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  • CHARLEROI- "Bulles en tête" aux Aumôniers du Travail

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    Du beau monde pour la séance de dédicaces- photo: J.C.Hérin 

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    Joli succès pour le 8ème festival BD : « Bulles en tête », qui a réuni un millier de visiteurs, ce samedi, aux Aumôniers du Travail. Bourse de collectionneurs, séances de dédicaces et ventes d'albums ont ponctué la journée. Une trentaine d'auteurs étaient présents, dont Batem.

    Nous avons rencontré le dessinateur du Marsupilami, à l'occasion de « Marsu Club », album prépublié dans le magazine Spirou.

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    Batem. photo: J.C.Hérin 

    - Dans l'album à paraître bientôt, un petit garçon est transformé en Marsupilami, c'est bien ça ?

    Batem (B) : Oui, sous les pouvoirs magiques du sorcier Touthankilosé, Hector devient un marsupilami que je dessine avec une petite mèche rousse, pour le différencier du « vrai » Marsupilami. Préférant ne plus être sous la garde de sa tante exploratrice, qui n'est autre que Diane Fosset, -petit clin d'oeil à la primatologue Dian Fossey !- et vivre dans la jungle avec d'autres Marsupilamis, l'enfant fait une fugue et est vivement recherché.

    - Les deux Marsus vont-ils s'entendre ?

    B. : Cela reste à voir... Entre deux mâles, la cohabitation s'annonce difficile, car ils vont devoir défendre chacun leur territoire. A la différence du Marsupilami historique qui ne parle pas, le nouveau Marsu est assez bavard, puisqu'il était un garçon auparavant. Cela m'enlève une certaine frustration, et permet de l'humaniser davantage.

    - Vous dessinez le Marsupilami depuis 1987. Toujours un plaisir ?

    B. Bien sûr, et puis prendre la succession de Franquin, un auteur à l'immense talent, était un réel défi. Je m'amuse toujours autant. Le scénariste Colman l'a bien compris en me laissant dessiner quelques planches quasi muettes, où je fais évoluer les Marsupilamis dans leur environnement. J'adore les représenter en mouvement(s).

    - Le Marsupilami a-t-il encore la cote auprès des jeunes lecteurs ?

    B. Oui, tout le monde connaît le Marsupilami, et s'en fait une image, mais qui sait que « Marsu Club » est le 34ème que je dessine ? Il y a un véritable problème de distribution et de visibilité des albums. C'est pourtant une BD bien de chez nous, puisqu'elle est éditée par Dupuis, à Marcinelle ! C'est dommage, car il faut voir, par exemple, l'engouement au Parc Spirou à Monteux (France) pour voir à quel point les jeunes sont attachés à ce personnage. A Charleroi, on désigne même le Marsupilami sous le nom d'un rond-point ! 

  • CINEMA- "Iris", une jeune femme en quête d'amour et d'acceptation

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    Lors de l'avant-première avec les acteurs au Caméo. photo: J.C.Hérin 


    Le réalisateur de Thuin Brandon Gotto signe un long-métrage dense, intense, et moins sombre que les précédents. A voir sur grand écran les 18 et 27 février.

    Habitant de Thuin, Brandon Gotto s'est d'abord fait connaître par des « fans films », où il revisitait des univers comme Star Wars, par exemple, ou "Halloween". Depuis quelques années, le jeune cinéaste réalise en moyenne un film par an, tels que Gravidam, Ida, Pandemonium, tous produits par sa propre société: Deep Dreams Films.

    Brandon et sa compagne Margaux Colarusso sont bien connus dans le milieu du cinéma indépendant belge pour leur collaboration créative. Le spectateur retrouvera cette dernière dans « Iris », une jeune femme victime d’une agression très violente dans un tunnel. Hospitalisée, et en proie à des échecs personnels et professionnels, elle va se remettre en question. Un rôle complet de contre-emploi pour l'actrice et qu'elle joue à merveille.

    « Ici, je veux surtout tirer la corde sensible du spectateur. Je qualifierais ce film de « thriller social », à l'inverse de mes premiers films qui baignaient dans l'horreur, un genre qui ne me convient plus tout à fait » signale Brandon. « Iris est sans doute mon projet le plus personnel et le plus ambitieux. Auparavant, je tournais surtout en lieu fermé avec quelques acteurs. Ici, nous avons prospecté une quinzaine de lieux différents en Thudinie et dans le Nord de la France, et une dizaine des personnages sont
    parlants ».

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    « exorciser » des pensées noires
    Outre Margaux Colarusso, on retrouve également dans la distribution, Alizé Nickolson (Alice), Annick Cornette (la mère) et Michel Angely (le père). « Je voulais faire le portrait brûlant d'une jeune fille en quête d'amour et d'acceptation, sur fond de tensions familiales (le père est extrêmement autoritaire et la mère subit cette violence), en quête d’elle-même, du regard des autres et de la place qu’elle pourrait enfin prendre dans le monde. Une façon, en quelque sorte, d'« exorciser » des pensées un peu noires que chacun pourrait avoir » poursuit Brandon. « Le film met en évidence la nécessité de s’accepter tel que l’on est,
    dans un monde qui tend à briser les individus dans leurs différences. On y aborde aussi les thèmes comme la peur d'un avenir sans perspective (Iris est demandeuse d'emploi), le fait de s'assumer en tant qu'artiste ou encore l'homosexualité féminine ». Le long-métrage (1h 26') sera projeté le mardi 18 février à 20 h 15 au Caméo de Tamines et le jeudi 27 février à 20 h15 au
    Ciné Couvin.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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  • CHARLEROI- Le Festival Mondial de la Magie au PBA les 22 et 23 février

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    Charlie Mag (Espagne) 

    Une fois de plus, les yeux des spectateurs brilleront au Palais des Beaux-Arts, lors de la deuxième édition du Festival de la Magie, les 22 et 23 février. 

    JEAN-CLAUDE HERIN 

    Considéré comme une référence grâce à la présence d’artistes magiciens mondialement primés et représentant les différents courants magiques actuels, le Festival Mondial de la Magie propose une belle affiche. Humour, surprises, nombreux gags avec Mikaël Szaniel, artiste hongrois formé à l'Ecole Internationale de Marcel Marceau, grandes illusions revisitées aux effets et résultats inattendus avec Ramo et Alegria (couple espagnol), exploration du mental et télépathie avec le français Ronan Calvary, show inédit d'illusions, danse et magie avec Zheng Fusion (Vénézuela, Thaïlande et Argentine), numéros exécutés avec des colombes et des balles avec Charlie Mag (Espagne), illusions, musique et théâtre avec Filiberto Selvi (Italie),... L'événement a déjà réuni 60.000 spectateurs en Europe !

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    Filiberto Selvi 

    " Le Festival Mondial de la Magie présente des numéros pour toutes les générations. Le spectacle est dédié à tous ceux qui souhaitent s’émerveiller et transformer un moment ordinaire en un évènement extraordinaire" signale le producteur Pascal Thirioux-Raucourt. Séances: 22 février à 15h et 20h et dimanche 23 février à 16h. Tarifs à partir de 38€. Réservations: PBA 071/31 12 12 ou www.mondialdelamagie.com

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    Ernesto Planas