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  • HAM-SUR-HEURE Marcheurs à la Saint Roch

    1ère marche Saint-Roch pour l'Américain Jacob Agoglia 

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    de gauche à droite : - Christian Delcorps, frère de Philippe, - Philippe Decorps, père de Julie, - Julie, - Valérie, maman de Julie et « maman d'accueil » pour Jacob, - Jacob Agoglia, et- Eddy Laplanche, ex-restaurateur du « P'tit moment »

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    Jacob 

    Jacob marchait pour la première fois en tant que sapeur dans la compagnie de Beignée. Etudiant lors de d'échanges Rotary, cet habitant de Philadelphie a passé une année complète, il y 6 ans, chez Philippe Delcorps, un habitant de Thy-le-Château, et sapeur également à la Saint-Roch. Julie, la fille de dernier, a, quant à elle, séjourné dans la famille de Jacob.

    Le jeune Américain a souhaité revenir sur le Vieux Continent. Il passe 6 jours à Ham-sur-Heure. «  Ce type de marche folklorique n'existe pas aux Etats-Unis ! C'est pour moi une belle découverte » signale-t-il. Détail amusant : en mémoire d'un marcheur de la compagnie qui est tombé et s'est blessé, la veille, il portait, sous forme de tatouage, les marques d'une cicatrice au front. Ses amis sapeurs avaient fait de même ! »

    Florian Cherton (18 ans) de Nalinnes Centre

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    Florian 

    Florian fait partie des Grenadiers de Beignée. Le jeune homme a commencé à marcher, il y a 5 ans, dans la Jeune Compagnie. Voici 2 ans, il a rejoint la grande marche. « C'est mon père, sapeur, qui m'a incité à marcher. J'y ai vraiment pris goût » signale Florian. «  La Saint Roch est vraiment l'occasion de réunir toute la famille. Je revois des oncles, tantes, cousin(e)s,... que je n'avais plus vus depuis l'année passée ».

    Maxence Marchand ( 39 ans) de Nalinnes

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    Maxence 

    Voir des membres d'autre compagnies

    Maxence totalise 32 ans de marche. Il est Sergent Zouave dans la compagnie de Nalinnes Centre. Avec son sabre et sa fourragère, il est vraiment imposant ! Ce Nalinnois garde en mémoire son père Bernard, qui a marché également. « Il règne vraiment un esprit de camaraderie très fort à la Saint-Roch » fait-il remarquer. « Et puis, j'apprécie beaucoup de voir des membres d'autres compagnies comme la Jeune Marche ou encore la Garde d'Ham-sur-Heure avec ses chevaux ».

    Pascal Viville (53 ans) d'Ham-sur-Heure

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    Pascal 

    Pascal est fusilier du 1er régiment de Zouaves d'Ham-sur-Heure. Il marche depuis 13 ans, mais c'est la deuxième année seulement qu'il escorte Saint Roch. « C'est pour moi un réel honneur de porter, aux côtés du curé libanais Karim Haddad, la statue du saint patron des pèlerins et de nombreuses confréries et corporations » souligne Pascal. « Saint Roch est vénéré dans le monde entier, et reconnu comme le grand guérisseur de la peste noire »

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • COURCELLES- Tuerie de Courcelles: Amélie et Valentin ont fait de la cave un lieu de mémoire

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    Amélie et Valentin 

    Lors des commémorations, jeudi, de la « tuerie de Courcelles », Amélie Chartier et Valentin Descartes ouvraient leur maison au grand public. Dans la cave ont été séquestrés 19 résistants, le 18 août 1944, avant d'être froidement exécutés, suite à l'assassinat du bourgmestre rexiste de Charleroi Oswald Englebin.  Une cérémonie à l'endroit de la tragédie rappelait les faits, jeudi en fin d'après-midi.

    Respectivement animatrice en pastorale à Gilly et gazier chez ORES, Amélie Chartier (34 ans) et Valentin Descartes (27 ans) sont les jeunes propriétaires d'une maison au 26, rue des Martyrs (anciennement rue Sart-lez-Moulin) à Courcelles, marquée par l'horreur de la guerre. C'est en effet devant la façade de cette bâtisse qu'ont été exécutés froidement, le 18 août 1944, à l'aube, un à un, d'une balle dans la nuque, 19 résistants. La veille, le bourgmestre rexiste de Charleroi Oswald Englebin, regagnant son domicile à Trazegnies, avait été assassiné, ainsi que sa femme et son fils, au lieu dit « Le Rognac ». Par représailles, des citoyens avaient été pris au hasard en otages à proximité du lieu de l'attentat. 8 autres victimes innocentes paieront également ce crime de leur vie.

    Il y a 2 ans, Amélie et Valentin ont eu l'occasion d'acheter cette maison à l'ASBL « Auxilium », avec pour mission de laisser un accès au pulic à la maison et au jardin, pendant 25 ans. Une messe en mémoire des martyrs, dont le prêtre Pierre Harmignie, y était célébrée, jeudi, après les commémorations en présence de la bourgmestre Caroline Taquin, des membres du Collège, et d'associations patriotiques.

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    Avec la bourgmestre Caroline Taquin

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    Une messe a été célébrée dans le jardin 

    des photos pour rappeler les victimes

    Cette maison n'est pas n'importe laquelle pour Amélie Chartier. Ses deux arrière-grand-mères, Carmen Cossiaux et Amélie Hainaut, habitaient juste à proximité, aux numéros 22 et 24. «  Je ne les ai pas connues personnellement, mais, d'après ce qu'on m'a raconté, elles ont été marquées durant toute leur vie par ces terribles événements : on peut le comprendre» déclare la jeune femme.

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                      Maryline George, maman de Valentin Descartes, et Jacqueline Cochet, devant le 26, rue des Martyrs 

    A l'occasion des commémorations du 78ème anniversaire, le couple, très croyant, avait aménagé la cave en petit sanctuaire, où tout le monde pouvait venir se recueillir, avec quelques fleurs et la photo des victimes. « Habiter une maison donnant accès à une cave à charbon, où des malheureux ont été entassés dans la saleté et l'humidité, dans l'attente de leur exécution, pourrait susciter l'effroi, mais ce n'est pas comme ça que nous voyons les choses » expliquent Amélie et Valentin. « Jusqu'au bout, les victimes sont restées dignes, même dans la mort. Nous tenons vraiment à leur rendre hommage ».

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Jacqueline Cochet, témoin de l'horreur

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    Aujourd'hui habitante de Mont-sur-Marchienne, Jacqueline Cochet avait 12 ans au moment des faits. Par son père, ingénieur, elle connaissait très bien la première victime, Paul Van Den Berghe, directeur commercial des charbonnages de Monceau-Fontaine, abattu directement sur place. « L'annonce de sa mort m'a littéralement glacée. Avant de rendre son dernier souffle, ses dernières paroles ont été : « Dire que j'ai été tué par des Belges ». Jean Ligny, directeur des Travaux du même charbonnage, échappera au massacre. Mon père aurait pu figurer dans la liste des victimes, mais, par chance, il s'était fait couper les cheveux, ce jour-là.  ».

    J.C.HERIN

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  • BARBENCON - Animations et procession à la Ducasse

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    En ce 15 août, jour de l'Assomption, une marche avait lieu en l'honneur de Notre-Dame des Lumières.

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    Labellisée comme un des plus beaux Villages de Wallonie, Barbençon, dans l'entité de Beaumont, fêtait sa Ducasse, tout ce week-end prolongé. Le comité très actif de la Jeunesse de Barbençon, qui porte le drapeau, contribue grandement à son succès. Plusieurs animations avaient lieu sous le chapiteau et autour des loges foraines, comme une chasse aux trésors, une soirée « Palladium » Rétro House, un apéro de jeunes, une marche gourmande (350 personnes!), une brocante, un tournoi de pétanque,... Lundi avait lieu la procession Notre-Dame des Lumières, avec la participation des Zouaves de Thuin et de la Confrérie de Culvériniers de Saint-Laurent.

    J.C.HERIN 

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    photos: Luc Gérin