Lola est bien entourée, par sa première à la Ruche Théâtre !

A partir du 11 décembre, Lola Destercq incarnera Mademoiselle Beulemans dans la pièce mythique bruxelloise de F.Fonson et F.Wicheler.  Avec tout le charme de la zwanze !  

"  Joviale,  bienveillante, jeune avec de l'énergie à revendre,  un tantinet arsouille,  et toujours animée par le souci de trouver une solution aux problèmes....C'est un peu moi dans la vie!" s'exclame Lola Destercq.  La jeune carolo interprète  le rôle de  Suzanne Beulemans , promise en mariage à Séraphin Meulemeester, jeune homme de la haute société,  dont le père, brasseur tout comme Monsieur Beulemans,  ne pense qu'à la dot apportée par la jeune fiancée... Depuis que  "Le mariage de Mademoiselle Beulemans", pièce mythique ( 1910)  du Théâtre des Galeries,  est tombée dans le domaine public  en 2006,  la pièce s'exporte désormais  en dehors de Bruxelles. Ce spectacle sera joué pour la première fois à Charleroi !  En août 2014,  la comédienne était conviée à un casting, et était sélectionnée peu de temps après. "C'est pour moi un grand honneur de jouer  ce personnage interprété autrefois par de grandes actrices comme Christiane Lenain "  confie Lola.  Depuis que le rôle lui a été confié, elle répète avec  le metteur en scène Jean-Paul Clerbois,  en soignant particulièrement l'accent brusseleer. "Au début, ce n'était pas évident.  Mais maintenant, je le tiens  bien ! "  

Une brochette de jeunes acteurs 

Outre  Lola Destercq,  la troupe de Cabaret 2000 voit l'arrivée de deux autres jeunes talents:  Florian Fournier, dans le rôle de Séraphin, et Vivien Charlier, dans  celui de Albert Delpierre, jeune Parisien travaillant chez Monsieur Beulemans, et épris de la jeune fille.  Bien sûr, les spectateurs retrouveront les comédiens habituels  de la troupe:  Antoine Vandenberghe, Jacky Druaux, Michelle Vercamen, Aurélie Machelart et Georges Volral.  Pour apporter une petite touche locale,  deux  membres du Cercle wallon de Couillet, Pierre Jandrain et René Mairy, ainsi que deux membres d'Impro Carolo, Christophe Dethier et Geoffrey Morbois complètent la distribution.  Un soin tout particulier a été apporté aux costumes et aux décors début 1900.  "  Nous emmènerons les spectateurs dans le Bruxelles  de la Belle Epoque. C'est déjà tout un programme!  J'ai déjà hâte de voir la réaction des  spectateurs "  se réjouit Lola.  Deux soirées spéciales sont programmées le 22/12 ( spéciale Bruxelles avec cocktail, accordéon, dégustation ) et le 31/12.  JCH

"Le mariage de Mademoiselle Beulemans" est à voir jusqu'au 4 janvier à la Ruche Théâtre à Marcinelle.  Du jeudi au samedi: 20h30.  Dimanches: 16h30.  Infos: 0495/10 20 14. 

Lola, une véritable touche-à-tout 

Originaire de Gosselies, Lola Destercq  a fait des études artistiques à l'Athénée Vauban ( elle avait comme professeur l'acteur carolo Jacky Druaux) , suivies d'un graduat en Communication à la Haute Ecole Condorcet.  Actuellement, elle termine  un master en ingénierie et actions sociales.  C'est en 2008 qu'elle joue ses premiers grands spectacles  avec  "La vie de chantier" au Poche et "Dormez, je le veux" de Feydeau, au Comédie Centrale.  Puis, elle enchaîne avec  d'autres spectacles  au Vaudeville, à l'Eden, au studio du PBA, à la Ruche Verrière,... Avec "Le mariage de Mademoiselle Beulemans", elle monte, pour la première fois, sur la scène de la Ruche Théâtre.  Lola est aussi comédienne dans les films du jeune réalisateur  carolo Frédéric Legrand. Elle a tourné dans "Une journée pas très rose",   "The  strange manor of professor George Warner, " Tibiacity",  " Edgar et la douze demoiselle".  En janvier 2015, elle tournera dans "Songe d'une nuit d'été" de Francisco Luzemo. D'autre part,  la comédienne fait partie du collectif "Goslam City", dont l'objectif est de promouvoir le slam, est rédactrice pour le magazine Kulturo Point, anime l'agenda culturel dans la station  Charleking Radio ,...Elle développe des projets écologiques pour la Ville , dont la réappropriation d'espaces verts en milieu urbain. Elle est également auteure de pièces pour enfants. Un emploi du temps bien rempli pour cette jeune fille de 25 ans ! JCH

Pierre-Nicolas et Julie ont bien relevé le défi d'un nouveau Village de Noël !

Un intérieur chaleureux

La  place de la Digue a attiré, ce week-end,  plus de 2500 visiteurs,  lors du Village de Noël "new look".  Un succès qui s'explique aussi par la présence du superbe grand chalet ! 

Pierre-Nicolas  Houyoux et Julie Cordemans , coordonnateurs  du Village de Noël 2014,  ont la mine réjouie.  " Le public  est venu en nombre, ce week-end.  C'est un beau  succès que nous  devons  à toute l'équipe de  notre société " 50 N 5E" note  Pierre-Nicolas.  " Le défi à relever était de taille.  Celui de s'inscrire, après la Ville et l'asbl Charleroi CentreVille, dans la continuité du Village de Noël, tout en innovant"! Le  grand chalet ( 150m2!)  a attiré, à lui seul, quelques centaines de personnes. " Nous avons mis 15 jours à le monter, mais nous sommes vraiment fiers du résultat" poursuit le jeune homme.  " Les gens apprécient l'aspect cosy, y sont bien  au chaud,  et ont l'impression d'être un peu à la montagne! " Samedi,   le chalet accueillait même un public venu de Russie ! Les raclettes avaient particulièrement la cote. A l'extérieur, les 30 petits chalets faisaient   aussi recette, en proposant des produits de bouche et de l'artisanat.  Le sentier de glace faisait des heureux, comme Vanille ( 5 ans) et Maya ( 11 ans) de Lausprelle .  "C'est génial, car les enfants peuvent s'amuser en toute tranquillité"  soulignait tante Corinne, qui les accompagnait.  Notons la présence de stewards urbains, qui à tour de rôle, assurent la sécurité.  Les huitres, les tartiflettes,  la Leffe de Noël,  le champagne connaissaient un joli succès,...  La bière de l'abbaye de Brogne se vendait aussi très bien.  Dimanche matin,  5 fûts étaient déjà vides, sans compter les petites et grandes bouteilles qui sont parties comme des petits pains. "C'est une bière assez douce et qui a l'avantage de plaire aussi  bien aux hommes qu'aux femmes"  confiaient les Carolos.  Noé et Sarah  ( 21 ans). " Nous pensons qu'elle cartonnera jusqu'à la fin du Village de Noël!"  J.C.Herin

Vive la Brogne !

Le sentier de glace était pris d'assaut !

Saint-Eloi est le patron des orfèvres, et par extension, des forgerons et des métallurgistes.  Sainte Barbe est la patronne des artificiers et des mineurs.  Ces deux saints étaient honorés sur le site du Bois du Cazier, vendredi soir, lors  de la traditionnelle marche aux flambeaux.  Et pour la deuxième année  consécutive, Saint-Nicolas, patron des verriers, les accompagnait.   "Si l'on fête ces 3 saints,  aujourd'hui,   avec les travailleurs,  il faut aussi toujours garder en mémoire  la mort des 262 mineurs, qui ont perdu la vie au Cazier" rappelait Jean-Louis Delaet, le directeur du Bois du Cazier.  Comme le veut la tradition,  Sainte-Barbe et Saint-Eloi étaient conduits  de l'Eglise des Haies vers le Cazier. Au cours de la procession, un temps de recueillement était respecté.  La statue de  Sainte-Barbe, offerte par Luigi Capieri,  prenait place dans le mémorial de façon définitive.  Jean-Claude  Van Cauwenberghe, président du Bois du Cazier, était présent,  ainsi que différentes associations patriotiques,  dont l' Amicale des Mineurs et Charbonnages de Wallonie présidée par Sergio Aliboni, présidée par Sergio Aliboni,  les Ex-Minatori de Marcinelle, la Confrérie de Saint-Eloi,... 

Avec les sidérurgistes de Carsid 

La manifestation se terminait par une coulée à la Forge. Seul petit regret:  "Nous aurions aimé avoir parmi nous le chanteur Salvatore Adamo" poursuivait Jean-Louis Delaet.  "Mais le chanteur, retenu actuellement avec son nouvel album,  nous a promis qu'il ferait un jour le déplacement".   Les sidérurgistes du Haut-Fourneau 4 de Carsid, sur les sites de Marcinelle et de Marchienne au Pont,  s'étaient joints à la marche. Parmi eux, Aldo Séraphin. "J'ai commencé ma carrière en 1963, à la construction de ce haut-fourneau.  J'y ai travaillé jusqu'en 2008.  Il représente donc 45 ans de ma vie! Aujourd'hui avec d'autres travailleurs, nous nous battons pour préserver le site". Ce haut-fourneau est le dernier qui compose le paysage industriel de Charleroi. Pour rappel,  les travaux de réhabilitation du  site de Carsid avaient débuté en janvier 14,  quand plusieurs personnes se mobilisèrent  pour sauver ce symbole  sidérurgique  de Charleroi. JCH