Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • DAMPREMY Insectopy: bourse des insectes et reptiles, ce week-end, au C.E.M.E.

    insectopy4.jpg

    La troisième édition d'Insectopy sera la plus grande bourse d'insectes et de reptiles de Belgique !

    Entre 4000 à 7000 personnes sont attendues pour la 3ème bourse d'Insectopy ! Créé il y a un peu moins d'1 an par Geoffrey Hocq et sa compagne Ophélie Clamot, habitants de Lambusart, l'événement a rapidement pris de l'ampleur. Après 2 éditions à Lambusart et Wangenies, les organisateurs voient grand, puisqu'ils occuperont 2000 mètres carrés du C.E.M.E. (et peut-être même les salles de sport ultérieurement). « Cette passion pour les insectes a commencé à l'âge de 12 ans, quand j'ai observé des fourmis, dans mon jardin et sur le trottoir » signale Geoffrey (30 ans). « J'ai récupéré une reine et j'ai fait ma colonie ».

    Une centaine d'exposants, provenant de Belgique et de France, seront présents sur 70 stands.  « Le prix d'un insecte est surtout établi en fonction de l'offre et de la demande » poursuit ce dernier. «  Les phasmes, dont la vente est devenue assez courante, ont vu leur prix baisser. Par contre, certains insectes peuvent atteindre des sommes faramineuses, en fonction de leur rareté et des conditions de transport » 

    1 fourmi peut coûter 1000, voire 2000 euros !

    C'est le cas, par exemple, de la ponérine, une fourmi dont la coloration varie du roux au noir en passant par des multiples nuances de brun, en provenance d'Amérique centrale. Une seule de cette espèce peut coûter 4000 euros. Il existe aussi des fourmis blanches, bleues, roses, coupeurs de feuilles, « pots de miel » qui vont se laisser grossir... Les reptiles seront aussi au rendez-vous : pythons, tortues terrestres et aquatiques, geckos à crêtes, geckos léopards, caméléons,... Il est à noter qu'aucun serpent venimeux ne sera exposé. La bourse comprend également un espace réservé aux isopodes (cloportes), batraciens, arachnides,...

    insectopy2.jpg

    Geoffrey Hocq et Ophélia Clamot 

    « Le confinement lié au Covid a joué sur l'engouement porté sur les reptiles et les insectes. De plus en plus de personnes ont leur petit élevage » poursuit Geoffrey. Plusieurs animations auront lieu : conférences, grimages, quiz, chasses au trésor,... Et on pourra même déguster des produits à base d'insectes !

    La bourse se tient les 6 et 7 juillet, de 10h à 17h au CEME, à Dampremy. Gratuit pour les -12 ans. Prix : 5 euros par personne. 8 euros pour les 2 jours. Navettes toutes les 1/2 heures au départ de la Gare de Charleroi Central. Pour toute info : 0494/62 71 60.

    JEAN-CLAUDE HERIN 

  • MARCINELLE: Bois du Cazier: Un tramway nommé... Souvenir !

    tramway3.jpg

    Construit en 1904, le dernier tram vert en circulation à Charleroi est une pièce exceptionnelle du Musée de l'Industrie. Le Bois du Cazier a décidé de lui rendre hommage par une exposition jusqu'au 29 décembre.

    tramway2.jpg

    Le tramway « 201 » de 1904 est emblématique du début des transports en commun de Wallonie. Son numéro renvoie à une série de 17 véhicules construits par les Ateliers de Nivelles afin d'assurer la desserte de la ligne électrifiée Charleroi Sud-Gilly Quatre Bras. Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet 1974, la motrice rentrait à tout jamais au dépôt Janson. C'était la fin des trams verts, il y a tout juste 50 ans !

    Confiée à l'AIS (Archéologie Industrielle de la Sambre par l'AMUTRA (Association pour le Musée du Tramway), la motrice déménageait, dans les années 90, à la Providence (actuellement Rockerill), puis elle était transférée au musée de l'Industrie au Bois du Cazier. « Je me souviens encore de la réception du tramway en 2001, en pleine réhabilitation du site. Vu sa taille imposante, il est entré avant la pose du toit » raconte Alain Forti, conservateur. Par des photographies, objets et vidéos, l'expo :«  Un tramway nommé Souvenir » fait revivre l'épopée de ces tramways carolorégiens qui rappellera au public de nombreux souvenirs. 

    « J'ai débuté comme chauffeur à la STIC (Société des Transports intercommunaux de Charleroi) en 1974  » raconte Yvan Clémens de Montignies-sur-Sambre, visiteur de l'exposition. « Ce tram vert a beaucoup de charme, même s'il n'était pas chauffé et si le confort était rudimentaire ».

    Fondateur du club du Petit tram vert de Charleroi, Luc Meurisse possède les manivelles qui permettent à ce tramway d'accélérer et de décélérer, d'inverser le sens de la marche ou encore de freiner.

    tramway1.jpg

    Luc Meurisse possède les manivelles 

    En 2002/2003, cet habitant de Ransart construisait une réplique du tram vert au 1/5, alimentée par 4 batteries de traction de 6 volts. Sa puissance de traction : 1,2 tonne. Sa masse motrice : 260 kg. Sa vitesse maximum : 13 km/h. Le week-end dernier, ce petit train était en fonction sur le site du Cazier, transportant des passagers sur une distance de quelques centaines de mètres. Pour ceux qui n' y sont pas montés, une séance de rattrapage aura lieu le 4 août à l'Institut technique Saint Joseph. L'expo : « Un tramway nommé Souvenir » est à voir jusqu'au 29 décembre, au Bois du Cazier. 

    tramway4.jpg

    tramway5.jpg

  • MARCINELLE- Les greeters, ces bénévoles qui guident dans Charleroi... bénévolement !

    greeters2.jpg

    greeters.jpg

    Les greeters 

    greeters3.jpg

    Les opérateurs touristiques du Pays de Charleroi au Bois du Cazier 

    Lors du lancement de la nouvelle saison estivale, une quarantaine d'opérateurs touristiques du Pays de Charleroi ont fait la promotion de leurs activités, au Bois du Cazier. L'occasion aussi de rappeler le rôle des greeters.

    Parce qu'il propose actuellement les expos : « La houille aciérisée » et « Un tranmway nommé Souvenir » ainsi qu'une autre, bientôt, sur les rescapés de la tragédie du 8 août 56, le Bois du Cazier illustre bien le dynamisme touristique dans la région. Le site marcinellois avait été choisi pour y accueillir des opérateurs très actifs ainsi que des greeters. Bénévoles au sein de la Maison du Tourisme, ces derniers donnent de leur temps pour partager leurs coups de coeur à des visiteurs. « Je suis greeter depuis 2014 » explique Cosimo Pontillo, un retraité de Marcinelle. « J'aime tout particulièrement me rendre sur le site de l'UT. Une ancienne presse y fonctionne encore dans la bibliothèque. Ma plus longue visite a duré 7 heures, en compagnie d'Italiens du Frioul ». Coordinateur d'une maison de jeunes à Binche, Cédric Hennau s'arrête tout particulièrement devant la gravure de Charleroi forteresse à Quai 10 ainsi qu'au Coliseum. Logisticien à la police de Charleroi, Dimitri Alaimé a hébergé pendant deux jours un groupe de Polonais. « Je suis guide à la Ville et greeter « par passion ». J'aime faire découvrir les personnages de BD dans le métro » poursuivait Julie Carlier de Jumet.

    Une nouvelle charte graphique

    tourisme.jpg

    Divers opérateurs : le Centre de Culture scientifique de Parentville, les Terrl-bles, Quai 10, le Syndicat d'Initiative d'Aiseau Presles, Air Space à Gosselies, les Sentiers de la Grande Randonnée, le Comité de la Réserve naturelle de Viesville,... se présentaient sous forme de speed dating.

    « Tant au niveau naturel, culturel, gastronomique,... l'offre touristique est très riche sur tout le territoire de l'entité de Charleroi » faisait remarquer Valérie Demanet, directrice de la Maison du Tourisme du Pays de Charleroi.

    « Avec un logo plus pertinent et un visuel plus attractif, notre nouvelle charte graphique vise à mettre en avant les caractéristiques de notre territoire pour attirer de plus en plus de personnes » poursuivait Maxime Hardy, échevin du Tourisme. Plusieurs éléments marquants du paysage sont stylisés comme des usines, des châteaux, des églises, des objets relatifs à l'Histoire (comme le bicorne de Napoléon!),... Le tout est très coloré et attire directement le regard ».

    JEAN-CLAUDE HERIN