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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 1059

  • CHARLEROI-Lundi du Poche, le 12 décembre, avec Guy Lemaire

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    Qui n'a pas regardé au moins une fois ces émissions :Télétourisme, Tour de Chance, La Clef des Champs, Escapade gourmande, Bons Baisers de chez Nous, ... Elles vous, nous ont tous emmenés  aux confins de la gastronomie et au-delà de nos horizons en compagnie de ce joyeux partenaire de balade qu'est Guy Lemaire.

    A 18 ans, il sévissait déjà comme pigiste à la rédaction  des sports à la RTBF tout en entamant des études romanes.  Mais ce n'était que le début d'un long parcours prolifique pour cet homme qui a écrit de nombreux ouvrages (Spa et alentours, Au cœur de la forêt, etc.), a donné des cours dans les hautes écoles, a créé le premier périodique destiné aux gastronomes, et qui et qui et qui.  Ce touche-à-tout reste un des grands  prodiges belges (liégeois... personne n'est parfait) du petit écran, tant ses succès furent nombreux, applaudis et souvent récompensés.

    Mais pourquoi déjà vous révéler tous les talents de cet homme que "Les lundis du Poche" accueillerons le 12 décembre prochain à 19h30 précise sur les planches de notre sympathique petit théâtre de quartier qu'est le Poche Théâtre.  Il aura bien l'occasion de se dévoiler (au figuré, enfin... je pense) pour notre plus grand plaisir.

    L'animation sera assurée, comme d'habitude, par l'irremplaçable Dominique Watrin, dont l'humour caustique et ravageur nous laisse sans souffle, par la pétillante et spontanée Anne Simon, qui représente avec brio le beau sexe, par Martial Dumont, dont la plume se trempe, à notre plus grand plaisir, dans l'acide caustique pour nous narrer les faits du jour et enfin, par le génial maître-d ’œuvre de cette belle équipe, Bernard Suin, dont le mot juste et mordant réveille toujours en moi une certaine émotion cachée.
    Alors voilà que le moment des grandes décisions venu:  ou rester chez soi, à l'abri de la grisaille et des bourrasques de vent, regarder pour la 53ème fois les feux de l'amour ou... venir rire avec nous de tout, de rien, d'eux, de nous, de vous et surtout des autres.  Si vous optez pour la bonne solution, préparez vos mouchoirs car les rires de larmes sont assurés.

    Au grand plaisir de vous recevoir nombreux au Poche Théâtre si convivial mais ... réservez vite car si les places ne sont pas chères (9€), elles sont rares (100 seulement pour garder l'ambiance cosy) et vite prises.  

    Les réservations sont vivement conseillées par mail à resa@lepoche.be ou par téléphone au 0471 404 92

  • THEATRE- "Une heure et demie de retard" à la Bouteillerie

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    Dans un salon bourgeois, Pierre, un avocat fiscaliste, se prépare à se rendre à un dîner chez Chalmet, un associé qui a racheté les parts du cabinet.Il est prévu que le sexagénaire y ailler avec sa femme...

    Mais coup de théâtre!  Alors qu'il ne reste plus qu'à sortir de la maison, Laurence se paie une terrible déprime. Elle a absolument besoin de parler et d'exprimer ce qu'elle a sur le coeur! Prétextant qu'elle ne sent plus utile, et qu'elle n'a plus qu'à attendre la Grande Faucheuse, l'épouse éplorée mène son mari par le bout du nez. Lequel va devoir convaincre sa moitié, tantôt par la patience, tantôt par la colère, que le repas est d'une importance primordiale. Arrivera-t-il à ses fins ? Et si oui, de combien de temps sera le retard ? Cinq minutes, Vingt-cinq minutes,... ou davantage?

    La pièce livre un beau face-à-face entre Sarah Anciaux et Frédéric Genovese, qui, pour le coup, a dû se vieillir d'une trentaine d'années.   

    Le spectacle est un bon divertissement ( lorsque Pierre et Laurence, par exemple, se mettent à manger goulûment ), mais il est bien plus que ça: il nous livre une réflexion sur le rôle de l'un et de l'autre dans le couple,le travail, le temps qui passe, la retraite, la vieillesse, le départ des enfants, l'argent, le bonheur,...

    Le couple, qui a déjà tenu bon face à quelques bourraques durant 30 ans de vie commune , continuera-t-il à trouver son équilibre et à rester fidèle ? Et si oui, comment ? La mise en scène est de Frédéric Genovese.

    "Une heure et demie de retard" de Gérald Sibleyras & Jean Dell par le Théâtre "Aux trois coups" est à voir jusqu'au 11 décembre, les vendredis et samedis à 20h30 et le dimanche à 16h, à la Bouteillerie, Boulevard du Nord à Fontaine l'Evêque. P.A.F. 10 euros. Possibilité de se restaurer avant et après le spectacle. Infos et réservations: 0485 991 530. auxtroiscoups@gmail.com  JC Hérin

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    Laurence ( Sarah Anciaux ) sort le grand jeu. Pierre ( Frédéric Genovese ) se laissera-t-il émouvoir ?

  • MARCINELLE- Cazier: inauguration de la réplique d'un baraquement !

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    Loris Piccolo entourée de Maria Di Donato, de Wendy Fimiani, miss Italia Charleroi 2016 et de Diego Conte, "ragazzo in... 2016

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    Loris Piccolo

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    Loris Piccolo et sa famille dans les baraquements de 1948 à 1956

    Sainte Barbe, Saint Eloi et Saint-Nicolas ont été honorés, lors de traditionnelle marche aux flambeaux. Une réplique d'un baraquement y a été inaugurée.

    Le site du Cazier était éclairé par plus de 350 torches, vendredi soir, pour la marche aux flambeaux. Parmi le public, des membres de l'Amicale des Mineurs des Charbonnages de Wallonie, les Ex-Minatori, les Alpini, des membres du HF4 ( Comité de sauvegarde du Haut Fourneau 4 ), le Groupement des Cadres prépensionnés et pensionnés de la Sidérurgie carolorégienne, les Disciples de Saint-Éloi de Jumet-Heigne, des verriers,... Une fois encore, l'univers de la mine, du charbonnage et de la verrerie étaient réunis pour honorer leur saint patron. Avec la participation citoyenne de l’Académie de Marcinelle, la Chorale La Pastourelle, l’IMP René Thone et les résidents du Home Sart Saint-Nicolas. Les cérémonies commençaient à l'église des Haies et se terminaient par un verre de l'amitié et des démonstrations de forge et de coulée de bronze dans les ateliers.

    " Cette année a été bien remplie pour le Cazier. D'abord avec les commémorations du 60ème anniversaire de la catastrophe , ainsi qu'avec les  70 ans de la signature du Protocole d'accord italo-belge" soulignait Jean-Louis Delaet, directeur.

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     objets personnels dans le baraquement

    Jean-Claude Van Cauwenberghe, président, poursuivait: " Signalons aussi que le site s'est enrichi d'une remarquable fresque murale, d'un camion de sauvetage restauré ( intervenu lors de la catastrophe), d'un nouvel auditorium, d'un film de présentation, et aujourd'hui d'un baraquement comparable à ceux où les mineurs immigrés logeaient à leur arrivée chez nous, ceux qu'en wallon et au sens littéral du bon mot, on appelait des " barakîs". L'espace du logement est plus petit qu'en réalité ( il manque notamment les chambres ), mais il donne une image fidèle des lieux dans lesquels les mineurs italiens furent accueillis en Belgique. Dans cette solidarité autour de ce projet, pointons Vincent Vincke, le concepteur-entrepreneur-décorateur d'intérieur , Patrice Delaunois, le " menuisier maison", ainsi que Sergio Aliboni, également un ancien des camps, ayant travaillé dans les Charbonnages de Monceau-Fontaine à la rue Georges Tourneur à Marchienne-au-Pont. Des dons proviennent d'objets personnels, qui, après plus d'un demi-siècle remisés par son grenier, retrouvent le devant de la scène. JCH

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    En compagnie de ses parents et de ses deux frères, Valter et Marino, Loris Piccolo ( 69 ans ) a vécu dans un baraquement du Bois du Cazier, de 1948 à 1956, année où son père Ciro Natale a trouvé la mort dans la catastrophe.  L'intéressée possède encore un contrat original d'un de ces baraquements. Sa famille a déménagé ensuite à la rue de Nalinnes. La réplique rappelle bien des souvenirs à Loris.

    " La pièce de vie avec l'armoire, les poêles, la table, les chaises,... correspond tout à fait à ce que nous avons connu. Je me souviens tout particulièrement de cette bassine d'eau qui servait à tous les usages, et que nous transportions sur une petite charrette " signale-t-elle. " Les conditions étaient très dures dans ce type de logement fait de tôles il y faisait très froid  en hiver et mourant de chaud en été. Un point positif tout de même: même les familles étaient de nationalités différentes, l'entente était très bonne entre nous."

    J.C.HERIN