Spirou, le groom, représente bien notre Cité !
Une belle crête de coq !
Avec le Village wallon sur la place de la Digue, la Block Party sur la place Verte, un concours de slam et une pièce en wallon à l’Eden, la projection d’un film en wallon à Quai 10,…les Fêtes de Wallonie ont donné des couleurs à notre « petite patrie », tout ce week-end. Vive Charleroi ! Vive la Wallonie !
C’est dans une chaude ambiance, à la brasserie de l’Eden, que les Fêtes de Wallonie ont commencé, vendredi soir. 12 équipes belges et françaises participaient au grand slam de poésie. Une compétition prétexte aux interactions. Objectif : partager son récit avec émotion. Le spectacle se déroulait autant dans la salle que sur l’estrade : un jury dans le public cotait les prestations et les spectateurs étaient invités à manifester leur(dés)approbation.
Samedi, était lancé le Village wallon, sur la place de la Digue. Différents bars y étaient installés : le bar wallon (tenu par la Cuve à bière), le bar à pekets et ratafis, le bar « social » à pralines et chocolats, le bar à vitoulets, le bar rhumantique,… Le coq y était roi. A destination des petites têtes blondes, l’Eden proposait un atelier créatif sur la confection de la plus belle crête. Jacky Druaux, comédien au Théâtre Marignan, avait mis son costume à motifs pieds-de-poule. Un Carolo avait peinturluré sa crête de toutes les couleurs ! Toutes les fantaisies étaient permises : Basile Desgain, quand à lui, s’était transformé en « majoret » !
Typh Barrow revient le 2 mai au PBA !
Grâce à une équipe dynamique, qui s’est constituée au départ de la Fête Internationale de la Mouette, de l’Escorte du Doigt d’Alzon ou encore de Blandine de Livre ou Verre, trois concours sur le thème de la Cara Pils étaient mis sur pied: le tir à la Carapils, la plus haute pile de Cara Pils, la Cara-pleine. « Une fois montées, les pyramides de canettes peuvent faire penser à trois de nos terrils : Saint Théodore Est, la Blanchisserie, ou encore les Piges. C’est un clin d’œil à notre patrimoine » soulignait Peggy Francart, animatrice à l’Eden.
Samedi soir, se déroulait le grand podium de la soirée. Typh Barrow s’est donnée pleinement sur la scène, et en est descendue pour saluer le public. L’ex-jurée de The Voice Belgique a annoncé aussi qu’elle reviendrait, pour une tournée exclusive, au PBA, le 2 mai. En fin de soirée, le DJ Daddy K a mis le feu et s’est livré à une séance de dédicaces. Un feu d’artifice (très nourri !) clôturait la journée. Le Wallon, c’est aussi le théâtre. « J’y baigne depuis que je suis toute petite, avec Pierre, mon père, très investi » notait Babette Jandrain. Dimanche, l’échevine des Fêtes tenait d’ailleurs un rôle dans « Toudi sul’voye », un cabaret sur le thème de la migration d’El Bwèsse à Téyâte, emmené par Victor Gravy. Humour, chansons et émotions au programme !
JEAN-CLAUDE HERIN
Basile en "majoret" !
Concours de Cara-Pils
L’Eden et ses partenaires : « L’Atelier/M », « Blackland Rockin’k-Rollers », le Centre de Jeunes de Marcinelle Charleroi District Jeunes, le Centre de Loisirs actifs « L’Eveil », « Charlykingston », « C-Jeune » et « For’J », Fédération de Maisons de Jeunes et organisation Jeunesse, conviaient le public sur la place Verte, à assister à d’étonnantes démos de danse hip-hop, skate, BMX, roller, parkour, roller derby, D Jing, rap, slam, open mic… Se réunir autour d’un DJ et d’animations ludiques et sportives est le concept de cette Block Party, directement inspirée d’une pratique américaine. A la sauce carolo, c’est aussi une fête où l’improvisation a toute sa place et où les expériences improbables peuvent être tentées… On sait d’ailleurs que les Carolos sont très inventifs !
Présente au cinéma Quai 10/Côté Parc, samedi après-midi, Gisèle Sirlande, veuve de François Chermanne, président du Cercle Wallon de Couillet (pendant 40 ans), est la seule survivante des acteurs et actrices du film de René Richir de 1950 : "A bon maïeur, bon champète" tourné à Loverval, Marcinelle et Marchienne-au- Pont, avec le concours des membres du Cercle Wallon de Couillet. Sur un scénario de Freddy Neufort, ce film décrit les historiettes villageoises et amours champêtres en wallon de Charleroi, passant également en revue les activités comme la balle pelote, la chanson de rue, le jeu de boule, les marches de l'Entre-Sambre et Meuse, ainsi qu'un véritable brulage de culotte. Le film est de René Richir. Né en 1902,ce Jumétois achète sa première caméra 16 mm en 1947. Son œuvre transparaît principalement dans l’histoire régionale tout au long des années 1950, traînant dans son sillage une bonne partie du folklore carolorégien. Présenté par Pierre Jandrain, président et directeur artistique du Cercle de Couillet, « A bon maïeur, bon champète » était projeté à Quai 10, de même qu’un documentaire sur la Madeleine de René Richir de 1952. « Les archives communales de Charleroi relèvent de nombreux trésors et témoignages de notre histoire locale » signale Corine Gouvienne, archiviste de la Ville de Charleroi.
Babette et Pierre Jandrain
le groupe d'étudiants "les Joyeux d'Châlèrwè"
Typh Barrow est descendue du podium
Daddy K en dédicaces
Un feu d'artifice très nourri !