Fier de poser à côté du grand champion belge!

A l’issue du match Charleroi/Anderlecht,  Mikel Guilliaums a rencontré Eddy Merckx!  Le jeune homme d'Ham-sur-Heure, sportif lui aussi,  est heureux d'avoir pu parler au champion belge…

Mikel Guilliaums ( 20 ans) , ses parents,  Emeric, un de ses amis de Montigny-le-Tilleul,  et un ami de son papa ont assisté, le 6 avril, à Anderlecht,  au match Charleroi/Anderlecht.  Quelle ne fut pas leur surprise de croiser Eddy Merckx    à la tribune d’honneur !  "Eddy est vraiment quelqu'un de très ouvert  et chaleureux !  Quand nous l'avons vu, après le  match,  nous nous sommes approchés de lui,  et tout de suite, il s'est mis  à nous parler » signale Mikel. «  Nous savions qu’il était un ardent supporter d’Anderlecht !  Très gentiment,   il a accepté  qu'on prenne  une  photo à côté  de lui ! Emeric, un de mes amis de Montigny-le-Tilleul,  a pris également  la pose… Même s'il n'est pas un sportif  de ma génération,   je  considère  vraiment Eddy  Merckx   comme une légende du cyclisme  belge".   Mikel est aussi un grand sportif.  Depuis l’âge de 5 ans, il joue au basket-ball, au hall sportif Marcel Flandre à Mont-sur-Marchienne.  Cette année, il est passé en Provinciale 1.  De plus, Mikel  est arbitre depuis 3  ou 4 ans, et souhaiterait, à l’avenir, poursuivre exclusivement dans cette voie. 

sport et folklore, deux passions

Son papa,  Michel Guilliaums, est  arbitre de division 2 au basket. C’est lors de l'arbitrage d'une des finales de  Coupe  du Hainaut  en basket, à Mons,  que le jeune homme d’Ham-sur-Heure  a rencontré  François Soubry,  arbitre de division 3  au basket. Agent de BNP Paribas Fortis, sponsor d’Anderlecht,  ce dernier a proposé des places gratuites.  "Quand on a su que Charleroi était qualifiée en playoffs 1,  François nous a confirmé  qu'il avait 5 places pour assister au  match Charleroi/Anderlecht " !  affirme-t-il.  Mikel a pu aussi s’entretenir un peu avec Medhi Bayat, manager  du Sporting, et avec Jean-Michel Zecca, animateur de RTL/TVI, venus défendre ardemment  les couleurs du Sporting.  « Tous les deux se sont montrés aussi très sympathiques » a-t-il souligné. Etudiant en 1ere année  de tourisme, Mikel est également  féru de folklore. L’an passé, il a marché, pour  la première fois,  à la Saint-Roch à Ham-sur-Heure.  Il portait fièrement les habits de bénévole volontaire de la Révolution brabançonne.  « Depuis tout petit, j’avais envie de faire partie d’une marche. Il est certain que je remettrai ça, en août de cette année !  Et puis, le folklore, dans la famille, on connaît… Mon papa est gille à Fontaine l’Evêque.  Avec le sport, ce sont des passions communes…  !  » JCH

Mikel aime aussi le folklore ( ici à Ham sur Heure, lors de la Saint Roch )

Dans " les éprouvés"(1),  Richard Lorent imagine  l'enlèvement d'Hector Detroie,  par un matin froid, à Châtelet ... Le thriller politique mêle fiction et nombreux éléments authentiques.

Comment définir Richard Lorent ? Journaliste, homme politique, rédacteur en chef, sociologue,  père de 5 enfants ( dont Pascal,  qui a été directeur de la rédaction de Charleroi du Soir ),  ... Cet habitant de Farciennes  est un peut tout ça  à la fois.  Né à Charleroi en 1949, où il a vécu jusqu'à ses 21 ans, Richard Lorent a été également  une figure bien connue dans le syndicalisme chrétien. Fort de toutes ses expériences, et nourri d'une passion très prononcée pour la littérature,  il consacre actuellement  le plus clair de son temps à une autre passion: l'écriture.  De 2006 à 2010, il sort des essais: "L'extrême droite, le suffrage déterminé",  "l'extrême droite, la voie dépouillée" ( la suite) et "L'anti-politisme", les mots piégés de la politique". Aujourd'hui, il se lance dans une trilogie "Les éprouvés", dont le 1er tome vient de paraître aux éditions marcinelloises du Basson. La fin de la série est prévue pour juin 2016.  

des révélations sont faites  

L'intrigue  des Eprouvés  se projette dans un avenir relativement proche.  Alors qu'une montée d'une droite revancharde est bien palpable en Belgique, Hector Detroie, sociologue et romancier ( l'auteur se projette assez bien dans ce personnage!) ,  est enlevé dans une rue descendante de Châtelet, et séquestré par l' ADE,  Alliance Des Eprouvés, réseau d'extrême gauche révolutionnaire . Les conditions de détention sont épouvantables, comme le relate l'écrivain:   "la cagoule recouvrait sa tête et descendait jusqu'au cou, étroitement liée par une fine cordelette incorporée aux vêtements". "Le gros problème, c'est que l'ADE ne sait pas vraiment pourquoi Hector a été séquestré par elle: le noyau dirigeant n'en a pas donne l'ordre ! " précise Richard Lorent. Au chapitre 4  de la 3ème partie : "Promenade sur un boulevard" , commence l'enquête de Xavier Marondin.  70 ans d'Histoire ( de 1945 à nos jours )  vont être passées en revue, avec des révélations  comme l'existence, pendant 40 ans,  du "Stand-Behind", une organisation belge clandestine créée à l'insu de la population et des gouvernements successifs.  La connotation était militaire:  un jour, l'Union Soviétique envahirait l'Europe occidentale ! Un autre intérêt du roman se situe dans un ancrage bien local: divers lieux comme le boulevard Tirou, l'avenue Mascaux, le Collège du Sacré-Coeur, la maison de la Presse ,...    sont évoqués ! JCH

"Les éprouvés " ( tome 1), 217 pages, 17 euros. Editions du Basson. www.editionsdubasson.com

Margot et Stéphane

"Point Jaune »  est un service d'aide aux jeunes et aux familles.  Durant les vacances de Pâques, des enfants  y sont accueillis pour des stages et des suivis familiaux.

A bien y regarder, rien ne distingue vraiment « Point Jaune », au 12, rue du Palais, des autres bâtiments… Et pourtant,  cette maison est la seule A.M.O. ( Aide en Milieu Ouvert ) à recevoir des jeunes jusque 18 ans ainsi que  les familles,  en plein cœur de Charleroi,  et cela 24h  sur 24h !  Le centre, soutenu par la Fédération Wallonie Bruxelles,  peut aussi héberger quelques jeunes pour  1 à 3 nuits. Point Jaune  a vu le jour en 1983.   «  C’est une  période où nous nous sommes battus pour « déjudiciariser » certains dossiers »  fait remarquer Margot Timmermans, directrice. «  Certains jeunes en difficulté étaient trop  vite catalogués comme des délinquants. Nous ne voulions pas tomber dans cette confusion des genres. Chez nous, par exemple, on peut considérer  la fugue comme  un appel, voire une tentative de solution, et non comme un acte délictueux. »   Autre cheval de bataille de l’asbl : le maintien de l’anonymat  et la confidentialité. JCH

la perte d’espaces conviviaux 

Outre la directrice,  l’équipe se compose d’une quinzaine de personnes, dont 9 éducateurs, 3 assistants sociaux ( qui font un boulot quasi identique),  1 secrétaire à mi-temps,  1 homme d’entretien,… Depuis 2008,  Stéphane Cattarossi occupe  la fonction de coordinateur pédagogique.  Le  dynamique Carolo  avait déjà travaillé à Point Jaune dans les années 90, avant de travailler pour d’autres institutions. «  Quand j’ai commencé mon boulot à Charleroi, j’étais vraiment éducateur de rue à plein temps » signale-t-il. «  A l’époque, il était assez facile de rencontrer des jeunes dans la rue et de parler avec eux.  Aujourd’hui, les espaces conviviaux sont devenus plus rares, c’est ce qu’on appelle un peu pompeusement : « l’érosion du lien dans l’espace public ». A certains endroits, quand  les jeunes  sont en groupe, ils suscitent même la méfiance ! Des  groupes sont dispersés par la police… » Autre constat : l’augmentation de la précarité.  « Nous sommes de plus en plus confrontés à des cas de très grande pauvreté. Aujourd’hui,  nous nous battons pour que des jeunes dans la rue ne deviennent pas des SDF. Notre mission est aussi d’aller dans les écoles et d’interpeller le monde politique sur cette problématique ». JCH 

"Point jaune", rue du Palais 12 à Charleroi. 071/33 32 00. www.pointjaune.be- info@pointjaune.be  

Stages et activités pour les jeunes 

Point Jaune s’est donné aussi pour objectif de réunir les enfants autour d’ateliers ou lors de  stages. Ceux-ci leur permettent de travailler sur les émotions, sur le corps, le suivi familial,…  Durant la deuxième semaine des congés de Pâques, 8 jeunes de 6 à 10 ans  se retrouvent par partager leurs expériences  de vie, ainsi que pour s’adonner à des activités.  Pour les plus grands aussi,  des animations musicales ou ludiques sont  prévues, ainsi que  des balades,  du sport ( notamment dans les locaux de la Maison Pour Association,… ),… Pendant les grandes vacances,  des sorties sont organisées : vélo à l’Eau d’Heure, train dans les Ardennes, Durbuy,… « Toutes ces activités renforcent  le lien entre ces jeunes, bien souvent déstructurés par une famille éclatée,  et où les règles et les repères  n’apparaissent plus clairement » note Stéphane. J.C.HERIN