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societe- Vive Serge et Ali, gardiens de la Paix!

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Ils constatent, conseillent, accompagnent, et même sécurisent, par leur simple présence, certains lieux publics, certaines manifestations. A ce titre, nos Gardiens de la Paix sont un peu la roue de transmission, le relais, entre la Ville et le citoyen. Parfois, il leur arrive aussi de sauver des vies. Sans Serge Lesoil et Ali Dogan, le papa d'un jeune athlète y aurait perdu la sienne lors d'un récent cross organisé dans l'enceinte du parc de Monceau/Sambre... 

Mais à quoi servent donc nos Gardiens de la Paix? A beaucoup de choses et même à sauver des vies! Ceux qui pensaient que la mission de ces bonhommes tout de mauve vêtus ne consiste qu'à dénicher par ci par là un dépôt d'immondices clandestin, à repérer un éclairage défectueux, du mobilier urbain vandalisé, à dispenser moults conseils d'itinéraires à l'automobiliste en détresse, à informer à tout va, à accompagner la traversée de groupes scolaires, etc, en seront pour leurs frais. Car oui, nos agents de prévention et de sécurité, ainsi qu'on les appelaient jusqu'il y a peu,  sauvent aussi des vies. La preuve avec Ali Dogan et Serge Lesoil: Ils ont vraiment tiré d'affaire un spectateur foudroyé par un malaise, il y a quelques jours, lors d'un événement sportif organisé dans le parc Nelson Mandela, à Monceau.

C'était le dimanche 8 novembre dernier. Nos deux agents communaux y étaient affectés à la surveillance dun cross organisé à l'initiative du CRAC et de la Ville de Charleroi, quand... « A un moment donné, on est venu nous dire qu'un monsieur faisait un malaise; nous nous sommes alors précipités sur place et avons remarqué que la personne bavait et était saisie de spasmes; nous avons cru à une crise d'épilepsie; de ce fait, nous l'avons couchée en position latérale de sécurité; tandis que mon collègue s'attelait à délimiter un périmètre de sécurité pour la foule et à appeler les services de secours, j'ai entamé un massage cardiaque, en attendant le défibrilateur et que ces derniers arrivent. Nous nous sommes relayés de longues minutes à employer une fois l'une une fois l'autre manoeuvre un kiné et moi » raconte Serge Lesoil.

Stressante pour les proches de la victime et les gens présents sur place, la situation, on l'imagine, le fut encore plus pour nos deux sauveteurs du jour:  « Il a été difficile d'appliquer les procédures apprises; nous étions stressés, les gens criaient, l'épouse priait pour qu'on fasse quelque chose, je n'entendais même plus les bips du défribilateur. Après, ajoute Serge Lesoil, j'avais les jambes coupées; le soir, il a fallu que j'en parle avec des proches pour faire retomber la pression ». « J'espère que cela ne nous arrivera plus jamais car ce genre de situation provoque un énorme stress, même si nous y sommes formés » ajoute également Ali.

En fait, rappelle Stéphane Dhondt, qui dirige l'équipe de 46 Gardiens de la Paix (dépendant de la Direction Prévention Sécurité de la Ville de Charleroi) tous suivent une formation de secouriste, avec une remise à niveau annuelle. Pour Serge et Ali, c'était il y a trois semaines.

Encore toutes frâiches à l'esprit les procédures à appliquer mais « avec un corps sous la main, c'est autrement plus stressant. Heureusement que la remise à niveau a eu lieu il y a trois semaines. Sinon, nous n'aurions pas été en mesure d'appliquer les procédures de sauvetage ».

Des procédures de sauvetage qui ont de toute évidence sauvé la vie de ce spectateur, lequel, aux dernières nouvelles, irait mieux. Bref, sans eux, et la Ville, dont il faut reconnaître au passage l'investissement au profit de la sécurité des Carolos, on aurait eu droit au pire. Chapeau bas à ces deux messieurs qui avouent, sans fausse modestie qui plus est, n'avoir fait que leur travail. « Ils sont très discrets, ils n'ont (même) pas eu le réflexe de le dire (orbi et urbi), si ce n'est par le biais de leur rapport. Ils sont très humbles par rapport à cet événement  » conclut Stéphane Dhondt, qui rappelle le précédent de cet autre agent, du même service, Daniel Cani pour ne pas le nommer, qui avait aussi, voici quelques années sauvé de la noyade une dame tombée dans la Sambre. ( source: Charleroi communique)

Qu'ils ne souhaitent pas tirer gloire et profit de ce geste qui sauve les grandit encore plus à nos yeux!

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