussi l’installation d’une plaque mentionnant le nom des mineurs disparus. JEAN-CLAUDE HERIN

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    Une belle mobilisation ! 

  • CHARLEROI- Salon du mariage: elle prépare les mariages des Belges en Italie

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    Diana Izzo: un mariage "clé sur porte" en Italie...

    Tout ce week-end,  les tourtereaux se sont précipités à l’ex-terminal de l’aéroport de Gosselies, pour le salon du Mariage. Rien n’était laissé au hasard pour la préparation du Grand Jour !

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    Après plusieurs éditions au Palais des Expositions, et au « Naos » à Gozée, l’an passé, le Salon du Mariage est revenu en terre carolo, ce week-end. Mais dans un nouveau lieu et avec une nouvelle équipe. « Depuis 7 ans, mon équipe et moi mettons sur pied des Salons du Mariage à Bruxelles, Liège, Mons,… » signale Pierre Dahdah, organisateur. «  Charleroi nous accueille pour la première fois, dans l’ex-terminal de la BSCA. Avec ses 1600 m2, cet espace, luxueux avec ses tapis rouges, nous convient parfaitement ! Le circuit a été imaginé de telle façon que chaque visiteur puisse passer devant les 60 exposants, dont 70% au moins sont des locaux ! »            

    Samedi et dimanche, entre 2000 à 3000 personnes ont défilé dans les allées, afin de réunir un maximum d’informations et découvrir les dernières tendances et les meilleures offres en matière de robes de mariée, de costumes, d’accessoires, de maquillages, de bijoux, de décoration,… 4 défilés étaient organisés pour présenter les dernières créations.

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    Les beaux costumes de Mister Costumes (Georges Léglise)

    les budgets varient ! 

    Parmi les concepts innovants, citons « My Wonderful Event ». Diana Izzo est venue pour la première fois à Charleroi présenter sa société. « Ma particularité, c’est que j’organise des mariages en Italie, en tant wedding planner, c'est-à-dire que je planifie absolument tout, que ce soit le lieu de réception, le choix du traiteur, du photographe, du fleuriste, de la coiffure,… Je suis présente avant, pendant et après la cérémonie. Sachant qu’une communauté italienne importante est présente ici à Charleroi, je pense que mon projet intéresse(ra) bon nombre de visiteurs !  Bien sûr, les budgets varient. Pour un séjour de quarante personnes, en trois jours, à la Ville, à la campagne, ou à la mer, on peut partir sur 30 000 euros. Tout est modulable, bien sûr, en fonction de la demande des clients ! ». D’autres stands étaient aussi originaux, comme la Carabooth. Chacune caravane vintage est équipée d’une borne photo astucieusement placée, pour l’une dans un décor des années 50 et pour l’autre des années 70. JEAN-CLAUDE HERIN

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    La Carabooth

  • BEAUMONT- Par la vidéo, Grégory et Mathieu veulent redynamiser le commerce

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                                                     Grégory et Mathieu au Mouton Blanc

    Unis par la passion de l’audio-visuel, Grégory Rogge et Mathieu Paquet travaillent sur l’image de Beaumont et de sa région. Leur objectif : recenser les commerces sur un site WEB pour améliorer leur visibilité.

    Avec ses 5 tavernes, restaurants et cafés : Le Mouton blanc, le Rétro, les Trois Auvergnats, le Commerce et la Sala, le Centre Ville de Beaumont est toujours très animé. Le vendredi soir, certains établissements sont bondés, comme au Rétro qui fait le plein de jeunes (et de moins jeunes !). David Delvaux et Christy Massinon en sont les patrons depuis 4 ans. « Ici, tout le monde se connait, boit, chante, joue au kicker,… ! » soulignent-ils.

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    Au Rétro

    Un peu plus loin, au Mouton Blanc, tenu, depuis 1 ans, par Tony Mangano ( un habitant de Solre-Saint- Géry), le public est aussi bien présent. «  La déco boisée, typique des années 80-90, plait davantage aux 50 ans et plus. Tous les vendredis soir,  une soirée karaoké est organisée » précise ce dernier.

    création d’une mini-entreprise

    De la proximité de cafés et de restaurants, et de la bonne entente entre les établissements beaumontois, Grégory Rogge (21 ans) et Mathieu Paquet (18 ans), ex-étudiants de l’Athénée Royal Simone Veil et de l’Institut Paridaens, veulent en faire un atout.

    Les deux jeunes ont entrepris le recensement des commerces à Beaumont. Grégory vient d’ailleurs de réaliser une pub pour le Rétro. Il enchaîne avec une sandwicherie : « Le temps d’une pause ».

    Grégory et Mathieu veulent aussi créer une mini-entreprise pour dépasser les horizons de Beaumont, et offrir ainsi une belle carte de visite de l’entité. Pour tout contact : gregoryrogge@gmail.com -0498/72 03 90.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    Grégory derrière la caméra à Auschwitz

    Grégory est passionné par la vidéo depuis l’âge de 12-13 ans. En 5ème année secondaire, il a eu l’occasion d’être en partie cameraman, monteur et commentateur du film : « Destination Pitchipoï », surnom qu'utilisaient les Juifs de France pour désigner la destination inconnue, mystérieuse et redoutable des convois de déportés, là-bas, quelque part, très loin, vers « l’Est ». Les étudiants étaient encadrés par Nathalie Papleux, professeur en audio-visuel.

    L’objectif du reportage était de marcher sur les traces de Simone Veil, envoyée, à l’âge de 16 ans, à Auschwitz-Birkenau. Suite à ce voyage, l’Athénée Royal de Beaumont porte d’ailleurs le nom de cette ex-ministre française. « Ce fut une expérience très forte. Tous les élèves étaient très émus. Voir des chaussures, des chevelures, des valises,… ainsi accumulés nous faisait encore plus mieux comprendre l’horreur des camps et la grande souffrance des déportés » signale Grégory. Le jeune homme veut se lancer dans le cinéma, et, depuis le tournage a Auschwitz, il a réalisé d’autres courts-métrages. J.C.HERIN