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  • CHARLEROI - "Sono io" a clôturé le festival BISarts

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    Père et fils 

    La participation du public à la 23ème édition de bisARTS a plus que doublé par rapport à 2021 ! Samedi soir, le festival se clôturait par le spectacle « Sono Io ?».

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    Jubilatoire ! A travers « Sono Io ? », Danny et Pepijn, deux clowns authentiques, représentant la 6ème et 7ème génération de la famille Ronaldo, recherchent ce qui les sépare et ce qui les lie. Le père est à la recherche d'une sensation d'extase qui s'est évanouie. Le fils cherche à réconcilier le cirque traditionnel que pratiquait son père et le monde qui l'entoure. Les numéros alternent performances musicales (piano, cuivres, accordéons,... ), bousculades sur un piano en équilibre instable, jeux d'ombres, jonglages avec des chapeaux, acrobaties au dessus d'une baignoire,...

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    Un public nombreux 

    Le chapiteau installé à la Broucheterre était bien rempli, samedi soir, à l'image de l'ensemble du festival, qui s'est tenu du 26 octobre au 5 novembre : 93% d'occupation (village des chapiteaux, PBA et Charleroi danse), 6944 spectateurs, et 10 000 si on ajoute l'installation de feux, les animations en famille, les extras,...

    « C'est un carton plein pour le festival ! La durée du festival (1 semaine et 1/2 en raison des vacances allongées ) explique en partie cet engouement. Et puis les gens ont plus que jamais envie de se divertir au sortir d 'une crise sanitaire et dans une actualité internationale assez morose » font remarquer Pierre Bolle, directeur général du PBA, et Pierre Van Eechaute, directeur de la Communication.

    2 cirques sur le même site !

    Insolite : les spectateurs auront remarqué, cette année, la présence de 2 cirques quasi côte à côte : le festival bisARTS et Nicolas Bouglione. Cette cohabitation a-t-elle joué en défaveur de l'un ou de l'autre ? Sans doute pas ! Elle aurait même créé une certaine émulation : on a vu, par exemple, Nicolas Bouglione et une partie de son équipe assister au spectacle « Sono io ? » de bisARTS. Les réactions du public et de personnalités carolos sont assez positives. « Les mimiques, la gestuelle, la façon de parler,... de Jos Houben dans « L'Art du rire » m'ont bien amusé » signalait le comédien Antoine Vandenberghe.

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    Antoine Vandenberghe

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    Jos Houben 

    « Ce que j'ai le plus apprécié ? C'est « L'après-midi d'un foehn. C'est tout simplement magique ! » poursuivait l'échevin carolo Xavier Desgain, un véritable accro du festival.

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    Xavier Desgain, à droite 

    Parmi les petites critiques émises : pas assez de spectacles pour les jeunes enfants, pas assez de délocalisations dans des lieux insolites (par exemple dans des hôtels ou des hangars) et peut-être un peu trop de cirque... Tout s'est bien passé, hormis la panne d'un logiciel, jeudi soir, entraînant l'annulation d'une représentation de « Sono Io ?». Mais ce sont les aléas d'un festival qui a bien réjoui le coeur des Carolos.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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  • FONTAINE L'EVEQUE- Ruée vers l'Art au Point 9 jusqu'au 10 novembre

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    Derry Turla, troisième à gauche 

    Depuis 1996, le grand public découvre des artistes aux univers aussi riches que variés de l'atelier « La Ruée vers l'Art », dirigé par Derry Turla. A voir jusqu'au 10 novembre.

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    Le Centre Culturel de Fontaine/Point 9 était bondé, vendredi soir, lors du vernissage des oeuvres de l'atelier de Derry Turla. Véritable touche-à-tout, cet artiste a expérimenté de nombreuses techniques depuis sa sortie de l'Académie des Beaux-Arts dans les années 80 : l'aquarelle, l'acrylique, les huiles, les encres… avant de découvrir et de se former à l'infographie. Certaines de ses œuvres associent techniques modernes et traditionnelles, dans un univers rappelant celui du pop art. Son atelier « La Ruée vers l'Art » fêtera bientôt ses 30 ans.

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    Lorraine Demoulin du Centre Culturel à gauche

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    Si de 1993 à 2020, on le connaissait sous le nom d'ACG-ART (Atelier de Création Graphique et Artistique), en 2021, l'Atelier devient association de fait et prend la forme qu'on lui connaît aujourd'hui. Dans un local mis à la disposition de l'administration communale, celui-ci laisse libre cours à la création et aux techniques utilisées : acrylique, pastel, peinture à l'huile, photographie,... Les cours se donnent en soirée. « Ici, chacun et chacune déploie son potentiel au gré de ses envies » explique l'artiste.

    Des oeuvres d'une grande maîtrise artistique telles que « Sortie de bain », « Eglise de Cadaquès », «  La Dame des Sables », « Le Cerf », «  Violon vache », « Louveteau »,... sont exposées jusqu'au 10 novembre au Point 9, rue Delattre, ouvert du lundi au vendredi de 13h30 à 16h30 et selon les horaires du Centre Culturel.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- Rien se perd, tout se recycle...

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    A l'occasion de la Journée Internationale de la Réparation, un Repair Café mobile s'était installé à Quai 10, samedi dernier. 

    Apprendre à réparer ensemble des objets cassés, abîmés ou en panne plutôt que jeter, et donc lutter contre le gaspillage et la production de déchets en masse. Voilà un peu la philosophie des Repair Café. « Le hic, c'est que, contrairement à Bruxelles et dans les grandes villes wallonnes, il n'existe pas encore de local dans le centre de Charleroi. C'est la raison pour laquelle, afin de mieux nous faire connaître, nous effectuons quelques démonstrations à l'attention du grand public » signalait Alessandro Cagnolati, chargé de mission pour le Hainaut. Parmi les visiteur(euse)s, Blandine Grandchamps, tenancière de « Livre ou Verre », est venue avec une machine à glaçons défectueuse. Celle-ci se montre déjà intéressée à l'idée de mettre son local à la disposition de réparateurs, une fois par mois. « Un local, des bénévoles et des assurances, c'est tout ce qu'il faut ! » poursuivait Luc Deriez, coordinateur général des Repair Cafés.

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    une imprimante 3D 

    Si la Journée internationale de la Réparation était célébrée, samedi, par des partages de trucs et astuces ou de tutoriels, l'achat ou le partage d'outils, Charleroi avait opté pour la Repair Café mobile. Cette remorque est même équipée d'une imprimante 3D qui permet de reproduire des pièces manquantes. « Je me débrouille un peu dans tout : en informatique, en vélo, dans les appareils électroménagers,... J'aime donner de mon temps pour les autres et faire un geste pour la planète » soulignait Jonathan, un habitant d'Arlon. Plusieurs animations ponctuaient la journée, à Quai 10, dont la projection du film : « Welcome to Sodom », posant le problème de l'atterrissage de carcasses électroniques, rejetées par des sociétés numérisées, dans une immense étendue vaseuse au Ghana.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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