Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ANCRE: Création: Violence and son du 24 au 27 janvier

violence and son 2Debby Termonia HD (26).jpg

Crédit: 

Les rapports houleux entre un père violent et son fils sont traités en profondeur dans « Violence and son ». La pièce de Gary Owen est adaptée et mise en scène par Jean-Michel Van den Eeyden. Une Création de l'Ancre du 24 au 27 janvier.

Violence and son -Debby Termonia HD (8).jpg

photo: Debby Termonia

Nous sommes dans la ville portuaire galloise de Cardiff. Liam (17 ans) débarque dans un appartement minable avec Jen. Le jeune homme est fou amoureux de sa petite copine, mais les relations entre les deux adolescents sont troublées par la présence de Rick, alias « Vile ». Impulsif et alcoolique, ce dernier ne cesse de créer des tensions entre lui et son fils, venu vivre dans son domicile depuis le décès de son épouse. L'adolescent ne peut vivre une idylle paisible, car à tout moment, son paternel peut débouler et semer « la pagaille ». Préoccupé par les thématiques sociales, le dramaturge et scénariste gallois Gary Owen met sur le devant de la scène des problématiques sociales.

Dans la veine de « Killology », où il parlait d'un père dont le fils a été tué par des adolescents adeptes d’un jeu vidéo ultra-violent, l'auteur britannique continue à explorer l'esprit tourmenté des adolescents dans « Violence and son ». Cette oeuvre ne pouvait laisser insensible Jean-Michel Van den Eeyden. La pièce est construite en 5 tableaux, respectant les unités de temps, de lieu et d'action

éviter le misérabilisme

Déjà à l'initiative du festival « Kicks ! »/regards sur la Jeunesse, le directeur de L'Ancre a été interpellé par les thématiques qui sont développées dans « Violence and son », telles que les relations amoureuses adolescentes, la violence familiale et conjugale, les liens entre père/fils, le consentement, la transmission de génération en génération,...

« La pièce renvoie à la complexité humaine. Il faut éviter le manichéisme : les personnages ne sont ni blancs, ni noirs. Si le père est violent, il essaie tout de même d'inculquer de bons principes d’éducation, mais cette façon d'agir a une emprise sur sa manière d’être et de s’exprimer. Il s'en dégage cependant parfois une certaine sympathie » signale Jean-Michel Van den Eyden. « J'ai évité de tomber dans le misérabilisme. C'est la raison pour laquelle l'humour est présent dans la pièce. Comme ce huis-clos se déroule dans un ancien bassin minier, et dans un milieu précarisé, il pourrait faire écho à des réalités vécues à Charleroi ».

JEAN-CLAUDE HERIN

« Violence and son » de Gary Owen, mis en scène par Jean-Michel Van den Eeyden est à voir à l'Eden, 1, bd Jacques Bertrand à Charleroi, du 24 au 27 janvier à 20h. Prix : 15 euros et 10 euros : abonnement. Infos et renseignements : 071/31 40 79- info@ancre.be- www.ancre.be

Les commentaires sont fermés.