à gauche: Marie-Josée Redont 

LE STUDIO DANSE, école de grande réputation située au 156 rue de Cartier à Marchienne-au-Pont, a eu l’immense privilège d’accueillir Marie Josée REDONT, professeur de l’école de danse de l’Opéra de Paris, lors d’un stage événement qui s’est déroulé du 03 au 06 janvier 2023 dans ses superbes locaux. Ainsi que le précise Spiro Dhimoïla, directeur du STUDIO DANSE, ayant lui-même bénéficié de ce prestigieux enseignement, « c’est la 5^ème fois que Marie Josée REDONT nous fait l’honneur de partager son savoir et son expérience époustouflante. Elle incarne magistralement toute la richesse, la subtilité, l’élégance et le raffinement de l’école française qu’elle défend avec un engagement et une passion inaltérable ».

Entrée à l’Ecole de danse de l’Opéra National de Paris en 1961 à l’âge de 8 ans 1/2sur décision de Maître Harald LANDER, alors directeur de l’école de danse. Par la suite, Sujet de l’Opéra national de Paris, pédagogue, auteure, conférencière et Présidente de la société REDONDANSE. Membre de l’AFMDC : Association Française Des Maîtres de Danse Classique, Elève de Maître Yves BRIEUX USTARITZ, Christiane VAUSSARD et Yvette CHAUVIRE.

Désireuse de vouloir transmettre aux jeunes générations son expérience et la grande tradition de l’Ecole Française acquise auprès de ses prestigieux grands Maîtres, elle mit fin à sa carrière de sujet à 34 ans pour incorporer l’Ecole de danse à la demande de Claude BESSY, alors directrice en 1987.

Les élèves ayant participé à ce stage sont pour la plupart issus de la « Formation Supérieure en Danse Classique » mise en place par Spiro Dhimoïla au sein du STUDIO DANSE, dont la volonté est de porter les jeunes talents de l’entité du grand Charleroi dans leur projet de faire de la danse leur métier. D’autres les ont rejoints venant d’horizons divers, de Suisse, de Mons, de Waterloo, de la Louvière, ainsi que d’autres établissements de la région de Charleroi. Le prochain stage « Opéra » avec Marie Josée REDONT se déroulera du 21 au 25 Août 2023.

Une quarantaine de gilles « Les Récalcitrants » se retrouvaient joyeusement samedi à la Cuve à Bière pour la première répétition en batterie.

Le 21 février sera fêté le jour du Mardi Gras ! Comme il est de tradition avant cette grande sortie carnavalesque, des répétions en batterie et en musique ainsi que des soumonces s'échelonnent tous les 15 jours. Les costumes de fantaisie ne seront révélés que lors des soumonces générales, puisque le thème change chaque année. Samedi après-midi, Isabelle Cohart, tenancière de la Cuve à Bière, au boulevard Jacques Bertrand, recevait une des sociétés de gilles carolos : « les Récalcitrants », présidée par Jérémie Parmentier. Les membres levaient leur canne et effectuaient les premiers battements de tambour, puis faisaient la tournée des cafés et bars de la Ville Haute, jusque tard dans la soirée. La fois prochaine, les réjouissances auront lieu à la Ville Basse. « Le parcours du Carnaval n'a pas encore été complètement défini, à cause des travaux à la Ville Haute » signalait Luc Parmentier, vice-président. L'hôtel de ville étant inaccessible, la remise des médailles et le rondeau matinal se dérouleront à l'Eden, où se tiendra la Grande Fabrique du Carnaval du 3 au 19 février.

J.C.HERIN

Le dernier spectacle présenté par le Collectif Mensuel est un joyeux cocktail de théâtre, roman-photo, musique live, bande dessinée, bruitage… A voir le vendredi 13 janvier.

photos: Véronique Vercheval 

Déjà remarqué à Charleroi, les années précédentes, dans « Blockbuster » et « L'Homme qui valait 35 milliards », le Collectif Mensuel continue à traiter de thèmes profonds de société, en ayant recours aux technologies les plus modernes. Cette fois, la fine équipe belge s'est attaquée à «  Zaï, Zaï, Zaï, Zai », une oeuvre de Fabcaro, nouveau maître de l'humour en BD (Grand prix de la critique et prix des libraires de bandes dessinées).

Le sujet part d'un joyeux délire : parce qu'il a perdu sa carte de fidélité d'un magasin, Nicolas, un auteur de BD, menace une caissière de supermarché d'un poireau. Après avoir semé un vigile, ce dernier prend la fuite. La police est alertée. Une course-poursuite s'engage alors. Partagé entre remords et questions existentielles, le fugitif traverse la région en stop et bat la campagne. L'affaire affole les médias. Le pays tremble... Comment traduire sur une scène une bande dessinée avec un gag par page ?

Par un roman-photo (certes un peu désuet, mais tellement drôle !) projeté sur un écran. Les bulles de texte sont interprétées par 5 comédien(ne)s/musiciens/bruiteurs qui, dans une scénographie inspirée des studios d'enregistrement, assurent le bruitage des scènes et la musique live, construisant en direct la bande son.

Sur un ton irrévérencieux flirtant avec l'absurde, le spectacle « Zaï, Zaï » brosse le tableau d'une société ayant perdu tout esprit critique, paranoïaque, complètement manipulée par les médias. Un road-movie mené sur un tempo d'enfer ! Récemment, les spectateurs du Poche Théâtre avaient pu découvrir une autre adaptation tout aussi réussie de Fabcaro par la troupe carolo Théâtre 2000 : « C'est pas la taille qui compte », une création qui sera rejouée du 9 au 12 février 2023.

Un public nombreux à Martinrou: photo: J.C.Hérin 

« Zaï, Zaï » à la Ferme de Martinrou, Chaussée de Charleroi, 615 à Fleurus, le 13 janvier à 20h30. Prix : 18-13 euros. Infos et réservations : 071/81 63 32.

JEAN-CLAUDE HERIN