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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 29

  • JUMET- Françoise Daspremont, très touchée par la venue du prince Laurent

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    De gauche à droite: le prince Laurent, Laurent Michel, commissaire d'arrondissement, Thomas Dermine, bourgmestre de Charleroi, Maxime Felon, échevin des Fêtes et du Folklore, et Françoise Daspremont- photo: J.C.Hérin 

    Dimanche, lors de la Madeleine, le prince Laurent est venu soutenir le moral de l'ex-échevine jumétoise, la jambe droite dans le plâtre, et a assisté à la rentrée du Tour, depuis la tribune. 

    JEAN-CLAUDE HERIN

    « Si je viens pour la première fois à la Madeleine, c'est pour vous, qui appréciez tant le folklore jumétois ! » confiait le prince Laurent à Françoise Daspremont.

    Jamais, en 70 ans, cette dernière n'avait manqué une édition de la Madeleine, elle qui, pendant 20 ans, a accueilli des délégations de toutes les sociétés de la Marche folklorique. Malheureusement, peu avant les festivités, une chute dans l'escalier de sa cave l'a immobilisée à son domicile, au chemin de la Cayode. « J'en ai encore pour quelques semaines de convalescence, mais mon moral est bon » confiait l'ex-première bourgmestre faisant fonction de Charleroi.

    « L'idée d'inviter Laurent m'est venue lorsqu'il s'est rendu à la ducasse d'Ath. Je me suis dit : Pourquoi pas à la Madeleine, et il m'a répondu « oui » tout de suite. Et il n'était pas le seul. Le bourgmestre de Charleroi Thomas Dermine, l'échevin des Fêtes Maxime Felon ou encore le baron Eric de Hennin et Florence de Moreau de Villegas de Saint-Pierre avaient tenu à être présents.

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    Le prince Laurent également au « Washington » ! 

    «  Avec Son Altesse Royale, nous partageons la même sensibilité sur des sujets sociaux et tout particulièrement la cause des sans-abri et animale » poursuivait Françoise Daspremont.

    Rappelons qu'en décembre 21, le Prince a ouvert un dispensaire à la rue Dewiest à Jumet. Une aubaine pour les familles propriétaires d’animaux de compagnie en situation de précarité. Depuis lors, le prince Laurent se rend régulièrement aux conférences de Françoise Daspremont. A l'une d'entre elles, il est arrivé avec 1 heure de retard, à cause d'un accrochage en voiture, mais il tenait à être là ! En novembre 2024, le prince et sa fille la princesse Louise s'étaient arrêtés à la Maison du Peuple de Jumet « Le Washington », où ils ont pris le temps de discuter avec les personnes présentes.  Pour les riverains proches de la maison de Françoise Daspremont, c' était aussi un événement. "Nous n'avions jamais pensé que le Prince Laurent se déplacerait jusqu'ici" signalaient Laetitia, Sonia et Nicole. 

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    Laetitia, Nicole et Sonia, riveraines 

    Les marcheurs très peu arrosés -  

    Cette année, le ciel était plutôt du côté des Mad'lèneûs, puisqu'il a plu (et même abondamment!) heureusement avant et après le Tour. Seules quelques gouttes de pluie ont arrosé les marcheurs, apportant un peu de fraîcheur.

    " Grâce à la motivation de tous, cette 645ème édition s'est révélée être encore un grand succès" soulignait Jean-Philippe Preumont, attaché de communication.

    " Pour rappel, la Madeleine est à Charleroi la plus grande manifestation folklorique organisée par des comités de bénévoles" note Grégory Lengelé, président du Comité des Fêtes.

    " La Madeleine représente plus de 45 métiers forains, un taux de fréquentation estimé à plus de 40.000 personnes, des concerts, plus de 2400 marcheurs et musiciens sans compter ses pèlerins civils, 48 sociétés, un bel hommage par la diversité de ses uniformes à la tradition ouvrière et au savoir-faire verrier de Jumet et Charleroi et aussi un acteur central de la reconnaissance de 15 marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse par l’UNESCO". 

    Des concerts sont prévus les 22 et 23 juillet sur la place Francq. Les festivités se terminent le 24 juillet par des concerts, la retraite aux flambeaux et un feu d'artifice. 

  • FLEURUS-GERPINNES- La fête nationale a été célébrée dans l'entité de Charleroi

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    Charmants lutins bleus, plus grands que les humains pour la Fête Nationale- photo: J.C.Hérin 

    Lundi, la Fête Nationale a bien été célébrée dans l'entité de Charleroi, avec une nouvelle édition de "Belge, une fois" à Fleurus ainsi qu'un Te Deum, des commémorations et des concerts à Gerpinnes.  

    JEAN-CLAUDE HERIN 

    Décidément, les Schtroumpfs sont partout ! Dans les albums BD, un nouveau film, mais aussi sur la place Albert 1er, à Fleurus ! Les lutins bleus attiraient beaucoup de monde, autour d'une multitude de jeux typiquement belges et des stands de dégustation dédiés aux bières emblématiques de différentes régions de Belgique. 

    D'autres animations égayaient la place, comme un concert "Sysmo-Game" (une boum pour toutes les générations!), une chasse aux trésors: « L’Atomium perd la boule", des châteaux gonflables, du grimage, de la sculpture de ballons,... Et en soirée, l'humoriste Martin Charlier mettait le feu en interprétant des chansons du Grand Jojo ! 

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    Géant ! 

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    Sysmo-Game: le public participe ! 

    Groupes locaux en concert 

    Comme le veut la tradition, les commémorations officielles débutaient à Gerpinnes par la célébration du Te Deum en l’église Saint-Michel. Puis, un dépôt de gerbes avait lieu aux deux monuments de Gerpinnes Centre. Enfin, la partie protocolaire se clôturait par une réception officielle, ponctuée du discours de Guy Wautelet, échevin en charge des Affaires Patriotiques, et du verre de l’amitié proposé par l'échevin des Fêtes Julien Herman. L'après-midi, place à la fête dans la cour de la maison communale. Petits et grands étaient invités à se retrouver dans une ambiance guinguette, chaleureuse et musicale, avec des concerts de groupes locaux (Système D, Flo Rockers, Funk Room Revival ), autour du vivre-ensemble, de la culture locale et de la convivialité intergénérationnelle.

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    Te Deum à l'église Saint-Michel 

  • HISTOIRE LOCALE- Charleroi: Les Jésuites ont marqué leur empreinte au Collège du Sacré-Coeur

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    L'ancien Collège

    En 1875 - il y a tout juste 150 ans! -, des Jésuites arrivaient à Charleroi. L'année suivante, ils fondaient le Collège du Sacré-Coeur. Plusieurs temps forts de l'Histoire ont marqué l'école, dont la 1ère Guerre mondiale. 

    JEAN-CLAUDE HERIN 

    "Tu étudies chez les "Jés' ?" Cette question, habituelle autrefois, ne se pose presque plus aujourd'hui, depuis que le 19 septembre 2021, les Jésuites ont fait leurs adieux à Charleroi. Le Collège du Sacré-Coeur, qui s'est illustré par de grandes figures comme Georges Lemaître, père du Big Bang ou encore Elie Baussart, homme de lettres et militant wallon, doit tout à la Communauté Jésuite.

    Remontons dans le temps pour mieux comprendre... Depuis le début des années 1870, Charleroi voyait sa population augmenter. En pressant la Compagnie de Jésus de s'établir dans cette ville, Monseigneur Dumont répondait aux voeux du clergé local. En mai 1876, l'évêque de Tournai obtenait que les Jésuites ouvrent un Collège à Charleroi. Ce sera fait le 3 octobre de cette même année, d'abord par une implantation à la rue de Dampremy, dans les anciennes écoles des Frères de la Doctrine chrétienne. Puis, le 14 juin 1877, était posée la première pierre du Collège du Sacré-Cœur édifié par Auguste Cador dans un style néogothique flamand, au boulevard Audent.

    La construction des bâtiments s'est terminée en 1881 par l'achèvement d'une grande salle, puis par l'aménagement des classes de dessin et des laboratoires, en 1883, l'installation d'un gymnase, en 1891, une chapelle intérieure pour les élèves,... En une quinzaine d'années, le nombre d'élèves est passé de 167 à 600 ! 

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    Un bâtiment qui avait du style

    Des lits dans des locaux scolaires 

    Depuis ses origines, le Collège a été un lieu d'accueil. C'était le cas, notamment lorsque l'établissement a hébergé les élèves de Saint-André, lors de l'incendie le 7 mars 95, ou, tout dernièrement, en mettant ses locaux à la disposition de 270 élèves de 3ème secondaire du Collège Saint-Michel, lors d'une balade cycliste.

    Par l'étendue et le nombre important de ses locaux, le Collège est régulièrement occupé pour des journées pédagogiques ou événementielles. Mais rien ne dépassera jamais sa capacité lors de la Grande Guerre. Le vendredi 21 août 1914, alors que se produisent les premières escarmouches à Charleroi, l'école s'est transformée en hôpital auxiliaire. Des lits, installés dans les locaux scolaires et dans une grande salle, sont occupés peu à peu par les blessés, recueillis aux carrefours dans les rues bordant la Sambre. Une des salles d'études a été aménagée en salle d'opérations. Les Frères des écoles chrétiennes ont aussi été accueillis au Collège après l'incendie qui a ravagé leur établissement. 

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    Le Collège transformé en hôpital militaire pendant la Grande Guerre

    Une nouvelle aile en 2000 

    Une école primaire a vu le jour dns les années 1960.

    Dans les années 1970, le Collège a été abattu pour laisser place à un ensemble plus fonctionnel. L'inauguration s'est déroulée en 1977. Une chapelle y a été accolée (remarquable pour ses vitraux) ainsi que le cinéma Le Parc. Une salle de sport de grande taille a également été ajoutée à l'ensemble éducatif.

    En 2000, une nouvelle aile donnant directement sur le Boulevard Audent, en face du Parc Reine Astrid, a été construite comprenant l'accueil, une bibliothèque, des salles de réunion, des pools informatiques et la salle des professeurs. 

    Dirigé actuellement par Eric Van Den Bossche, le Collège du Sacré-Coeur fait partie, avec 9 autres établissements, de la « Coordination des écoles jésuites en Belgique francophone » (Cocéjé). L' établissement d'enseignement général compte plus de 500 élèves dans le primaire et un peu plus de 1000 dans le secondaire. En septembre 25, la direction sera reprise par Arnaud Hermans. 

     Les Anciens conviés à la Fancy Fair et sur la page Facebook 

    Très apprécié à Charleroi pour la qualité de ses visites culturelles, depuis 2005, dans Charleroi et sa périphérie, en compagnie de son épouse Béatrice Garny, André Lierneux (78 ans) a été élève au Collège de 1953 à 1963.

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    André Lierneux, "ancien" du Collège 

    De ses années passées au Sacré-Coeur, ce Carolo féru d'Histoire et d'architecture garde de bons souvenirs surtout pour la rigueur qui lui a été inculquée.

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    Le bâtiment actuel- Vue sur la cour des élèves du secondaire 

    Depuis plusieurs années, André est actif sur la page Facebook des Anciens du Collège. "J'y poste régulièrement des photos d'enseignants qui m'ont marqué " fait-il remarquer. Sont concernés tous ceux et toutes celles qui ont fréquenté le Collège aussi bien dans le secondaire que dans le primaire.

    Lors de la Fancy Fair, en novembre, les Anciens sont invités à se retrouver. " Comme j'y étais un élève de 1998 à 2005, j'ai perpétué la tradition du Bar des Anciens, en créant le "11 Bar", une émanation du "Onze Bar" signale Baudry Ceulemans, professeur de sciences.

    Une grande journée rassemblera bon nombre d'Anciens, le 3 octobre 2026, à l'occasion des 150 ans du Collège.  

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    Le Père Fochon ( remarquable footballeur!) a marqué les élèves dans les années 70-80, dont votre serviteur !