Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Coup de coeur - Page 256

  • BOIS DU CAZIER- 5 prix attribués au 1er Jump Artisan !

    jump1.jpg

    Ce samedi, un premier Marché de l’Artisan, mis sur pied par l’ASBL Délipro Jeunesse, se tenait au Bois du Cazier. Une quarantaine d’exposants wallons présentaient leurs créations, en présence du Ministre Denis Ducarme.                            

    Le très dynamique Julien Lapraille parrainait le projet. «J’ai tout de suite accepté ce poste. Cet événement ressemble un peu à la journée «Les jeunes ont du talent» organisée à Libramont» déclarait l’ex-candidat de Top Chef.

    jump6.jpg

    Julien Lapraille et ses fans !

    Les prix étaient remis à 5 «ambassadeurs». Chacun d’eux recevait un chèque ( 3000 à 500 €) à investir dans le développement de son activité.  Le premier prix  revenait à Charlotte Renard pour « Bobone ».  Prix Coup de Cœur à Céline Laroche des Cuirs de Lune. Coup de cœur du jury  à Vincent Ronsse pour «A la Belge».

    jump2.JPG

    Céline Laroche, 1er prix

    Alexis Fronistas (Thuin) et Adrien Laduron (Thuillies) ont reçu respectivement le prix des Internautes et de l’Originalité pour «La Caravane passe » (caravanes aménagées en infrastructures événementielles) et la bière au doux nom wallon : «Saqwè ».

    jump4.JPG

    Les deux Thudiniens

    «Plus qu’un marché, cet événement est  surtout l’occasion   de mettre à l’honneur et de récompenser les jeunes artisans » précise Audrey Mercier, coordinatrice.  « Il a pour principaux objectifs de mettre les jeunes en contact direct avec le public, de valoriser l’esprit d’entreprendre et de susciter de nouvelles vocations ».  L’aventure   avait  officiellement démarré en mai par un appel à candidatures et la sélection d’artisans-ambassadeurs. JCH

  • LIVRE- Jean-Jacques Rousseau: cinéaste de l'absurde

    rousseau.jpg

                         Il a tourné «Catalepsie » ou encore « l’Amputeur wallon »…

    L’œuvre du cinéaste « de l’absurde » Jean-Jacques Rousseau, mais aussi l’homme, toujours masqué lors de ses apparitions publiques, fait l’objet d’un très bel ouvrage écrit par Eveline Scrève, paru aux éditions du Basson.  Décédé en 2014,  le Souvrétois allait fêter ses 50 ans de cinéma.

    L’accident dont a été victime Jean-Jacques Rousseau, le soir du 15 juillet 2014,  n’est malheureusement pas une fiction. A la suite d’une altercation dans un café à Courcelles, le cinéaste de Souvret a été gravement blessé par un homme qui l’a percuté dans la rue avec sa voiture. Il meurt le 5 novembre à la suite de ses blessures. Travaillant sans aucun moyen financier, Jean-Jacques Rousseau est l’auteur autodidacte de dizaines de films amateurs aux titres extrêmement accrocheurs : «Le Goulag de la Terreur », «Fuyons les monstres »,«La trilogie cauchemardesque du Dr Loiseau», «L’Amputeur wallon », «Le diabolique Docteur Falk»,…Eveline Scrève, sa plus proche collaboratrice et amie, a puisé dans ses archives pour partager textes, pensées, photos,… pour la plupart inédits. Au fil des pages, apparaît le Personnage à la personnalité insoumise et complexe, libre, déconcertante, attachante,… Il a aussi travaillé à la Posterie à Courcelles.

    décalé, jamais gore ni vulgaire

    «J’ai fait la connaissance de Jean-Jacques Rousseau dans un auditoire de l’ULB au début des années 70 et j’ai trouvé sa vision des choses très intéressante.» fait remarquer Eveline Scrève. 

    «Sous la férule de ce génie enragé, je me suis transformée en infirmière bossue, assistante d’un médecin psychopathe, colonelle de l’Armée Rouge, collectionneuse de tatouages authentiques, aide-soignante au service d’un colonial décati, fumeuse de havanes, cafetière rebelle,… ». Etienne Vanden Dooren, directeur des Editions du Basson poursuit : « Un de mes grands regrets est de ne pas avoir rencontré Jean-Jacques Rousseau, alors qu’il s’apprêtait à fêter ses 50 ans de cinéma. J’apprécie son humour décalé, son côté pince-sans-rire,  voire mordant,dont je suis proche. Mais jamais il n’est tombé dans le gore ni dans le vulgaire ».

    Jean-Jacques Rousseau n’était pas connu qu’en Belgique. En effet, ce dernier est allé à Cannes ou encore à Angoulème, a parlé à des élèves de cinéma de la Sorbonne,… Il comptait de nombreux amis, parmi lesquels Noël Godin, le célèbre entarteur !

    « L’avenir du monde est inscrit dans vos mains »- écrits et dits de Jean-Jacques Rousseau-  est paru aux éditions du Basson. 26€.  132 pages couleur et N/B. Pour tous contacts : 0498/14 82 50- www.editionsdubasson@gmail.com JEAN-CLAUDE HERIN .

  • POCHE THEATRE-Et si "Vanya" avait fait sa vie autrement ?

    vanya1.jpg

    En Russie, être un « Dziadzia Vanya » est passé dans le langage courant,  c'est quelqu'un qui est dépité et usé... Voilà pourquoi le comédien et metteur en scène carolo Jérôme Roose a nommé « Vanya »( avec un ''y'' car c'est ainsi  qu'il se traduit directement du russe), l’adaptation de «Oncle Vania » ( 1897)  de Anton Tchekhov.

    Dans cette œuvre, Sonia et son oncle Vania s’occupent depuis des années du domaine familial. Quand le père annonce sa décision de le vendre, les liens des relations humaines se dénouent au sein de la petite communauté qui y est réunie. La famille se ruine petit à petit, se  déchire,…     

    Les tensions existantes entre les personnages finissent par exploser. L’œuvre est parsemée de romance(s), on voyage entre désespoir et amour… A l’origine, la pièce comportait jusqu'à 16 personnes. « Je souhaitais apporter une touche plus moderne et plus intemporelle à la pièce, en réduisant le nombre de personnages principaux. Tous se complètent mais aussi se déchirent» signale Jérôme Roose. «Le spectacle met aussi en évidence que l'on peut passer à côté de sa vie si on ne réagit pas, comme oncle Vanya d'ailleurs, qui fait le bilan de sa vie trop souvent... Tout le monde peut se poser la question : ''Et si j'avais fait ma vie autrement» ? Oncle Vania est avant tout une comédie russe...

    Les gens boivent, chantent, dansent, c'est une pièce sur le temps qui passe, l'amour, la vie, la mort.  Un succès à l'époque et le plus beau chef d'œuvre d’Anton Tchekhov. «Vanya » est à voir les 29/11 à 19h30, 30/11 à 20h30, 1/12 à 19h30 et 2/12 à 15h, au Poche Théâtre, 70, rue du Fort à Charleroi,  avec Jérôme Roose, Aurélie Frennet, Annick Poulain et Maurice Lebrun. Prix : 16 à 8€. Infos et réservations : 0476/874680-derisoirprod@hotmail.com

    J.C.HERIN