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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 445

  • ROMAN- "Ecce homo" d'Ingrid Aubry- "Et si les robots prenaient le contrôle?"

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    Dans son premier roman d’anticipation « Ecce Homo », l’autrice courcelloise Ingrid Aubry projette ses personnages au début des années 2050 : Alice, la patronne d’une grosse société de robotique et son mari Mark ayant équipé une androïde d’un programme criminel avec l’aide d’un roboticien de génie. Et si un jour le monde était dominé par les androïdes ?

    - Le lecteur est d’abord frappé par l’épaisseur de votre ouvrage : 657 pages !

    Au départ, pourtant, je pensais écrire un récit assez court, mais le sujet de l’Intelligence Artificielle m’a vraiment passionnée. Un article  de Jacques Attali a été le détonateur de ce roman. Mon fils, qui a entrepris des études de physique, m’a aussi motivée à poursuivre dans ce sens.  Pour ne pas faire un ouvrage uniquement scientifique, j’ai développé la psychologie des personnages, et pour qu’il ne soit pas trop sombre, j’ai ajouté quelques touches d’humour et des dialogues qui font mouche. L’écriture est devenue une forme de course de fond : j’écris quasiment tous les jours. J’ai travaillé pendant deux ans à ce roman et je ne m’en suis jamais lassée.

    - On sent la recherche du mot juste, d’une bonne construction des phrases…

    IA : Cela peut s’expliquer par le fait que j’enseigne le français et l’italien et je dispense ponctuellement des formations d’orthographe à un public d’adulte. Férue de culture antique, j’ai baptisé mon roman : « Ecce Homo » : « Voici l’homme » en latin. Je suis aussi tutrice d’un cours d’écriture créative : j’encadre et encourage  la production de nouvelles.

    - Vous décrivez une société idéale, mais qui a aussi ses revers…

    Oui, tout à fait. Comme, dans le monde que je décris, le travail est effectué pour la plupart du temps par des robots, les humains ne sont plus vraiment obligés de travailler. Tout le monde reçoit une allocation universelle. Mais le risque n’est-il pas que l’homme perde ses compétences ?

    On le voit déjà dans le domaine aéronautique avec le pilotage automatique ou encore dans le domaine judiciaire : des robots arriveront certainement à maitriser un jour des nuances de Droit avec une rapidité que l’homme ne pourra jamais atteindre pour construire des argumentaires de défense.

    - A terme, l’intrusion de robots dans la vie quotidienne serait dangereuse ?

    I.A.  Bien sûr, les robots restent des machines. Ils n’éprouvent ni sentiment, ni état d’âme… malgré leur apparence humaine. Pour eux, seul compte « le programme » réalisé par des humains avec leurs erreurs, leurs faiblesses et leurs travers.

    - Votre roman est aussi un tour du monde…

    I.A. C’est vrai qu’on voyage beaucoup dans « Ecce homo » : en Belgique  (Rochefort, Bruxelles, Louvain-la-Neuve…), en Italie, en Corée, au Québec, à New York,…  Cela me permet de développer des intrigues. Et puis, ne dit-on pas qu’avec la mondialisation, le monde est devenu «  un immense village » ?

    « Ecce Homo » par Ingrid Aubry-  23,90 -  disponible en électronique à 5,49 €. - Librinova- www.librinova.com - www.librinova.comEn stock  à la libraire Molière et Huwart.

    PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- La place du Bourdon a pris des couleurs !

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    Samedi après-midi, une dizaine d’enfants, accompagnés  de leurs parents, ont coloré, au gré de leur imagination, les pavés de la place du Bourdon (près de l’hôtel de ville) avec des craies et de la peinture au yaourt, tout en se laissant bercer par des musiques invitant au(x)voyage(s). 

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    Cette animation, baptisée : « Traces sur la place »,  s’inscrivait dans le cadre du Festival « L’Ilot », mis sur pied par l’Eden, en collaboration avec le Théâtre de la Guimbarde.

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    «  Ici, on prend le temps d’observer, de ressentir, de s’approprier l’espace, de s’asseoir ou même de se coucher sur la Place » faisait remarquer Gwénnaëlle La Rosa, animatrice au Théâtre de la Guimbarde. 

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    Sur la place ont eu lieu également d’autres spectacles comme « Le prince du Danemark », « Taama » ou encore « Cache-Cache »,  et à l’Eden : « Délices burlesques ».                

    « Le meilleur plan de relance est de redonner du travail aux artistes » souligne Fabrice Laurent, directeur de l’Eden. « Soit on croise les bras et on attend, mais le virus ne nous laissera pas tranquilles pour longtemps. Soit on imagine du théâtre, du burlesque, de l’humour,… avec un public restreint et dans le respect des règles sanitaires en vigueur. C’est la deuxième option que nous avons choisie. A nous d’êtres imaginatifs pour inventer de nouvelles formes de culture(s) ».

    JC HERIN

  • ROUX- Un atelier "à fond la caisse" !

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    Un très long véhicule !

    Vrouuum Vrouuuuum VrouuumPendant une semaine, des enfants  ont fait feu de tout bois pour construire des caisses à savon.  Le 29 août, ces « bolides faits maison » dévaleront les pentes de Roux ! Un projet mené par la Maison des Jeunes de Roux, en collaboration avec l’Eden.

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    Voilà en tout cas une activité qui ne manque pas d’originalité, et qui semblait un peu oubliée, ces derniers temps… Dans la cour de l’école Saint-Michel  de Roux (implantation du Centre), 9 enfants âgés de 9 à 14 ans ont fabriqué - à l’huile de coude !- de petits bolides.

    Pour ce faire, ils sont vissé, cloué, scié,… Et le tout avec style, sans moteur mais avec ardeur. Chacun(e) a mis les mains dans le cambouis ! 

    Les jeunes stagiaires ont pu compter sur l’aide précieuse d’adultes, dont Jean-François (venu en renfort), Maxime du Skate Park, Arnaud de la Maison des Jeunes de Roux ou encore Christian pour  les travaux de soudure. Les engins ont été fabriqués à partir de matériaux  de récupération : vieux vélos, planches, sièges bébés, fauteuils, chaises en plastiques, barres de métal,… Tous les matériaux étaient les bienvenus ! Sam (11 ans) a conçu une caisse à savon avec une remorque.  

    « Nous manoeuvrons ce véhicule super long à l’aide d’une corde, un peu comme un attelage de chevaux. Pour freiner,  nous utilisons un pieu en bois.  Nous pouvons être 2 à l’avant, et 1 à l’arrière » faisaient remarquer Sam et Ethan, deux jeunes stagiaires.

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    les jeunes impliqués

    « Avec Sandrine Schenkel et Aline Caillaux de l’Eden, nous avons imaginé une activité dans le district Ouest de Charleroi, et le tout en plein air,  pour respecter les mesures sanitaires liées au Covid-19 » signale Lydie Cavier, coordinatrice de la Maison des Jeunes de Roux.

    « Il était important que chaque enfant soit directement impliqué dans le projet depuis sa conception jusqu’à sa réalisation.  L’atelier a créé aussi du lien social entre les stagiaires -      il était important qu’ils ne soient pas trop nombreux- et avec les adultes ».              

    A la fin du stage, chaque enfant a pu repartir avec un casque… customisé !  Avec une autre équipe de stagiaires, une course sera organisée le 29 août  dans les rues de Roux, pour tester ces engins pas comme les autres !  Une belle compétition également en perspective…

    JEAN-CLAUDE HERIN