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  • CHARLEROI: Expos de Aurélie Bay et Ladys Oliveira Silva: entre femmes meurtrières et monstres organiques

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    Ladys Oliveira Silva 

    Puissantes et interpellantes, les oeuvres des artistes carolos Ladys Oliveira Silva et Aurélie Bay sont exposées au Vecteur jusqu'au 25 septembre.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    Aurélie Bay.  toile: Leonarda Cianculli 

    Pour sa rentrée culturelle de saison 24-25,  le Vecteur fait très fort ! En invitant deux artistes dont les oeuvres ne laisseront pas les visiteurs indifférents. Marcinellois, Ladys Oliveira Silva présente des sculptures plastiques réalisées à partir de déchets, un immense tipi composé de vêtements, des bâches publicitaires sous forme de peaux de bêtes, ainsi que des créatures organiques dont certains semblent sortis de films de David Cronenberg ou des mythes d'Héraclès et Némée.

    A travers son expo, le plasticien nous invite donc à voir les déchets comme des monstres qui renaissent sans cesse, et à nous interroger sur notre place dans la société. «  Mon but est de mettre en garde la population sur la surconsommation du fast fashion. Aujourd'hui, on achète des vêtements de plus en plus bon marché, on les porte à peine, et on les jette sans tenir compte de l'impact sur l'environnement » explique l'artiste.

    Pas que des hommes...

    Dans son expo : « True Love », Aurélie Bay s'est penchée sur les femmes meurtrières. « Quand on parle de serial killers, on pense directement aux hommes. J'ai voulu montrer que la gent féminine pouvait aussi passer à l'acte par vengeance, pour mettre fin à des violences de classe, racistes ou sexistes, ou même par amour » note cette habitante de Mont-sur-Marchienne.

    A travers ses oeuvres réalisées à l'encre de chine et ses sculpures, on suit le parcours de Leonarda Cianculli, la « saponificatrice » di Correggio. Diseuse de bonne aventure, elle sombre dans le désespoir suite au départ de son fils à la guerre, et commence à tuer certaines de ses clientes, les transformant en gâteaux et en savons... qu'elle proposait à d'autres de ses clients. Ou encore de Mariam Soulioklotis. Grecque, elle vivait sur une île, où elle était engagée dans les ordres. Elle ne tuait que des femmes fortunées, pour leur voler de l'argent, qu'elle donnait ensuite à sa communauté religieuse, posant ainsi indirectement la question du rôle de la foi dans ses pulsions assassines.

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    Mariam Soulioklotis 

    Les expos de Aurélie Bay est à voir au Rayon (bibliothèque) et Ladys Oliveira Silva au Vecteur, 30, rue de Marcinelle, à Charleroi. Entrée libre les mercredis, vendredis et samedis de 14h à 18h. 071/278678 info@vecteur.be

  • CHARLEROI - Les Urban Sketchers contribuent au rayonnement de Charleroi

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                                                             Au Bois du Cazier 

    Les Urban Sketchers Charleroi sont un petit groupe de dessinateurs urbains. Le but : faire connaître et apprécier la région par leurs dessins.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    croqui devant l'abbaye d'Aulne

    Ce dimanche, Cécile Jonart et Letizia Palmeri ont donné rendez-vous à un groupe d'artistes en herbe au Bois du Cazier. Objectif : « croquer » des Vespas et leurs usagers, devant le site de mémoire. «  Une fois par mois, nous choisissons un lieu de Charleroi et de sa région qui retient notre attention pour son intérêt architectural, patrimonial ou encore industriel » confient les coordinatrices du groupe Urban Sketchers Charleroi.

    Le groupe a commencé à la suite d'un stage « Carnets de voyage » à Namur effectué par Cécile Jonart. «  J'ai appris sur place ce qu'était un groupe d'Urban Sketchers et je m'y suis inscrite. Nous nous installons quelque part, avec crayons, pinceaux, pastels,... et nous représentons un élément du décor ou le paysage, avec notre sensibilité propre. Et je me suis dit : pourquoi pas le faire à Charleroi ?  Et ça a marché ! » Gillicienne d'origine, Cécile suit les cours de dessin et de restauration d'oeuvres d'art à l'Académie des Beaux-Arts de Châtelet et de Charleroi ou encore les cours d'aquarelle à Gerpinnes avec Roger Lorant.

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    une véritable communauté

    « J'aime mettre à profit mes compétences, mais je n'impose rien à personne. Par contre, si quelqu'un veut des conseils, je lui en donne volontiers. Moi-même, je me suis intéressée à l'encre de chine grâce à un participant » poursuit Cécile Jonart. Le groupe carolo existe depuis mars 2024 et s'est déjà rendu à divers endroits : Ville Haute et Ville Basse à Charleroi, Bouffioulx, Abbaye d'Aulne,...

    Au fil des rencontres, des liens se sont tissés entre les participants, même si l'objectif de départ est artistique. Des clubs échangent aussi bien en Flandre qu'en Wallonie et même entre les deux régions, de quoi créer une véritable communauté ! De plus, les activités sont gratuites. Chacun vient avec son propre matériel. Le repas consiste souvent en un pique-nique. «  C'est en voyant l« Charleroi, sans râler » d'Isabelle Cohart que j'ai fait connaître notre groupe. Une belle initiative. Comme Isabelle Cohart, qui est l'initiatrice de la page Facebook, je pense que Charleroi est un endroit unique et accueillant. Nous croyons fermement que la positivité et l'enthousiasme sont contagieux, et nous contribuerons à faire rayonner Charleroi de la plus belle des manières.

  • MONTIGNY LE TILLEUL- La gare des Saveurs au Marché du Martin Pêcheur

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    La gare des Saveurs 

    Dernièrement se tenait le le marché local du Martin-Pêcheur. Les achats soutiennent les producteurs de la région.

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Pour la 12e saison consécutive, lors du Marché du Martin-Pêcheur, le public pouvait venir à la rencontre des producteurs et artisans de la région et goûter yaourts, beurre, maquée, oeufs, jus, vinaigre, tisanes, fruits et légumes, miel, pain,... Des articles non comestibles sont aussi proposés tels que des produits de beauté au lait d'ânesse ou encore des textiles.

    Le bar proposait des boissons locales et bien fraîches, dont de nouvelle bières. « Tous ces bons produits "écoreponsables" sont issus du circuit court » signale Yseult Bellot, coordinatrice.  Parmi les fidèles du Marché, on trouve la Gare des Saveurs.

    C'est en 2001 que Marie-Lou Lejeune et Philippe Riez ont acheté et transformé la gare de Solre-Saint-Géry en maison d'habitation. Le couple possède 3 hectares de vergers. Dans les jardins bordant le Ravel sont récoltées des variétés anciennes de pommes, surtout celles de Gembloux. L'exploitation est bio. Les visiteurs peuvent découvrir comment les différents fruits et fleurs (sureau) de saison deviennent de délicieux produits, comme le jus de pomme, les gelées, les sirops, le pétillant de fleurs, le vinaigre…

    Réunissant une dizaine d'exposants, le marché, qui collabore avec Coopeco et Carolo Store, se tient dans la cour de la ferme du Martin Pêcheur, les 3ème samedis de 14h30 à 17h30, au 299, rue de Bomerée à Montigny-le-Tilleul. Gare des Saveurs : 36 Rue de Grandrieu , Solre-Saint-Géry. Tél. 0474 69 72 60. marielou.lejeune@skynet.be  Les achats peuvent se faire en Carol'Or. 

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    Quelques produits de la gare des Saveurs 

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