Fière de son réseau de lecture publique, sans nul doute un des mieux structurés en Fédération Wallonie-Bruxelles avec 13 implantations, Charleroi peu l'être un peu plus encore aujourd'hui avec la bibliothèque de Roux. Disons la nouvelle bibliothèque de Roux. Installée désormais dans des locaux flambants neufs, c'est un outil performant à même de (re)déployer les pratiques de lecture et de favoriser l'accès au savoir et à la culture pour tous qui a été inauguré, ce mercredi matin, par les autorités communales.

Franchement, cela valait la peine d'attendre!. Les Roviens, et tous les autres, l'ont attendue un peu plus longtemps que prévu, mais le résultat est à la hauteur de cette attente. « C'est une très belle réalisation, un très bel investissement; il est primordial de réinvestir dans l''ensemble de nos infrastructures publiques et de mettre à disposition des outils performants pour favoriser l'accès au savoir et à la culture pour tous, ce qui constitue une des missions de nos bibliothèques communales » soulignait l'échevin en charge des Travaux, Eric Goffart, lors du couper de ruban, ce mercredi matin.

Présent à cette petite cérémonie aux côtés des échevins Julie Patte et Philippe Van Cauwenberghe, du conseiller communal Gérard Monseux, le bourgmestre Paul Magnette insistait également sur l'importance des investissements dans ce qui peut être considéré selon lui comme un des maillages essentiels du paysage culturel. Et pas seulement en centre-ville. « Nos bibliothèques sont ultra-performantes et c'est sans fausse pudeur que je dirai que nous disposons d'un des réseaux les mieux structurés de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elles incarnent des passerelles culturelles de première ligne et touchent 14.000 lecteurs sur l'ensemble du territoire ».

Sur l'ensemble du territoire, ce qui explique que d'autres investissements seront consentis dans ce que le bourgmestre appelle des mini-centres culturels, qui ne sont donc pas uniquement des endroits où l'on vient louer un bouquin. Par exemple, un second bâtiment entièrement rénové accueillera très prochainement la bibliothèque de Gosselies. « Il s'agit d'une rénovation intérieure complète sur près de 1000 m2. Ces travaux (qui auront duré deux ans et demi) d'un montant de 868.283€ subsidiés par la FW-B (à hauteur de 340.248€) seront terminés dans le courant de ce mois d'octobre. D'autres concerneront aussi la bibliothèque Rimbaud. Là, il s'agira d'une réfection de la toiture pour un montant de 200.000€ » précisait encore l'échevin Eric Goffart.

Pour en revenir à la bibliothèque de Roux, elle prend donc officiellement place dans un bâtiment flambant neuf d'une superficie de 330 m2, situé à côté de la maison communale. Elle sera bien entendu ouverte à tous puisqu'une des particularités de ce bâtiment (les travaux auront duré trois ans pour un investissement de 769.392€ subsidiés par la F W-B à hauteur de 271.175€) est qu'il comporte un ascenseur accessible aux personnes à mobilité réduite. L'entrée ainsi que les agencements des lieux ont été pensés de manière à faire en sorte que les PMR puissent profiter aisément de l'infrastructure.

Ouverte trois jours par semaine, l'implantation renferme des romans adultes et jeunes adultes, des livres documentaires, des albums jeunesse, des livres numériques, des livres audios, des DVD, des bandes dessinées, des livres pour bébés, un fonds pédagogique, des ouvrages en grands caractères,... Source: Charleroi communique.

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Une quarantaine de pêcheurs motivés ont participé à un street fishing  ( pêche en ville),  à l'arrière du Château de Cartier.  A cette occasion,  40 kilos de perches  ont  été déversés dans la Sambre. 

Jérémy ( 29 ans ) de Châtelet, Nicolas ( 23 ans ) de Marchienne Docherie et Guillaume ( 29 ans ) de Montigny-le-Tilleul se sont adonnés  au "street fishing". " Ce qui nous plaît dans cette façon de pêcher, c'est qu'elle est assez nerveuse et sportive:  on doit en permanence agiter sa canne." soulignent  les trois amis. " Cela nous change de la pêche traditionnelle  que nous pratiquons à Landelies.  Ici,  c'est le pêcheur qui doit aller au poisson, et non l'inverse ! "  Le street fishing,  qui tutoie le béton des villes,  est très courant dans la région de Birmingham,  appelée "Black Country" , ce qui nous fait penser au "Pays Noir" de chez nous!  Après Liège et Thuin, le Contrat Rivière Sambre,  en partenariat avec la Fédération Halieutique et Piscicole Sambre et Oise, mettait sur pied, dimanche,  un premier street fishing,  ainsi qu'un concours de pêche au coup, à Marchienne-au-Pont.  " Cette opération montre clairement que la nature  se trouve même au coeur d'une cité industrialisée comme Marchienne " précisait Cyprien Devilers, président du Contrat Rivière Sambre.  " Qui sait  si le poisson que nous allons manger ne proviendra pas de la Sambre?  Cet espace vivant doit donc être respecté!  "  

rempoissonnement de la Sambre 

Un autre atout du street fishing ? " Le matériel est relativement simple:  une canne, un moulinet, quelques leurres,...  et l'affaire est dans le sac!  Ce qui  permet d'être prêt rapidement pour aller pêcher quand on veut " signalait Jean Demoitié, président de la Fédération Sambre et Oise.  En parallèle à cette manifestation, une quarantaine de perches étaient versés dans la Sambre.        La rivière compte déjà bon nombre de poissons tels que broches, sandres, gardons, brèmes,... " Les pressions sur les entreprises en matière de salubrité font leur effet. Depuis deux ans, on constate une nette diminution de la pollution de la Sambre et le retour d'une faune piscicole" fait remarquer Donatienne de Cartier d'Yves, administratrice déléguée.  " Malgré le peu de berges naturelles,  cet apport de poissons reproducteurs comme la perche contribuera encore à fertiliser davantage  la rivière.  Les efforts continueront encore dans  ce sens! " JCH

L'échevin Cyprien Devilers et Jean Demoitié à la manoeuvre