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Cultures - Evénements - Page 10

  • CHARLEROI- Procession insolite: Le Doigt d'Alzon a pris l'air !

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    Une nouvelle édition de la Joyeuse Escorte du Doigt d’Alzon Internationale (Jedaï) se tenait en mode « minimaliste », ce samedi, au Centre Ville. Si le nombre de personnes était réduit à cause de la crise sanitaire, la relique du Doigt a pu être transportée : c’est bien là l’essentiel !

    Prenez les 4 membres de la Confrérie du Doigt d’Alzon. Ajoutez-y un représentant du Prieuré 1815, une danseuse du Doigt, Dom Camillo et Peppone, un majoret, et un nouveau venu : le porteur du totem digital, fabriqué par Sébastien Bracq, l’auteur de la géante Julia, et vous obtenez les dix personnes costumées, autorisées par les autorités de la Ville pour mettre sur pied cette procession complètement déjantée, en conformité avec les mesures sanitaires en vigueur.

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    au centre: Vincent Collin, coordinateur

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    Don Camillo et Peppone

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    Serge, le majoret

    Samedi après-midi, la joyeuse bande s’était donné rendez-vous devant « Le Bastia », à la place du Manège.

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    Certes, on était loin des 180 participants de 2019 (l’édition 2020 avait été supprimée), mais l’optimisme était de retour.  Avant de partir du haut de la Rue de la Montagne pour le départ « officiel », vers la Ville Basse, l’essentiel était de faire le fameux geste du Doigt et d’entonner la chanson d’usage : Le roi, le Doigt, la Liberté !

    « C’est génial de se retrouver ici » signalait Fred (55 ans) de Charleroi. « Je n’avais pas prévu de faire le majoret lors de la première édition, mais il a fallu remplacer un groupe qui s’est désisté à la dernière minute. Depuis lors, j’y ai pris goût».

    « J’ai vraiment le caractère bougon de Peppone. J’adore provoquer mon camarade Alain Pelgrims, qui joue Dom Camillo » souligne Antonio (62 ans) de Marcinelle.

     

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    un doigt tombé d’une statue !

    « Pour la Confrérie du Doigt d’Alzon, il était primordial que la précieuse relique du Doigt d’Alzon puisse être dignement escortée cette année.  En organisant cette mini-JEDAÏ, il ne fallait surtout pas faire l’impasse deux années de suite : le Doigt aussi a besoin de prendre l’air ! » faisait remarquer Vincent Collin, coordinateur.                              

    Pour rappel, le doigt d'Alzon est tombé accidentellement le soir du 30 avril 1978 de la main droite de la statue du Père d'Alzon (fondateur du Collège Saint-Michel), érigée fièrement depuis 1955 dans la cour d'honneur du château du Collège Saint-Michel à Gosselies. Le vénérable Doigt est miraculeusement réapparu sur la Place de la Digue le 5 novembre 2016. Ce jour mémorable a donné lieu à la création de la Confrérie du Doigt d’Alzon. En 2018, celle-ci recevait l'award de la «meilleure Confrérie ou de la plus ridicule ou de la plus digne ou des deux» décerné à l’Eden par la prestigieuse Académie des Jean-Claude de Charleroi !

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • FILM - Louka Minnella, scout intrépide dans "Coyotes"

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                               Louka Minnella- photos Crédit Govinda Van Maele

    Déclinée en 3 fois 2 épisodes, à partir du dim- RTBFanche 16 mai, sur la Une,  la série « Coyotes » met en scène une bande de jeunes scouts, dont le quotidien est bousculé par la découverte d’un cadavre et de diamants. Ex-étudiant à l’Athénée Vauban, Louka Minnella (20 ans) de Merbes-le-Château y joue le rôle principal.  Rencontre.

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    -Louka, étais-tu confiant à l’idée de décrocher un rôle dans la série ?

    Louka Minnella Alors là, pas du tout, parce que lors du casting, j’ai eu vraiment l’impression d’avoir tout foiré, dans une scène que nous devions jouer,  un par un, devant la commissaire. Quelle n’a pas été ma surprise  d’avoir été recontacté,  trois semaines plus tard, par la production ! Par la suite, j’ai su que j’ai été repéré, parce que,  à un moment,  j’ai eu la « bonne » intonation et le « juste » regard.  

    -Comment décrirais-tu Kévin, le personnage que tu incarnes à l’écran ?  

    Au sein de la troupe, Kévin est assez fonceur, voire « tête brûlée ». Son passé n’a pas été simple, puisqu’il a été marqué par la violence physique et psychologique qu’ont exercé sur lui son père et son frère. Je vois Kevin un peu comme un « loup solitaire », mais très proche de son ami Furet.

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    Son ami Furet 

    -Comment s’est passé le tournage ? De nouvelles expériences à ton actif ?

    L.M.  Je peux affirmer que le tournage, principalement dans la province de Luxembourg,  était intensif : 50 jours quasi sans interruption, de 7 h du matin jusque 19 h !  Ce n’était pas mon tout premier rôle (puisque le public me verra bientôt dans le film « Sans soleil » de Banu Akseki),  mais ici, dans « Coyotes », il s’agissait surtout d’être endurant et de garder le rythme.  J’ai vécu des expériences incroyables et inédites. Par exemple, dans un immense studio aquatique (Lites à Bruxelles), j’ai fait des scènes sous l’eau, sans bombonne. Nous étions deux à être gérés par une équipe d’apnéistes.

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    photo: John Janssens 

    - A Merbes-le-Château, tu es devenu un peu une « vedette »…

    L.M.  En quelque sorte, oui. J’ai tout de même vécu 17 ans à Merbes-le-Château !  Le tournage s’étant terminé en novembre dernier, mes voisins ont bien eu le temps de parler de la série. Ils ont été super chouettes avec moi.  Les retours ont aussi été très positifs à Charleroi. En effet, j’ai suivi mes études secondaires à l’Athénée Vauban, dans l’option Théâtre (cela m’a bien servi, d’ailleurs). Je n’ai que 20 ans, et je compte d’ailleurs poursuivre ma formation, pourquoi pas au Conservatoire ? 

    -Les atouts de cette série ?

    L.M.  C’est un excellent thriller : il y est question d’un vol de diamants, d’un réseau mafieux Sikh, d’un cadavre,… Mais on ne plonge pas dans la noirceur totale, car l’humour est aussi présent. Je n’ai pas été scout moi-même, mais on y voit à quel point l’authenticité et la solidarité peuvent souder un groupe.

    PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CLAUDE HERIN

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  • CHARLEROI- Fête du Bruit au Centre Ville !

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    Fanfare Bidon 

    La Culture et l’HoReCa se sont tenu la main, samedi,  au Centre Ville, au cours de la « Fête du bruit »,  mise sur pied par l’Eden et ses partenaires. Les animations musicales et autres ont fait (un peu) oublier le Covid, en espérant des jours meilleurs…

    Très en forme, la Fanfare Bidon se faisait bien entendre, samedi dernier, à la place de la Digue. Certaines baguettes frappaient même des panneaux de signalisation ! C’était d’ailleurs le but, puisque cette manifestation prenait place dans la « Fête du Bruit », organisée dans le cadre de la réouverture des terrasses et de l’application du plan plein air,  dans la continuité de l’action #StillStanding du 13 mars dernier.

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    Une fois au complet, la joyeuse bande se dirigeait, tambour battant, vers la place Verte puis vers la rue de Marcinelle. Notons que cette Fanfare est apparue lors du Carnaval de Charleroi en 2016.  Elle compte actuellement 21  musiciens.  « Mais elle pourrait encore s’agrandir : on recrute encore ! » faisait remarquer Tim (Uwert Timmermans), fondateur. Parmi les membres, se trouvait Pascale Baeyens de la Maison du Conte. « C’est vraiment important pour moi d’être ici. Je « percute" pour manifester mon soutien au secteur culturel qui a tant souffert pendant la crise sanitaire !» soulignait-elle.

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    La place était égayée également par les déambulations de la Parade Bollywood du Magic Land Théâtre. Avec ses cours d’aérobic, Professeure Postérieur dérouillait quelques membres engourdis par de longs mois de pandémie. « Aujourd’hui, c’est un peu un échauffement, avant la reprise des activités culturelles » faisait remarquer Fabrice Laurent, directeur de l’Eden, centre très actif pendant toute la période de confinement.

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    Aérobic ! 

    2 Carolos parmi les Mireilles !

    Si, le matin, la pluie a accompagné les participants, il n’en était rien l’après-midi : un  généreux soleil a fait heureusement son apparition !  Plusieurs interventions artistiques étaient prévues pour le public assis en terrasse.  C’était notamment le cas du Collectif Musical Carolo, à la rue de Marcinelle.             

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    Le Collectif Musical Carolo 

    «  Au départ, nous étions surtout un groupe d’Oberbayern. Par la suite, nous nous sommes diversifiés dans plusieurs styles de musique » pointe Karl De Geest. « Ca fait vraiment du bien de se retrouver après autant de mois de séparation ». Autre univers  avec le groupe très décalé des Mireilles, à la rue de Dampremy, très animée.

    L’échevine des Fêtes et du Commerce Babette Jandrain y était attablée, ravie de l’ambiance. « Nous incarnons  « l’immortelle » Mireille Mathieu avec sa fameuse « coupe au bol »,  mais un peu comme des Playmobil dénués de sentiments. Le plus dur est de garder toujours notre sérieux » déclarait Nadia, une des Mireilles carolos (avec Agathe).  N’oublions pas non plus, dans des styles divers et variés, les escales de la désormais célèbre WalloMobile d’Èl Bwèsse à Tèyâte, les performances de Spagguetta Orghasmmond et de Fritüür, les concerts et lectures avec le Vecteur, la réalisation d’une fresque à la craie de l’artiste pARTerre, une Batterie de Gilles, de la musique balinaise sur poêlon, casseroles et autres instruments de cuisine, …

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    Des Mireilles... très sérieuses ! 

    « Un petit vent de libération a donc sur le Centre-Ville de Charleroi.   Un programme haut en couleurs et en bonne humeur … pour entamer le déconfinement culturel du bon pied ! » signalait Carmela Morici, responsable de l’Action Culturelle et de la Communication.

    JEAN-CLAUDE HERIN