Avant de se produire au Botanique, aux Francofolies de Spa,… Perry Rose commençait sa nouvelle tournée par la Ruche/Théâtre à Marcinelle. En première partie du concert : Eva Giolo et Kane Boyle du groupe « Twin », appelés à une carrière prometteuse. Puis le chanteur belgo-irlandais, entouré d’un tout nouveau groupe de musiciens, envoûtait la salle de sa musique pop mâtinée de folk et de rock, et aux accents parfois celtiques. Une bonne partie des titres provenaient de son nouvel album « Wonderful ». Le concert mêle à la fois les sonorités de la guitare sèche, de la guitare électrique, du clavier, de la contrebasse électrique, des percussions : maracas, tambourins, cloches de vache, tasses,… Un véritable régal pour les oreilles ! Les spectateurs ( dont certains à l’âge respectable ), battaient des mains en écoutant « Dreams » ou encore « Glasgow » ( version complètement revisitée ). Ce concert, initié par Grégoire Busine, régisseur à la Ruche/Théâtre, s’inscrit dans la volonté de faire de cette salle de spectacles un lieu privilégié pour de grands concerts ( peut-être bientôt Sttellla, Saule et les Pleureurs,… ? ) A la fin du spectacle, les commentaires allaient bon train : « Perry Rose garde toujours la pêche, il s'amuse vraiment sur scène : c’est super ! » note Jean-Luc (  52 ans ) de Jamioulx. « Les sonorités sont plus électriques. Le rythme, quant à lui, reste bien folk ! ». Jean-Louis (48ans) de Couillet rajoute : « C’était notre génération. On allait voir Perry dans des festivals folk ou aux Fêtes de la Musique à Fleurus. Il a peaufiné sa musique qui est un peu plus jazzy. Il s’est mis aussi à d’autres instruments, comme le clavier. Je suis resté 10 ans sans l’écouter, et je ne suis pas déçu de le revoir ! »

Les Genadiers de Lobbes sont venus renforcer les Zouaves de Marcinelle, pour une marche dont les bénéfices seront versés au profit de l'opération Télévie.

Sportifs au grand cœur, Jérémy Gérard ( 32 ans ) de Montigny-le-Tilleul et Olivier Beguin ( 36 ans ) de Pont-à-Celles remettaient un chèque de 3000 euros à la SPA. Ce qui retient aussi notre attention, c’est leur participation en tandem,- pour la première fois-! au 27^ème Marathon des Sables.

Ce sont de véritables « tarés » ! dit en rigolant Franck Goffaux, directeur de la SPA. A partir du 8 avril, Jérémy Gérard et Olivier Beguin sont prêts à relever un fabuleux challenge dans le Sud marocain : ils parcourront 252 km, en 8 jours ! Beaucoup de beau monde, dont notre bourgmestre Eric Massin, s’était déplacé, dans les locaux de la SPA, pour saluer les deux sportifs. « Ma profession m’a un peu aidé à me préparer à cette aventure » reconnaît Jérémy Gérard. « Je suis chauffeur livreur. Et je peux vous dire que, dans le cadre de mon métier, je parcours plusieurs kilomètres à pied… ! Et le soir, je cours encore. Je fais environ 50 à 70 km par semaine. » Quant à Olivier, directeur d’une société de développement immobilier, il doit trouver du temps en dehors de mes heures de boulot : tôt le matin, en soirée, ou le week-end… Avant de s’inscrire au Marathon des Sables, le tandem avait déjà fait un marathon à Rijkevorsel (province d’Anvers), et des courses de longue distance de 50 à 100 km, dans le Val d’Heure ou à Spa, ou encore au profit d’associations comme Oxfam. Ils ont en outre, deux passions communes : le football.

Pendant 25 ans, Jérémy a joué au Sporting de Charleroi, puis est passé dans l’équipe provinciale de Gozée et à Mont-sur-Marchienne. Olivier a aussi joué à Mont-sur-Marchienne. Tous deux ont été étudiants au Collège du Sacré-Cœur de Charleroi.

L’attrait du désert

Quelle expérience ont-ils l’un et l’autre du désert ?

Jérémy s’est rendu à Agadir, il y a plus de 10 ans, dans le cadre de vacances. Mais ce n’était pas pour courir… Ce sera, pour lui, une découverte complète ! Olivier s’est rendu 2 fois en Tunisie et Maroc, avec un petit groupe de 7 à 8 personnes. « Le désert me fascine : le noir absolu la nuit, le vide, le silence… » confie Olivier. Une telle aventure comporte quelques contraintes, dont le fait d’emporter tout avec soi.

Les sacs ventraux et dorsaux pèsent 8 kilos. Les concurrents doivent tout prendre avec eux : la nourriture, un réchaud, un sac de couchage,… Par contre, ils ne se préoccupent ni des boissons et des couvertures. Leur plus grand ennemi sera très certainement le froid. Jérémy et Olivier, père de 3 enfants de ( Elisa, Alexandre et Louise) pour le premier, et de 2 enfants ( Maxime et Guillaume ) pour le second, sont fiers de participer à cette course, au nom de leur famille. Nos deux sportifs ne participent pas à ce marathon dans le but de gagner : « Il y a plus de 1013 coureurs, venus du monde entier ! Nous avons pour devise d’aller jusqu’au bout… C’est notre plus gros défi… « To fail is not a option» ( échouer n’est pas une option ») est notre devise ! lancent-ils.

JEAN-CLAUDE HERIN