CHARLEROI- Gonul partira pour le Japon !
L'agence Gusel à Charleroi a offert le billet d'avion à Gonül pour le Japon. La jeune fille de Couillet participera au Concours de Miss International.
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L'agence Gusel à Charleroi a offert le billet d'avion à Gonül pour le Japon. La jeune fille de Couillet participera au Concours de Miss International.
Un télescope dernier cri !
Ravis de ce qu'ils ont pu observer, plusieurs visiteurs sortent du Planétarium, une "structure gonflable", installée pour la Nuit des l'obscurité, dans les locaux du Centre de Culture Scientifique. Couchés pendant une bonne demi-heure ( dans une position pas toujours confortable!) , ils ont pu admirer le ciel étoilé, grâce à un projecteur. Un guide leur donnait les explications nécessaires. " C'est fantastique de distinguer toutes ces constellations! " s'exclamait Brigitte de Mont-sur-Marchienne. "On se rend compte aussi qu'à cause des lumières artificielles, on ne voit pas toujours grand chose dans le ciel". La pollution lumineuse, c'était d'ailleurs le thème de cette édition de la " Nuit de l'obscurité". Qui peut encore regarder la Voie lactée dans son jardin ou depuis son balcon? Les halos lumineux que l'on observe au-dessus des routes et des agglomérations mettent en péril l'observation des étoiles, nuisent aux amoureux de la nature, et portent atteinte à l'équilibre des écosystèmes.
Beaucoup d'amateurs prêts à entrer dans le planétarium
Il a fabriqué son télescope !
A Couillet, ils étaient plus de 250 à s'être rendus à la Nuit de l'Obscurité. Les visiteurs venaient surtout en famille, avec souvent de tout jeunes enfants. "On constate que l'intérêt du public pour l'astronomie ne faiblit pas!" soulignait Jean Richelle, le directeur du Centre. Deux clubs: le Cercle des Astronomes amateurs du Pays de Charleroi et Charleroi Astronomie se tenaient à la disposition du public. De nombreuses activités étaient mises sur pied, comme des balades sensorielles, découvertes d'animaux nocturnes, bricolages,... Des passionnés scrutaient le ciel. Parmi eux, André ( 75 ans ) de Jumet. " J'ai vraiment été scotché par la lecture du livre" Astronomie populaire" de Camille Flammarion, publié en 1880. De là remonte ma passion " explique-t-il. André a fabriqué son propre télescope, en utilisant des matériaux de récupération: plateau de balance de ménage, disques d'ordinateur, engrenages,...Suite à une visite de l'Eurospace Center, Mélanie ( 16 ans) avait tenu, elle aussi, à être au rendez-vous. Certaines étoiles étaient désignées à l'aide d'un laser. Le ciel était assez bien dégagé, samedi soir. Les amateurs admiraient un beau lever de lune ! JCH
Jean-Luc Fauconnier est aussi l'auteur de Coquia eyèt Messe Co
Il (re) donne au wallon ses lettres de noblesse !
L'auteur dialectal Jean-Luc Fauconnier vient de publier "Li nwarôde", un récit sur fond de la guerre 14-18. On lui doit aussi, entre autres, l'adaptation en wallon du Petit Prince et de Tintin !
« I parèt qui l’ gris piyanisse èst riv’nu ! – Vous´gadjî, mame, qu’i vét r’qwé sès pârticions ? Pou dîre li vré, i n’a né branmint candji, il-a p’t-ète ène miyète grochi ! " Voici un court extrait de "Li nwârode", le dernier ouvrage de Jean-Luc Fauconnier. D'entrée de jeu, l'auteur châtelettain précise: " Le livre a été écrit en wallon de Châtelet. C'est à dire qu'il se situe entre le dialecte de Charleroi et de Namur". Romaniste, éditeur d'El Bourdon, mensuel de l'Association littéraire wallonne de Charleroi et de MicRomania, consacré aux littératures contemporaines en langues régionales romanes, Jean-Luc Fauconnier fait partie des ( trop) rares romanciers en langue wallonne. "Li nwarôde" ( littéralement " la noire de cheveux") raconte la rencontre d'une jeune femme avec un occupant allemand surnommé "l'gris", pendant la Grande Guerre. Son père ayant eu une attaque dans les années 20, elle revient d'Allemagne, et reprend la direction du "Gros boutique " à Châtelet. "Li nwarôde" restera une vieille jeune fille... Une des particularités du roman est de ne jamais donner de prénom aux personnages. " Cela confère une sorte de dimension universelle à mes personnages" précise Jean-Luc Fauconnier.
Comme l'observe le critique Louis Marcelle, " Ce roman n’est pas une oeuvre française traduite en wallon ; c’est une belle page de la vie sociale de l’époque, une vie sociale qui a bien changé mais avec des types humains qui, eux, sont bien restés toujours les mêmes." Jean-Luc Fauconnier est aussi l'auteur de BD de Coquia èyèt Mésse Coq, une série savoureuse mettant en scène une jeune coq parlant en wallon et son maître s'exprimant en français ( trois albums déjà parus) . Il est l'adaptateur de livres à succès, comme " Lès-avirètes da Alice ô payis dès mèrvèyes", ( Alice au Pays des Merveille) , "Li p'tit prince" ( Le Petit Prince), " Lès-ôryes dèl Castafiore" et bientôt "Tintin èyèt lès Picaros" ! " Aujourd'hui, il faut plus que jamais rivaliser d'imagination pour rendre le wallon attractif, surtout auprès des jeunes " insiste Jean-Luc Fauconnier. " Il en va de l'avenir de notre langue dialectale! " JCH
"Li Nwarôde" par Jean- Luc Fauconnier aux éditions Mic Romania- 15 euros- Renseignements auprès d'El Mojo dès Walons: 071/64 31 23 ou auprès de l'auteur: 0475/22 06 90- 071/38 50 44.