Le compte à rebours a commencé pour 17 candidates de la région de Charleroi. Les jeunes filles concourent au titre de Miss Italia Charleroi. Les résultats seront connus le 15 avril au Centre Temps Choisi.

« Miss Italia Charleroi crée des liens, c’est notre slogan ! » lançait la toujours pétillante et passionnée Maria Di Donato, présidente de l’asbl V.I.A.L.E ( Vita Italiana All’Estero ) et organisatrice du concours. « J’admire toutes ces candidates, car il n’y a vraiment aucune rivalité entre elles. Elles donneront le meilleur d’elles-mêmes : j’en ai déjà des frissons ! ». Une première sélection se déroulera au Centre Temps Choisi à Gilly, le 15 avril, avant la grande finale,

le 6 mai, à Liège. L’heureuse élue y représentera la Belgique en Italie. Un titre qui l’amènera à participer à diverses manifestations : souper des Anciens, soirées à Bruxelles et dans la région,… « Je souhaite que toutes les candidates vivent des moments magiques, comme je les ai vécus moi-même » notait Jessica Grassia, Miss Italia Charleroi 2011, présente à côté des candidates carolos. Le COMITES était représenté par son président Salvatore Cacciatore : « Malgré la crise économique qui nous touche de plein fouet, nous tenons à apporter notre plus grand soutien au concours. » Giuseppe La Monica, élu premier dauphin au concours « Ragazzo in » était venu lui aussi encourager les candidates.

Ca ne s’improvise pas !

Trois mois de préparation sont nécessaires pour le bon déroulement du concours. Durant cette période, les jeunes filles sont amenées à faire des séances photo, à préparer les chorégraphies ( plusieurs dimanches d’affilée ),… Des activités sympathiques sont organisées comme une soirée karting, la visite du Bois du Cazier, une sortie cinéma, une balade avec la Scuderia Belgia… C’est d’ailleurs en Alfa, Ferrari, Fiat,… que les candidates ont quitté le Bois du Cazier, ce samedi ! Ce concours s’inscrit dans le cadre de « Miss Italia nel mondo » mis sur pied depuis 1991. L’idée de départ d’Enzo Mirigliano, organisateur international, était de rendre hommage à la communauté italienne, dispersée de par le monde.

A l’initiative du PAC( Présence et Action Culturelle ) de Charleroi, une fresque de la solidarité a été dévoilée dans le sas d’entrée de la maison communale de Marcinelle. Pour rappel, ce bâtiment abrite le service des étrangers, les services des applications de législations et le bureau de l’écrivain public. La fresque a été réalisée par Lydwine Frennet et Isabelle Marez du Centre d’Expression et de Créativité « Couleurs quartier » et par Margaux Joachim  du PAC.

« Différents messages ou interrogations comme « Ne regardez pas le désordre », « Ici, la vie est belge » ou « Et vous, vous nous trouvez comment ? » ne sont pas très fleur bleue car ils illustrent bien des réalités ou des préoccupations que vivent les migrants » a souligné Denis Dargent. « D’autres mots, comme « bonjour », sont écrits en différentes langues, montrant l’universalité du propos. »

Par la même occasion, le coordinateur du PAC de Charleroi rappelait le souci d’esthétique qui a dirigé la confection de l’œuvre. Françoise Daspremont, échevine, a poursuivi : « La fresque, fruit d’un travail collectif, traduit toute une série d’expériences et d’histoires personnelles. Elle est un peu une apothéose symbolique au travail fourni par tous nos partenaires et services, et reflète l’image d’ouverture et de solidarité qui caractérise notre Ville de Charleroi. Ne perdons pas de vue que c’est dans cet établissement que commencent, pour toute une population, les contacts officiels de la Ville de Charleroi. Les améliorations se sont progressivement portées sur l’accueil et l’extension des locaux, la résorption progressive des files d’attente par rendez-vous et en plusieurs étapes, un horaire d’ouverture des guichets élargi à certaines après-midi, et demain, les services seront renforcés par l’engagement de deux agents supplémentaires ». Cette inauguration s’inscrivait dans le cadre de la semaine de solidarité, durant laquelle des actions sont mises sur pied par les différents partenaires concernés par des questions relatives à la coopération au développement et à la solidarité entre les peuples. Pour la 7^ème fois, Charleroi a accueilli des tables rondes, projections de films, expositions, initiatives dans les écoles, spectacles, et dégustations : bref, tout ce qui peut venir enrichir la connaissance de l’autre. Cette semaine est organisée depuis 2006 sous l’impulsion du Conseil Wallonie-Bruxelles de la Coopération Internationale.

Durant trois jours, la Cité des Bernardins a vu déambuler dans ses rues le 132^ème Cortège carnavalesque et folkorique. La Cavalcade est vraiment un événement incontournable pour tous les Fleurusiens !

Dès potron-minet, les premiers gilles font claquer leurs sabots et résonner leurs apertintailles. Fleurus commence tout doucement à sortir de son sommeil… Nous sommes dimanche : les sociétés de gilles « les Vrais Amis », les « Sans-Pareils », les « Bons Vivants », « les Intimes » et la société féminine des Bernardines s’apprêtent à vivre un grand jour… ! Dans quelques heures, entre 10 à 15000 personnes auront pris d’assaut ses rues et ses quartiers ! En fin de matinée, les sociétés sont reçues par le bourgmestre Jean-Luc Borremans. « J’avais commandé beaucoup de soleil, mais vu que nous sommes en période d’austérité, nous devrons nous contenter de ce que l’on a ! » note, avec humour, le mayeur. La salle de l’hôtel de ville est bondée. Difficile de se frayer un chemin entre  les membres de toutes les sociétés et les habitants de Fleurus, soucieux de ne rien manquer! Des décorations sont remises aux gilles et des fanions aux sociétés participantes. Les 13 groupes de fantaisie défilent aussi les unes derrière les autres. Derrière les personnalités communales, on aperçoit une nouvelle toile cirée, à l’effigie des gilles. Celle-ci a été réalisée d’après photographie. D’autres du même genre parsèment la ville, rappelant que la Cité est en liesse !

On ne relance pas une orange !

La Cavalcade a démarré vraiment en début d’après-midi, à l’Avenue de la Gare. La fête battait son plein. Les oranges étaient lancées par 500 gilles. On imagine l’ambiance… Il est une tradition qui veut qu’on ne relance jamais une orange, car il s’agit là d’un geste d’offrande qui doit rester amical ! Ensuite, en début de soirée, les gilles, avec 150 musiciens, clôturaient un rondeau géant. Toutes les sociétés de fantaisie internationales ( tchèque, italienne, belge, hongroise, antillaise et amérindienne ) se produisaient tour à tour devant le public. Lundi, à la place Albert 1er, avaient lieu l’ultime offrande de l’orange et le dernier rondeau de jour. Quelques gouttes de pluie ont arrosé le public… ! La journée s’est terminée par un feu d’artifice regroupant les 4 sociétés associées pour La Mort du Gille. « Ce qui fait la force et l’attrait de la Cavalcade, c’est qu’elle renouvelle constamment la composition de son cortège ! » confie Michel Wanet, responsable de la communication. « D’une année à l’autre, la fête sera toujours un peu différente, et piquera toujours la curiosité » ! »