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  • CHARLEROI- Un atelier théâtre ado à L'Ancre

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    En mise en bouche de la nouvelle programmation, L'Ancre propose de (re)voir, du 25 au 27 août : « On sait pas ce qu'on va faire, mais on va le faire » par l'Atelier Ado. Les candidatures sont ouvertes pour la saison 22-23.

    Un corps inanimé. Celui d'une ado. Déjà Charon, passeur qui transporte les morts, rôde sur l'autoroute. Pourquoi la jeune fille a-t-elle ainsi foncé avec sa voiture ? Voulait-elle en finir avec la vie, parce qu'elle ne voyait aucune perspective ? Ou va -telle se battre pour s'en sortir ? Ces questions sont posées dans : « On sait pas ce qu'on va faire, mais on va le faire ». Cette création, déjà présentée au Festival « Kicks !/Regard(s) sur la Jeunesse » 2022 À L'Ancre et à travers des extraits dans l'expo « Teen Spirit » au BPS 22, s'inspire directement d'un texte ( grave mais aussi teinté d'humour) du dramaturge belge Thomas Depryk. Tout au long de la saison écoulée, 7 ados de L'Ancre ont travaillé le spectacle en compagnie de Camille Husson.

    « Il me semblait important que les jeunes de l'atelier puissent aussi apporter leur touche personnelle » insiste la metteuse en scène/comédienne. « Le dérèglement climatique, la difficulté de trouver un emploi, les conflits mondiaux,... sont autant de thématiques qui les interpellent. Dans le monde d'aujourd'hui, que signifient « réussir » ou « rater sa vie » ? Que veut dire prendre en main son destin ? »

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    Lou Decordier, comédienne, Camille Husson metteuse en scène et Stefan Lathuraz, comédien et assistant à la mise en scène 

    un atelier « tremplin »

    Dès son arrivée à L'Ancre en 2008, Jean-Michel Van den Eeyden, directeur, a exprimé sa volonté de s'ouvrir à la jeunesse. La création, quelques années plus tard, d'un atelier Ado résulte de cette préoccupation. « Les conditions de travail sont tout à fait professionnelles. Le jeunes y reçoivent de précieux conseils qui leur permettent d'évoluer » note Noémi Haelterman, responsable de la Communication. Au fil des rencontres, des liens se créent entre les participants. « J'ai fait partie du tout premier atelier » souligne Stefan Lathuraz, comédien et assistant à la mise en scène. « Cette expérience de l'atelier est un véritable tremplin, puisque je me consacre entièrement au théâtre. »

    Un appel à candidatures est lancé pour la nouvelle saison. A partir de 14 ans. Les réunions se tiennent tous les mercredis de 14h30 à 17h au Théâtre de L'Ancre. Par personne compter 50 euros pour l'affiliation et 40 euros pour un abonnement à 4 spectacles.

    « On sait pas ce qu'on va faire, mais on va le faire » les 25 et 26 août à 20h30 et le 27 août à 19h30- L'Ancre, 122, rue de Montigny. Prix : 15, 12, 10 (abo) euros. Infos et réservations : 071/31 40 79. info@ancre.be et www.ancre.be

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • HAM-SUR-HEURE Marcheurs à la Saint Roch

    1ère marche Saint-Roch pour l'Américain Jacob Agoglia 

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    de gauche à droite : - Christian Delcorps, frère de Philippe, - Philippe Decorps, père de Julie, - Julie, - Valérie, maman de Julie et « maman d'accueil » pour Jacob, - Jacob Agoglia, et- Eddy Laplanche, ex-restaurateur du « P'tit moment »

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    Jacob 

    Jacob marchait pour la première fois en tant que sapeur dans la compagnie de Beignée. Etudiant lors de d'échanges Rotary, cet habitant de Philadelphie a passé une année complète, il y 6 ans, chez Philippe Delcorps, un habitant de Thy-le-Château, et sapeur également à la Saint-Roch. Julie, la fille de dernier, a, quant à elle, séjourné dans la famille de Jacob.

    Le jeune Américain a souhaité revenir sur le Vieux Continent. Il passe 6 jours à Ham-sur-Heure. «  Ce type de marche folklorique n'existe pas aux Etats-Unis ! C'est pour moi une belle découverte » signale-t-il. Détail amusant : en mémoire d'un marcheur de la compagnie qui est tombé et s'est blessé, la veille, il portait, sous forme de tatouage, les marques d'une cicatrice au front. Ses amis sapeurs avaient fait de même ! »

    Florian Cherton (18 ans) de Nalinnes Centre

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    Florian 

    Florian fait partie des Grenadiers de Beignée. Le jeune homme a commencé à marcher, il y a 5 ans, dans la Jeune Compagnie. Voici 2 ans, il a rejoint la grande marche. « C'est mon père, sapeur, qui m'a incité à marcher. J'y ai vraiment pris goût » signale Florian. «  La Saint Roch est vraiment l'occasion de réunir toute la famille. Je revois des oncles, tantes, cousin(e)s,... que je n'avais plus vus depuis l'année passée ».

    Maxence Marchand ( 39 ans) de Nalinnes

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    Maxence 

    Voir des membres d'autre compagnies

    Maxence totalise 32 ans de marche. Il est Sergent Zouave dans la compagnie de Nalinnes Centre. Avec son sabre et sa fourragère, il est vraiment imposant ! Ce Nalinnois garde en mémoire son père Bernard, qui a marché également. « Il règne vraiment un esprit de camaraderie très fort à la Saint-Roch » fait-il remarquer. « Et puis, j'apprécie beaucoup de voir des membres d'autres compagnies comme la Jeune Marche ou encore la Garde d'Ham-sur-Heure avec ses chevaux ».

    Pascal Viville (53 ans) d'Ham-sur-Heure

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    Pascal 

    Pascal est fusilier du 1er régiment de Zouaves d'Ham-sur-Heure. Il marche depuis 13 ans, mais c'est la deuxième année seulement qu'il escorte Saint Roch. « C'est pour moi un réel honneur de porter, aux côtés du curé libanais Karim Haddad, la statue du saint patron des pèlerins et de nombreuses confréries et corporations » souligne Pascal. « Saint Roch est vénéré dans le monde entier, et reconnu comme le grand guérisseur de la peste noire »

    JEAN-CLAUDE HERIN