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  • CULTURE- Esteban Murillo sort un nouvel album: "Poeta"

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                                        Federico Ordonez, Esteban Murillo et Dani Barba

    Entouré du danseur de flamenco Federico Ordoñez, candidat à « The Dancers », et du guitariste Dani Barba, le chanteur farciennois Esteban Murillo a sorti un nouvel album : « Poeta ». Le trio sera en concert au PBA le 11 mars.

    Né à Charleroi le 31 juillet 95, Esteban Murillo a baigné, dès son enfance, dans l'univers du flamenco. Il entame des cours de guitare classique et se tourne ensuite vers la guitare flamenca. Très vite, en compagnie du groupe Suena Flamenco, il se fait remarquer pour ses talents vocaux. Il enchaîne les représentations. Sa passion est telle qu'elle le pousse alors à entamer l'étude de cette forme de chant si particulière qu’il reproduira par la suite sur scène avec passion, sensibilité et personnalité.

    Après avoir sillonné les différentes écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles avec son projet « Dans les pas de Paco » en 2019, en collaboration avec les Jeunesses Musicales, et après avoir participé à divers projets à l'étranger comme « Dreaming  Carmen » de Irene Alvarez ou « Flamencolores » de Jessica Achten, Esteban Murillo est entré en studio, fin 2022,  pour la création de son nouvel album intitulé « Poeta ».

    le projet le plus personnel

    Le Farciennois a tout de suite été captivé par la créativité et l'ouverture musicale hors du commun du flamenco. Il propose au guitariste français Dani Barba de s'intégrer dans son nouveau projet « Poeta » et de se charger de la composition des parties guitaristiques de l'album.  Pour la partie visuelle de l'album, la mise en scène du spectacle et la danse, Esteban a fait appel à Federico Ordoñez dont les spectateurs ont pu découvrir les talents dans « The Dancers », diffusé sur la Une. « Poeta est sans nul doute mon projet le plus personnel, voire introspectif » signale Esteban Murillo.

    « C'est un immense voyage au cours duquel je partage ma relation profonde au flamenco, entre authenticité et modernité, entre respect de la tradition et volonté d'ouvrir cet art si puissant et si envoûtant à des sonorités plus contemporaines. »

    Pour toutes réservations: +0487/ 62 59 26 ou par e-mail à l'adresse solearteasbl@gmail.com

    J.C.HERIN

  • ANCRE: Création: Violence and son du 24 au 27 janvier

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    Crédit: 

    Les rapports houleux entre un père violent et son fils sont traités en profondeur dans « Violence and son ». La pièce de Gary Owen est adaptée et mise en scène par Jean-Michel Van den Eeyden. Une Création de l'Ancre du 24 au 27 janvier.

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    photo: Debby Termonia

    Nous sommes dans la ville portuaire galloise de Cardiff. Liam (17 ans) débarque dans un appartement minable avec Jen. Le jeune homme est fou amoureux de sa petite copine, mais les relations entre les deux adolescents sont troublées par la présence de Rick, alias « Vile ». Impulsif et alcoolique, ce dernier ne cesse de créer des tensions entre lui et son fils, venu vivre dans son domicile depuis le décès de son épouse. L'adolescent ne peut vivre une idylle paisible, car à tout moment, son paternel peut débouler et semer « la pagaille ». Préoccupé par les thématiques sociales, le dramaturge et scénariste gallois Gary Owen met sur le devant de la scène des problématiques sociales.

    Dans la veine de « Killology », où il parlait d'un père dont le fils a été tué par des adolescents adeptes d’un jeu vidéo ultra-violent, l'auteur britannique continue à explorer l'esprit tourmenté des adolescents dans « Violence and son ». Cette oeuvre ne pouvait laisser insensible Jean-Michel Van den Eeyden. La pièce est construite en 5 tableaux, respectant les unités de temps, de lieu et d'action

    éviter le misérabilisme

    Déjà à l'initiative du festival « Kicks ! »/regards sur la Jeunesse, le directeur de L'Ancre a été interpellé par les thématiques qui sont développées dans « Violence and son », telles que les relations amoureuses adolescentes, la violence familiale et conjugale, les liens entre père/fils, le consentement, la transmission de génération en génération,...

    « La pièce renvoie à la complexité humaine. Il faut éviter le manichéisme : les personnages ne sont ni blancs, ni noirs. Si le père est violent, il essaie tout de même d'inculquer de bons principes d’éducation, mais cette façon d'agir a une emprise sur sa manière d’être et de s’exprimer. Il s'en dégage cependant parfois une certaine sympathie » signale Jean-Michel Van den Eyden. « J'ai évité de tomber dans le misérabilisme. C'est la raison pour laquelle l'humour est présent dans la pièce. Comme ce huis-clos se déroule dans un ancien bassin minier, et dans un milieu précarisé, il pourrait faire écho à des réalités vécues à Charleroi ».

    JEAN-CLAUDE HERIN

    « Violence and son » de Gary Owen, mis en scène par Jean-Michel Van den Eeyden est à voir à l'Eden, 1, bd Jacques Bertrand à Charleroi, du 24 au 27 janvier à 20h. Prix : 15 euros et 10 euros : abonnement. Infos et renseignements : 071/31 40 79- info@ancre.be- www.ancre.be

  • FONTAINE l'EVEQUE- La Gueule de l'emploi à la Bouteillerie

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    Au sein d'une banque, trois candidats entrent en concurrence pour décrocher le même poste. Tous les coups sont permis... ou presque ! A voir jusqu'au 5 février.

    Au-delà de l'aspect comique, « La Gueule de l'Emploi » de l'auteur français Serge Da Silva pose de véritables questions de fond sur les entretiens d'embauche, le monde de l'entreprise et la réussite à tout prix. Il y a parfois des vérités qui font mal, mais qui sont tellement proches de la réalité...

    Sur scène, trois compères que tout oppose jouent des rôles « à l'intérieur de leur rôle ». Chacun, avec ses raisons propres, brigue le poste de directeur d'agence.

    Les caractères sont un peu caricaturaux, mais ils sont assez justes. Franck Personne (Bruno Sauvage), un chômeur de longue durée, un peu balourd et totalement effacé, qui porte bien son nom tellement sa personnalité est effacée, Julien Legendre (Frédéric Genovese), un arriviste prêt à tout, m'as-tu-vu et manipulateur en costume Hugo Boss, et enfin Didier Sanchez (Ludovic Semal), un féru d'arts martiaux, déjanté et sûr de lui, se retrouvent dans la salle d'attente d'une banque. C'est dans cet espace exigu que se fomentent les petits coups bas, les complots, les intimidations,... Heureusement, des liens se créent aussi entre les protagonistes, brisant le cycle des mesquineries. Les recruteurs, eux, ne sont jamais montrés. Seules des voix off s'échappent de temps à autre d'un bureau.

    Le rythme de jeu est soutenu, les rebondissements vont crescendo. Le décor monté par Michaël Kruszynski, également metteur en scène, n'est pas juste un prétexte, il joue aussi un élément important du spectacle. Quelques flash-back viennent bousculer les codes de la chronologie de la pièce, sans nuire à son unité. Serge Da Silva a commencé le théâtre vers 1995 et s'est remis en selle en 2009. Il exerce maintenant les métiers d'auteur (déjà remarqué pour « Road Trip ») et de comédien.

    « La Gueule de l'Emploi » par le Théâtre aux 3 Coups est joué jusqu'au 5 février 23, à la salle de la Bouteillerie, Boulevard du Nord (face au numéro 64) à Fontaine-l'Evêque. Prix : 11 euros. Infos et réservations : 0485/991 530. auxtroiscoups@gmail.com

    JEAN-CLAUDE HERIN

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