Les dessins à l'encre de chine de Priscilla Beccari ornent un pan de mur de la Brasserie. Le vernissage se déroulait à l'occasion de « l'Opening Fiesse ».

Vendredi soir, Fabrice Laurent donnait rendez-vous au public à la brasserie de l'Eden pour inaugurer la nouvelle saison du centre culturel carolo. « Un dépliant est déjà disponible reprenant le programme (théâtre, musique, humour, événements,...). De nouveaux rendez-vous viendront s'y ajouter. J'invite donc les spectateurs à se rendre régulièrement sur notre site » notait le directeur de l'Eden. Depuis 10 ans, il est aussi de tradition, lors de l'« Opening Fiesse », d'inaugurer un nouveau triptyque pour recouvrir les panneaux acoustiques. C'est encore le cas cette année avec Priscilla Beccari.

De nationalité belgo-sanmarinaise, l'artiste s'exprime à travers la vidéo, l'installation, la performance, la photographie ou encore le dessin. A l'Eden, c'est à l'encre de chine que Priscilla Beccari a réalisé ses travaux agrandis numériquement. Pas de noirceur ni de glamour, mais un trait acide et riche de références diverses. « J'adore raconter des histoires qui remontent à l'histoire de l'humanité et promener les visiteurs dans mon univers absurde et surréaliste. Ici, Monsieur Casserole rencontre Madame Cruche. Un homme peut avoir une tête d'oiseau. Un sein peut représenter une montagne. Des escabelles peuvent être en mouvement...» expliquait la plasticienne. Benoît Dusart, directeur de la galerie Incise, partenaire de l'exposition, ajoutait : « Priscilla Beccari va jusqu'à transformer des éléments de la vie quotidienne en éléments cruels et monstrueux. Elle « chosifie » des êtres vivants et inversement. Le tout, avec beaucoup de créativité et d'originalité ». Le triptyque est à voir jusque fin août 2024 à la brasserie de l'Eden.

JEAN-CLAUDE HERIN

Couper de ruban 

Samedi dernier, deux terrains de padel ont été inaugurés sur le site du Grand Vivier, en attendant un troisième. Le nouveau complexe renforce l'offre sportive dans la Cité des Macarons.

« Le padel est une discipline sportive qui a l'avantage de faire croire à chacun qu'il peut réussir des choses extraordinaires ! » s'exclamait Bruno Lambert, bourgmestre de Beaumont, avant le couper de ruban du nouveaux complexe. « Tout le monde connaît ma passion pour le cyclotourisme, mais j'avoue qu'au départ, je ne connaissais pas le padel. Je l'écrivais d'ailleurs paddle, comme le sport nautique. Il a fallu attendre le quatrième promoteur pour que je m'y intéresse vraiment ».

Bruno Lambert 

Des travaux importants ont été entrepris pour construire le complexe au milieu d'un terrain en friches. Les salles disposent de pistes (dernière génération!), d'une bâche double épaisseur, de vitres panoramiques,... Le projet émane de Jean-Pol Detiffe, Guillaume Houtrelle, Pierre-Emmanuel Briquet, Grégory Lanneau et Pierre Flamant.

« Beaumont compte déjà un hall omnisports, un terrain de football, un terrain de mini-foot (et bientôt du cross fit). Avec le padel, nous voulions développer l'activité sportive sur Beaumont » soulignent ces derniers.

Une mairesse invitée

Le « Grand Vivier » regroupera le tennis et le padel. Le nom de la nouvelle ASBL fait référence à la nouvelle réserve naturelle de la Région Wallonne (2019), qui s'étend en contre-bas du club, offrant un environnement bucolique pour la détente et le sport. Il est aussi lié à l'étang que s'était fait construire le duc Charles de Croÿ, originaire de Beaumont. Samedi, Bruno Lambert, Pierre Emile Tassier, échevin des sports de Beaumont, Jean-François Gatelier, bourgmestre de Sivry-Rance, et Aurélie Welonek, mairesse de Bousignies-sur-Roc, ont échangé quelques balles lors de l'inauguration.

Le programme mettait à l'honneur également l'honneur du Padel féminin en présence des deux meilleures joueuses (P500) de l'Entre-Sambre-et-Meuse. Le padel de Beaumont découle d'un partenariat avec la Ville et la Régie des Sports de Beaumont à la SRL Beaumont Padel et du Grand Vivier.

JEAN-CLAUDE HERIN