GILLY- Une nouvelle passerelle
Une nouvelle passerelle complète le RAVeL (ligne119). Cela va permettre aux cyclistes et promeneurs en tout genre de traverser le territoire carolo d'Ouest en Est.
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Une nouvelle passerelle complète le RAVeL (ligne119). Cela va permettre aux cyclistes et promeneurs en tout genre de traverser le territoire carolo d'Ouest en Est.
La Première Guerre mondiale ne se résume pas aux tranchées, aux stratégies militaires. C’est aussi l’histoire simple de femmes et d’hommes ordinaires.
« L’enfant qui parlait aux ombres » :
3000 spectateurs et 300 figurants pour un son et lumières exceptionnel les 22, 23 et 24 août sur la base de Florennes
A l’occasion du centenaire de la 1ère guerre mondiale, les communes de Gerpinnes, Florennes et Walcourt unissent leurs efforts,les 22, 23 et 24 août prochains, pour un spectacle quifait la part belle au théâtre, mais aussi au chant, à la danse et au cinéma. Il s’appuie sur les témoignages – souvent inédits – des civils et soldats de notre région.
Nos villages dans la barbarie des années de Guerre
C’est dans le quotidien de « nos petites gens » confrontés à la barbarie des années de guerre que l’auteur, Michel Robert, nous immerge. Exactions et pillages, accueil des soldats blessés, déplacements de population, drames familiaux, pénuries alimentaires et débrouille fournissent leur matière aux 10 tableaux qui composent le spectacle.
Le quotidien mis en scène est fait de peur, de faim, de froid, de privations. Il est marqué par le sacrifice des libertés individuelles devant l’exigence sécuritaire, l’arbitraire et la violence meurtrière des occupants, les destructions et les massacres, le mépris des droits humains fondamentaux, la mise en cause de la dignité et de la valeur de la personne humaine.L’actualité résonne, aujourd’hui plus que jamais, des échos de cette barbarie que les historiens du 1er conflit mondial ont qualifiée d’inaugurale. Le spectacle évoque ces vies mutilées par la violence, mais aussila puissance de la vie, la force de l’espoir et la valeur de la solidarité face à la souffrance et aux drames.
La participation de tous au spectacle
L’implication des habitants des 3 communes organisatrices dans le projet l’indique : par son ancrage dans la réalité de nos villages, par son approche de l’histoire à travers le récit de vies familières, « L’enfant qui parlait aux ombres » suscite l’émotion et l’intérêt. Le spectacle à peine annoncé, plus de 170 bénévoles s’engageaient déjà dans le projet ! La Première Guerre mondiale ne se résume pas aux tranchées, aux stratégies militaires et à un bilan atroce. La Première Guerre mondiale, c’est aussi l’histoire simple - mais jamais banale - de femmes et d’hommes ordinaires. Les livres d’histoire ne connaissent pas leurs noms ; ils habitaient nos régions ou ont vécu chez nous. Leurs témoignages, lettres cachées au fond d’une malle, carnets oubliés dans un grenier, revues depuis longtemps épuisées, ont inspiré l’auteur, Michel Robert, pour l’écriture du spectacle.
« L’enfant qui parlait aux ombres », spectacle son et lumières, les 22, 23 et 24 août 2014, Base Offenberg, route Charlemagne, 191, 5620 FLORENNES. Ouverture des guichets et animations dès 19h30, spectacle à 21h.
Réservation obligatoire
Infos : 071 61 25 26 – tourisme@walcourt.be
Un projet mis en œuvre avec le soutien de la Wallonie
Paraplégique, Arthur Fiévet ( 21 ans) revient d'une expédition en Alaska. Pendant une vingtaine de jours, il a pratiqué le raft et la marche, à l'aide de béquilles. Une aventure qu'il n'aurait pas pu mener seul, si la solidarité était restée un vain mot.
Arthur est un boute-en-train, qui redonne souvent du moral aux autres... Pourtant, cet habitant de Landelies n'a pas été gâté par le sort. Alors que, adolescent, il faisait un camp scout, la chute d'un mât sur sa colonne vertébrale l'a privé de l'usage de ses jambes. Arthur n'est toutefois pas du genre à se laisser abattre. Suite à une conférence de Dominique Sneyers, un ingénieur qui donnait une conférence à l'UCL, le projet d'une grande aventure a mûri. Pourquoi Arthur ne se lancerait-il pas un défi sportif de grande envergure? Et partir pour l'Alaska? Il a fallu 1 an et 1/2 pour tout préparer. Car le jeune homme n'est pas une "tête brûlée": la prise de risques devait être minimale. En plus de Dominique Sneyers, d'autres membres se sont joints à l'expédition: Thibaut ( 19 ans), frère d'Arthur, Thibault ( 26 ans), François-Xavier ( 31 ans), et Matthieu ( 54 ans ).
L'équipage est parti le 10 juillet de Francfort, direction Fairbanks. Un avion les a déposés ensuite à Anaktuvuk, petit village inuit, à 2 km de la rivière John River. Mais les choses ne se sont pas vraiment passées comme prévu. Les conditions atmosphériques ont été mauvaises durant la moitié de l'expédition. La rivière était en forte crue. Après 1 jour et 1/2, gros souci. Thibault s'est retourné, et a perdu son raft, qui sera retrouvé seulement quelques jours plus tard. La traversée en rivière a, de ce fait, été écourtée. Par contre, la marche a été allongée de plusieurs kilomètres: " Ce n'était pas évident, avec les grosses mottes de terre, les buissons,... On ne savait pas toujours où on allait bivouaquer". Les vivres sont arrivés par hydravion, mais seulement deux jours et demi plus tard. " Nous avions un peu faim. Heureusement que nous avons pu manger des champignons, des myrtilles,..trouvés sur place !" Arthur et ses copains ont vu des ours à 3 reprises. " Nous disposions d'un un spray anti-ours en cas d'attaque! Nous évitions de mettre la nourriture juste à côté du campement, de façon à ne pas les attirer" souligne Arthur. L'équipage est heureusement arrivé, sain et sauf, à Allakaket ! JC HERIN
"On a porté mon sac"
Pour se préparer à une telle aventure, Arthur a suivi des séances de kiné, et cela, afin d' acquérir une meilleure mobilité articulaire. Il a été également opéré du pied droit. Un orthésiste lui a fabriqué des chaussures orthopédiques et des attelles. N'ayant pas d'équilibre, le jeune homme ne portait pas de sac à dos. " Vous imaginez: 25 kg, avec tentes, réchauds, raft, pagaies,.. C'est un poids considérable! C'est donc Thibault, qui avait perdu son sac, qui a porté le mien! " Arthur a d'ailleurs pu, tout le temps, compter sur la solidarité du groupe. " C'était une condition indispensable... Mes coéquipiers se sont, par exemple, tout le temps adaptés à mon rythme de marche, qui était beaucoup plus lent, à cause de mes béquilles". Aujourd'hui, Arthur poursuit ses études de kiné à l'UCL. Dans l'immédiat, il reporte l'idée d'une autre expédition. " Mon but, cette année, est surtout de me concentrer principalement sur mes études, et de poursuivre le basket. " Le jeune homme évolue d'ailleurs en 1ère ligue allemande à Saint-Vith ( Allemagne). Un film relatant le périple a été produit par la société Triangle 7. Il sera projeté dans le cadre du festival BANFF ( festival d'expéditions et d'aventures ). Pour soutenir le financement du film: http://www.triangle7.com/crowdfunding