BANDE DESSINEE- L'Agent 212 dans la Tour de police de Charleroi !
photo: Christophe Hennuy
Pour ses 50 ans, l'Agent 212 s'offre un roman-photo dans la tour de police de Charleroi. A suivre dans le magazine Spirou 4548 du 11 juin.
JEAN-CLAUDE HERIN
Depuis sa première publication dans le journal Spirou du 12 juin 1975, Arthur Delfouille, dit « l'agent 212 , en a vu de toutes les couleurs ! Cinquante ans plus tard, ce policier bon vivant, naïf, attachant et assez râleur, se retrouve, pour un entretien d'évaluation, dans la tour de police de Charleroi, rebaptisée de « Marcinelle », petit clin d'oeil aux éditions Dupuis qui y ont vu le jour. Laurent Van Doren, chef de corps de la police de Charleroi, s'est prêté au jeu d'un roman-photo, en compagnie des inspectrices Laetizia Fusella et Sandra Alexandre, ainsi que l'inspecteur Thierry Hulet. Les 4 planches, publiées dans le Spirou, sont composées de photos et de dessins de l'Agent 212, réalisés pour l'occasion par Olivier Saive.
Avec Laurent Van Doren, patron de la police carolo- photo: Christophe Hennuy
« Nous remercions la Police de Charleroi pour son accueil enthousiaste et son sens de l'autodérision » note Jonathan Dellicour, rédacteur en chef du journal Spirou. « Dès mon arrivée à ce poste, en septembre 2024, je multiplie les magazines spéciaux et à thèmes. Un numéro très original va sortir pour l'été. De quoi apporter au magazine un supplément d'âme ». « J'ai créé graphiquement l'agent 212 sans me prendre la tête.
Un numéro spécial Agent 212
Au départ, le personnage n'était pas fait pour durer » signale Daniel Kox, dessinateur et repreneur de la série depuis le décès de Raoul Cauvin, en août 21. « Son uniforme très années 50 est un mélange d'éléments belges et français. Quant à sa moustache, c'est celle que portait la plupart des policiers à l'époque. Assez mince, je l'ai arrondi par la suite. Son embonpoint l'a rendu plus sympathique auprès des lecteurs". La série compte 30 albums (le dernier: "Descente de police"), composés de gags en une ou plusieurs planches.
Le dessinateur Daniel Kox à gauche.